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Zenaïde

Défi
Zenaïde
Un Conte russe
Souvenir d'enfance
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Défi
Zenaïde

 Il arrive parfois que l'on comprenne dès les premières minutes d'une rencontre que toute notre vie en sera changée, comme nos goûts, peut-être même notre avenir. L'évidence s'impose à nous avec une force telle que cela nous laisse abasourdis. Nous voilà amoureux. Et l'on se dit que c'est incroyable, qu'on a une chance folle, parce que c'est un magicien que l'on vient de croiser, et qu'il a ouvert pour nous une porte sur un autre monde, ou, pour être honnête, DES portes sur DES mondes. Une longue histoire d'amour commence alors, dans laquelle on jure fidélité, sans se douter qu'il y aura des hauts et des bas, des tensions, des lassitudes et des déceptions parfois. Et le temps passera, on prendra parfois un peu de distance, on se dira que ce n'est pas si grave si on l'aime moins, que c'est normal, qu'il a vieilli, et nous aussi d'ailleurs. On ne parvient pas à se séparer pourtant ; pas vraiment en tout cas. Mais en fin de compte, on ne vit plus vraiment ensemble. De temps en temps, on se donne rendez-vous, même si on sait que ces rencontres n'ont plus la saveur d'autrefois. On le sait à l'avance, mais impossible de résister. Les habitudes ont la vie dure. Fallait pas mais tant pis, docteur. Dans cinq cents pages, ça ira mieux.
 Voilà comment j'ai rencontré Stephen King. J'avais douze ans. Mes parents m'avaient emmenée sur l'Île d'Oléron durant les vacances de la Toussaint. Ils avaient réservé une chambre dans un vieil hôtel sur le bord de la plage. Je me souviens encore de la peinture blanche écaillée qui partait par plaques sur les boiseries de la terrasse, côté plage, et qui s'enfonçait parfois en éclats douloureux sous les ongles quand je la grattais. Suivre mes parents en vacances ne me posait pas encore de problème particulier. Trois ans plus tard, il faudrait me bâillonner et me jeter dans le coffre, mais à douze ans, ça ressemblait encore à des vacances.
 L'hôtel qu'ils avaient choisi était quasiment désert fin octobre, et l'endroit avait le charme du hors saison, quand les lieux eux-mêmes sont rincés des cohortes de touristes et peuvent respirer, ou plutôt quand on peut les entendre respirer de nouveau dans ce silence. C'était mon Overlook à moi. Un vieil hôtel qui s'apprêtait à fermer pour de longs mois d'hiver. Mon Disneyland après l'extinction des feux, quand la fée clochette a foutu le camp et laissé la place aux ombres sinistres qui sortent des recoins en rampant.
 Au début des vacances, j'étais entrée dans une librairie, et pendant que ma mère cherchait je ne sais quoi, je m'amusais à faire tournoyer des présentoirs à livres au format poche pour patienter. Et tout à coup, la couverture de l'un d'eux retint mon attention, parmi toutes les images qui défilaient à toute vitesse. Salem. Stephen King. L'illustration représentait un enfant aux yeux blancs et aux petites dents pointues souillées de sang. Terrifiant. Le fait que l'enfant soit représenté de manière monstrueuse me frappa. La quatrième de couverture n'était pas mal non plus. Elle évoquait une série de faits mystérieux dans la ville de Salem, bourgade située dans l'état du Maine. Je ne savais même pas où ça se trouvait. Je connaissais bien la Maine, mais pas le Maine. Cédant à mes instances sans trop prêter attention au roman, ma mère m'acheta le livre.
 Or, il s'avéra que le soir même, les premiers symptômes d'une grippe se manifestèrent. Ma nuit fut épouvantable, entrecoupée de poussées de fièvre et peuplée de cauchemars. Le lendemain matin, ma mère se rendit à la pharmacie et revint avec de l'efferalgan. Assez facilement, elle accepta de me laisser seule dans la chambre d'hôtel et insista pour que je m'enferme. Allez zou! Les parents en goguette, moi au pieu, avec un bouquin qui avait réussi à échapper à la censure maternelle. Le bonheur. Je me plongeai alors avec délice et une certaine appréhension, il faut bien l'avouer, dans l'histoire ainsi que dans la ville même de Salem. Dehors, le vent d'octobre mugissait et l'hôtel craquait autant qu'un vieux voilier. Je réussis à me faire excuser le jour suivant encore afin de poursuivre ma lecture. Le troisième jour, sommée de quitter mon lit et poursuivie par la vindicte parentale, je parvins à le finir entre deux visites de phare et de parc à huîtres puis j'entrepris de le digérer. Cette dernière étape me prendrait bien plus longtemps que trois jours.
 Le récit m'est resté en mémoire assez clairement. J'observais, je m'en rappelle très bien, ébahie et consternée, la manière dont l'épidémie vampirique se répandait sur Salem, la façon dont la nasse se resserrait autour du héros, et l'art de King quand il décrivait ses personnages, avec ce réalisme et ce sens du détail qui les rend si vivants, juste avant que l'auteur ne les tue dans des conditions épouvantables. Je me souviens parfaitement du passage où le petit garçon vampire vient flotter devant la fenêtre de ses parents pour les convaincre de la lui ouvrir et de l'inviter à entrer (Mais non ! Non ! Ne faites surtout pas ça !) et de la terreur que j'éprouvais sans parvenir toutefois à m'arracher à ce livre. Et lorsque la nuit arrivait, dans le roman comme en vrai, je sentais monter une sourde angoisse à l'idée de ce qui pouvait venir gratter à la fenêtre.
 Salem fut donc le lieu de notre rencontre et le début de cette histoire d'amour platonique entre le roi et moi. Ouvrir un de ses romans fut toujours, par la suite, comme me glisser à nouveau dans un monde de plus en plus familier au fur et à mesure de mes lectures. Et si, par la suite, nous prîmes une sorte de distance, ce n'est pas à lui que je dois le reprocher. J'en porte seule la responsabilité. Les contes de fées, comme les romans du roi, sont des récits dans lesquels il devient de plus en plus difficile de se glisser au fur et à mesure que le temps passe. Peut-être parce que la plupart d'entre eux mettent en scène des enfants. Mais il est des auteurs avec lesquels on reste marié. Pour le meilleur et pour le pire.
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Zenaïde
En réponse au défi "Aiguiser l'imaginaire"
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J'avais envisagé ma vie avec lui, malgré les effets du temps. Je n'avais pourtant pas imaginé qu'après 15 ans de mariage, mon mari prendrait 2 tailles de jeans et un crâne de la taille d'un pamplemousse. Divorce inévitable désormais car je suis une carriériste avec la grosse tête.
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Zenaïde

"Nous sommes désolés, Monsieur. Il y a eu un problème lors de la téléportation de vos bagages, et vos valises ont fusionné. La Compagnie Jules Verne vous remboursera l'intégralité de vos affaires dès que vous aurez rempli le formulaire."
Les 50 feuilles me découragèrent aussitôt.
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Zenaïde
Fichtre ! Il s'en passe de belles à Marsais-Sainte-Radégonde !
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La dernière aventure d'Arizona Jones avec pièges, aventure et mystère.
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Défi
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 C'était censé être facile. Une pure promenade de santé, comme disait Louis, mon contact français. Alors oui, pour reprendre les termes de ce crétin, j'avais bien le point de vue, du haut de la tour Saint Gratien, j'avais aussi l'environnement sonore idéal qui effacerait le bruit de la détonation, avec le feu d'artifice qu'on s'apprêtait à tirer. La météo était également impeccable et j'avais le client, facilement identifiable d'ailleurs, avec son tatouage en forme de toile d'araignée à l'arrière du crâne. Louis n'avait cessé de répéter : "Tu ne peux pas le rater. Un grand type à la tête rasée qui a une araignée au plafond. Tu vises au centre de la toile qu'il s'est fait tatouer, et on n'en parle plus." Une araignée au plafond... Ouais, ouais... Quand Louis faisait de l'humour, c'était toujours parce qu'il y avait un problème. À vingt-et-une heures, les musiciens sont montés sur scène pour faire la balance, comme Louis l'avait annoncé. Je sais que mon client est un des musiciens du groupe qui va animer le bal après le feu d'artifice. Pas un groupe célèbre, non. Du moins, je ne le connais pas. Célèbre, il va cependant le devenir. Mais depuis que les musiciens se sont installés, j'entends une sale petite voix qui murmure à mon oreille, et cette petite voix-là ne m'a jamais trompé jusqu'à présent. Elle me susurre que quelque chose ne va pas.
 Voilà déjà quatre heures que je campe dans cette foutue tour ouverte à tous les vents après m'être laissé enfermer par le dernier vigile. Comme prévu, j'ai trouvé la Remington 700 à l'endroit indiqué et je l'ai remontée : canon, culasse, extracteur, éjecteur. La lunette ajoutée, je l'ai réglée et j'ai vérifié son exactitude grâce à l'appli de mon téléphone. J'ai actionné trois fois la culasse, ajouté une goutte d'huile et recommencé, tout en essayant de faire taire la petite voix insidieuse. Je m'en suis tenu à mon rituel, histoire de me concentrer, et ai actionné la culasse trois fois, même si une seule balle me suffit. En principe. Enfin, j'ai introduit le chargeur et fait monter une balle, LA balle, dans la chambre. D'un coup d’œil, j'ai évalué la trajectoire depuis mon poste. L'appui du balcon de la tour sera parfait, et il n'y a toujours pas un souffle de vent. Au loin, la silhouette sombre du château de la ville tranche sur le ciel qui vire à l'orangé.
 Lorsque le soleil couchant a entrepris de repeindre les lieux à la manière de Monet, comme sur sa toile Saint-Georges majeur au crépuscule, j'ai pris la Remington et j'ai commencé à faire quelques repérages. Là-bas, sur la rive, je distingue nettement le coin des artificiers qui s'agitent au milieu de leurs consoles, parmi les mortiers et les tourniquets mis en place. Plus haut, les voitures de police et les véhicules des pompiers stationnent près des rambardes de sécurité. L'un des pompiers fume à l'écart en discutant au téléphone. La zone un peu plus haut est réservée à la scène et au public qui commence à s'agglutiner sur les berges et les ponts. La foule enfle à vue d’œil, comme un gâteau au four sous l'effet de la chaleur et de la levure. Sur la scène, les musiciens et les techniciens vont et viennent. Ils sont nombreux. Le groupe a fait venir des choristes et des danseurs de flamenco qui tapent des talons comme des dingues. Je peste intérieurement. Il va y avoir beaucoup de monde dans un petit espace. Si les musiciens ne sont pas sur scène durant le feu d'artifice, il faudra que j'attende le concert. Et justement, les voilà qui disparaissent tout à coup dans les coulisses. Brièvement, je me demande ce que mon client a bien pu faire pour qu'on lui colle sur le front le genre de contrat que j'honore.
 Lorsque tu fais ce métier, tu as intérêt à être particulièrement rigoureux, et, au moment crucial, à ne pas penser. À faire taire la petite voix parasite. Celle qui te fait douter de toi ou qui commence à vouloir t'entreprendre sur le côté moral de ton acte. Pour me distraire, je promène le canon et examine la foule de très près grâce à la lunette : des filles qui chantent un truc que je n'entends pas et trinquent avec des canettes d'une bière dégueulasse dont je ne citerai pas la marque. On a la même chez moi. L'une des filles a un joli grain de beauté près des lèvres. À côté d'elles, une mère de famille tient son petit dernier dans ses bras. Le gamin a quoi, trois ans maximum ? Pas un peu trop jeune pour être là ? Tous ces gens sont venus pour voir le spectacle. Pour que ça pète, pour que... comment disait ce chanteur, déjà ? Le ciel flambloie ? Il est question du mariage de deux couleurs, dans cette célèbre chanson d'amour, je crois.
  Les lumières se sont éteintes. La scène est plongée dans l'obscurité. J'entends les premières pétarades. C'est parti. Il me faudra donc attendre le concert. Je soupire. Je n'ai qu'une envie : en finir et reprendre l'avion pour New York. Un gros contrat m'attend là-bas. Autre chose que de descendre un artiste.
 Le bouquet final se clôt sur une ultime salve de mortier tandis que les fumées dérivent au loin dans le ciel nocturne. Je dirige mon arme vers la scène. La foule bouge lentement. Certains spectateurs ont anticipé et sont déjà installés. J'attends. Quinze minutes s'écoulent et je serre les dents parce que la petite voix ne m'a pas lâché durant toute la soirée et qu'elle ne cesse de répéter son mantra "Barre-toi ! Barre-toi, barre-toibarre-toibarre-toi" Je finis par entendre "Bats-toi, bats-toi". Lorsque les projecteurs s'allument et que retentissent quelques notes de musique, je me dis que c'est bientôt fini. Les musiciens, les choristes et les danseurs entrent en file indienne. Je laisse alors échapper un juron. Je n'en crois pas mes yeux. Ils portent TOUS un chapeau ridicule, un bonnet phrygien je crois, avec une cocarde bleu blanc rouge accrochée dessus. Ah ces Français... !
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Merci pour ce défi :)
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Il arriva qu'un jour la fille du feu à la chevelure de flammes tomba amoureuse du fils de l'eau drapé dans son manteau bleu océan. Leur histoire d'amour fut brève. Leurs sentiments s'évaporèrent. Ainsi naquit le court-bouillon.
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Zenaïde
Une autre affaire du détective occultiste Harry Hunt
Illustration de couverture : tableau de Füssli Le Cauchemar
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Martin tremble. Les feuilles qu'il tient dans sa main tremblent également. Dans le couloir, les autres candidats ne valent guère mieux. Et chacun de frémir au même rythme, tout en relisant fébrilement son texte. Les feuillets blancs s'agitent, nerveusement froissés ou agités dans des mains moites. De temps en temps, un regard noir passe brièvement par dessus le papier pour fixer un vis à vis aussi mal en point mais c'est pour le fusiller au passage. Tous sont rivaux.
Le couloir est interminable, et, à droite comme à gauche, s'étire une longue file d'hommes jeunes qui se présentent à l'audition. Certains ont réussi à arraisonner une chaise mais la plupart sont debout. À intervalle régulier, la porte centrale s'ouvre, un nom crié fait sursauter tout le monde tandis que le cœur rate un battement. Les têtes se dressent alors dans un bel ensemble, puis replongent vers les feuilles de textes quand l'appelé franchit le seuil. Plus d'une vingtaine de candidats est entrée. Personne n'en est ressorti.
"Martin Candé !", appelle-ton. Ça y est. "Mon Dieu ! Ça y est ! Mondieumondieumondieu", ne cesse de se répéter Martin. Les jambes en coton, il s'avance. Guillermo Torontozzi, le maestro des metteurs en scène et des dramaturges, est là, face à lui, échevelé et irascible, la moustache à la Dali frémissante de colère de n'avoir écouté jusqu'à présent que des imbéciles, des incapables, des "ostriche senza perle" comme le Maître a l'habitude de dire. Martin n'a jamais compris comment des huîtres, avec ou sans perle, pouvaient de toute façon déclamer du Racine ou même devenir de modestes figurantes. Mais Magister dixit...
Le Maître ne parle pas : il montre. Quand il est calme. Là, il se contente d'un geste sec en guise de signal. Et c'est parti. Martin entame la tirade de la scène 2 de l'acte V, la scène dite "du boursoufflé", dans la dernière création de Master Guillermo Torontozzi, sobrement intitulée Funeste. C'est le moment où le triste Clitandre, qui se nomme Ray dans cette tragédie nouvelle vague, comprend qu'il a été trompé par Minerva. Il vient de se saouler à mort pour anesthésier sa peine mais doit quand même soliloquer sur la perfidie des femmes en général et évoquer son nombril qu'il prend à témoin. Minerva, incarnation de la déesse du même nom, se voit gratifiée de noms fleuris tout au long de la scène. La règle de bienséance, si chère au théâtre classique, a sauté par la fenêtre, mais peu importe, c'est Funeste.
Martin est impeccable. Il a du talent, il le sait, mais là, il se surpasse. Rien ne lui échappe : aucune suspension, aucune virgule n'est laissée de côté. Il va même jusqu'à faire semblant de vomir en se mettant deux doigts dans la bouche pour respecter la didascalie qui prévoit la régurgitation de ce qu'il a ingéré depuis qu'il est tombé amoureux de cette femme. Il pourrait sembler excessif de vomir en une fois tout ce que l'on a bu et mangé depuis 24 heures, mais le maestro a expliqué, lors d'une des très rares interviews qu'il accorde, que Ray, le personnage principal, vit la catharsis de cette façon, et se purge lors de cette scène du venin instillé par la perfide Minerva au cours de leur relation. Martin se rappelle parfaitement les mots employés par le Maitre qui se refusait à regarder le journaliste dans les yeux : "Y'é voulou ouné spectacoulaire tirata, dans laquelle Ray se décompozzé avant de renaître, pourgé dou poizzonne. Il vit et il est loui-même la pourge tragique. Mais c'est commpliqué de faire comprendre ces choses à tout ce populo dé néophiti ! Lorsque le spectator est face au yénie, il ne comprend rien. Niente ! Niente de niente !"
Le candidat termine la tirade à bout de souffle après avoir honoré la didascalie durant les cinq minutes préconisées par le dramaturge qui darde alors sur le jeune homme un regard flamboyant et plein d'intérêt. Martin a également perdu l'usage de ses cordes vocales dans les spasmes qui lui ont douloureusement contracté l'estomac et la gorge. Le Big Mac du déjeuner n'est pas loin sous la luette. Quand il repense à la mort du personnage, dans la dernière scène, il ne peut s'empêcher de penser qu'il se donne du mal pour rien. Cela aussi, c'est tragique. Ray, en effet, surprend Minerva au bras de son nouvel amant. Une bagarre éclate, mais le rival est champion de boxe thaï et lui colle la dérouillée de sa vie, ou plutôt de sa mort, et Ray se traîne, agonisant, derrière le rideau avec un trauma crânien qui lui fait voir des serpents qui sifflent sur sa tête, version tragique des oiseaux et des étoiles propres au style cartoon. La règle de bien-séance est revenue au moment du tomber de rideau.
Guillermo Torontozzi a un hochement de tête engageant et ordonne à Martin : "Youé-moi la scène avec un côté plous ... louxoure, pour voir..."
Finalement, plutôt que la luxure, le candidat opte pour la colère et se jette sur le dramaturge avec un râle douloureux mais plein de rage. Funeste.
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