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SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel

SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel
Émeric, jeune étudiant rêveur, tombe amoureux de Juliette, une camarade de classe distante, et s'obstine à la conquérir malgré ses indifférences. À ses côtés se trouve Esmeralda, douce et sincère, qui l’aime en silence mais n’est jamais vue par lui. Aveuglé par son obsession, Émeric repousse Esmeralda et ne découvre que trop tard la profondeur de ses sentiments. Lorsque Juliette finit par le rejeter froidement, il commence à ouvrir les yeux sur ce qu’il a négligé. Hanté par le regret, il tente de se rapprocher d’Esmeralda, mais elle a déjà tourné la page. Le jour où il la voit heureuse avec un autre, il s’effondre en larmes sous la pluie, réalisant qu’il l’a perdue à jamais.
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SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel
Dans le village fictif de Doheme, un anophèle solitaire et avide se nourrit exclusivement du sang des puissants, délaissant les plus modestes habitants. À travers son festin, il grandit en force et en arrogance, tandis que les dignitaires s’affaiblissent et périssent. Mais bientôt, le sang des élites se fait rare, et l’anophèle, incapable d’accepter la simplicité des humbles, voit son propre corps se flétrir. Rejeté, affamé et isolé, il quitte le village pour un ultime vol, symbole d’une chute inévitable. Une parabole saisissante sur l’orgueil, l’exclusion et les conséquences du mépris.
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SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel
Poésie : la figure paternelle J'ai connu la rigueur paternelle, Tel un vent redressant les ailes. En son sein résident droiture et sagesse, Dont la présence dissipe toute paresse. De ses conseils, j'ai fait mon bréviaire, Ils ont forgé la sévérité de mon paraître, Mais ont sculpté en moi un être meilleur, Car leur obéissance assurait la paix intérieure. Depuis mon bas âge, J'ai subi l'épreuve du dépistage, Qui m'a délesté de l'entillage. La disgrâce de mon front, Les élégants sillons Ornant mon dos, Et les cicatrices de ma peau Témoignent avec éloquence de mes affronts. Mais le temps a su les estomper, Cette rigidité s'est presque envolée, Me laissant d'horribles séquelles, Rappelant la dureté de la figure paternelle.
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SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel
Poésie : Ma plume J’aurais dû laisser ma plume Tant de maux pour de simples mots, Tracés, faute d’avoir pu être prononcés, Et pourtant, ils résonnent dans le vide. J’aurais dû laisser ma plume. Ces peines qu’elle exhume N’étaient pas mon intention ; Mais, par une simple action, J’ai déterré de vives émotions. J’aurais dû laisser ma plume. Comme le cheval lié à la selle, Je peine à m’éloigner d’elle : Elle n’écrit que querelles. J’aurais dû laisser ma plume, Car elle a laissé tant de séquelles. Eh bien ! J’ai, en vain, essayé, Mais elle s’obstine à m’accrocher.
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Poésie : Quand elle viendra ! Quand elle viendra J'haterai mes pas pour changer ma voix Et Juste calmer mon émoi Autrement, je ferai pas le poids. Quand elle viendra J'inviterai mes doigts à lui écrire 100 fois Ce qu'elle crée en moi. Je manquerai de registre Et ma langue, fidèle Utilisera des mots sinistre Pour clamer ma querelle Et me dessiner en faible. Quand elle viendra Je perdrai mes repères À la recherches de mots sincères Sûrement pas, pour lui plaire Mais là supplier de soulager ma peine. Je ne lui permettrai de laisser choïr Ce qu'il y a dans les méandres de mon être. Ainsi par de simples symphonie Je l'inviterai à s'accoder à ma mélodie. Quand elle viendra Que ferai je ? Ou serai je ? Que dirai je ? Quand elle viendra....
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SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel
Poésie : Devant mon écritoire Assis devant mon écritoire, Je feuillette les ombres de l’histoire. Autrefois, quartier latin d’Afrique, On a troqué la plume pour une tunique. Assis devant mon écritoire Je souffre de cette jeunesse cynique Sur les livres, elle a mis une croix En la technologie, elle a mis sa foi Assis devant mon écritoire, J’ai voulu redresser La nuque courbée d’une génération Égarée dans la résignation. Assis devant mon écritoire, Je plains ces hommes et ces femmes, Prisonniers de l’enfant malade d’Afrique, Errant sans gloire, et en infâmes.
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SEGUEDEME Mahutin Corneille Chancel
Poésie : Le théâtre de l'amphithéâtre. Rangé dans un coin de l’amphithéâtre, Je me vois spectateur d’un grand théâtre. Chacun des élèves prêtait sa timide voix Au vacarme assourdissant qui faisait la loi. Les uns clamaient une victoire footballistique, Alors que d’autres se perdaient dans un débat politique. Moi, loin, dans cet enclos multipolaire, Devenais sujet de ces questions discrètes : Mais, qu’est-il donc, pour cette indifférence ? En droit, n’a-t-il point de connaissances ? De quelle politique est-il espion ? Voyant qu’à ces innombrables questions Ne s’accorderait pas leur tacite opinion, Je décidai de solder leur spéculation. Alors, très lentement, je pris la parole, Je relevai la tête et l’épaule. Je me présentai à l’état civil. Vu la prestance de mon élocution, Ils m’ont pris pour un “prof d’énonciation”. Et, ne voulant pas paraître vil, Je continuai de les traîner dans mon artifice. Mais bientôt, un responsable trahit mon affiche Et mit fin à cette grande comédie. Toutefois, je n’étais point couvert d’ignominie, Tant ils ont aimé le théâtre servi.
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