
Laetitia Seguin
Les plus lues
de toujours
Cela fait depuis un moment que je pensais à une idée similaire à celle-ci mais je n'ai jamais eu le cran de réellement m'y investir. J'ai nommé cette oeuvre "10 minutes" car c'est le temps qu'il m'a fallu pour écrire les textes que je vais partager avec vous . Cette experience s'apparente à ce que l'on pourrait appeler un brainstorming mais dans un lapse de temps limité. Le but que je me suis fixé en relevant ce defi c'est d'écrire sans reflechir pendant 10 minutes sans porter de jugement sur ce qu'on écrit. Je considère que ce processus est assez similaire à la méditation. Le but premier de la meditation c'est de prendre le temps de jeter un regard a l'interieur de soi , s'accorder un temps dans la journée pour savoir comment l'on se sent réellement et juste laisser nos sentiments s'exprimer sans en porter de jugement. On les regarde puis on accepte ce que l'on ressent, 10 minutes est pour ma part le meilleur temps pour reellement se laisser aller et prendre le temps de s'écouter. La seule chose qui differe ici c'est que mon clavier devient mon outil pour exprimer tout cela sans que je ne leve une seule fois le nez pour reflechir. J'espere que vous apprécierez ce que je publierai et que cela vous donnera peut-etre l'envie d'essayer . Vous verez a quel point cela est therapeutique pour ma part cela m'a beaucoup aider et je compte en publier assez regulièrement. Bonne lecture a vous.
1
1
52
19
Recueil de textes que je ne vais sans doute jamais utiliser. Reflète mes sentiments , mes pensées sur le monde sans filtre et sans tourner autour du pot . J’espère que mon honnêteté va vous plaire ou au moins vous faire réfléchir....
7
19
6
7
Pour me connaitre, il faut lire ce que j'écris et savoir ce qui me représente. J'ai appris à me connaitre de cette manière ainsi qu'avec les musiques que j’écoute, les livres que je lis mais l'écriture a un impact sur moi qu'il met très difficile d'exprimer mais je vais tout de même essayer en étant la plus précise possible. Pour que vous puissiez comprendre comment cette belle histoire que j'ai avec l'écriture a commencé.
J'avais entre neuf ans et dix ans lorsque j'ai commencé à écrire pour la toute première fois. Je ne me doutais pas du tout que cela aller changer ma vie et devenir mon quotidien. Je pense que je me souviendrais toujours de l'élément déclencheur qui m'a fait commencer à écrire. J'étais à l'école primaire et la journée était déjà bien entamée, étant assise tranquillement à ma place, la maitresse nous a distribuer les paroles d'une musique. Encore aujourd'hui je ne me rappelle pas de la musique en question car je pense que je voulais totalement l'effacer de ma mémoire. Je n'aimais pas du tout les paroles, je ne trouvais vraiment rien de bon même au niveau de la stylistique ; pour rire je disais que même moi je pouvais écrire un texte mieux que celui-là.
La récréation était vite arrivée et je me tenais assise sur l'une des marches qui permettait d'accéder à la cour de recrée avec un cahier vierge et un stylo à bille. J'ai tenté tant bien que mal a réécrire le texte de manière plus agréable plus rechercher mais en vain .En rentrant chez moi le soir je me suis torturer l'esprit en me demandant pourquoi je ne pouvais pas l'améliorer , après plusieurs minutes de réflexion je me suis rendu compte que c'est parce que je ne trouvais rien de bon dedans que je ne pouvais rien en tirer il fallait donc que j'écrive un tout nouveau texte qui exprime ce que je ressens ou ce que je pense et je ne me suis pas arrêter depuis ce jour-là .
Beaucoup de chose me trame dans la tête et surtout dans le cœur ... Je voulais tellement que mon père soit fier de moi, que je lui fasse honore et le fait que je sois extrement sensible était de son point de vue un désavantage. Si je montrais cette sensibilité, les gens s’en serviraient à leur avantage me ferai du mal ce qui m’a fait me renfermer sur moi-même.
J’ai passé la majeure partie de ma vie à me faire passer pour une personne que je ne suis pas et à ne pas apprécier celle que je suis vraiment. Le seul moment où j’étais moi-même c’est lorsque j’écrivais, je me sentais libre, je pouvais tout me permettre et lorsque je suis rentrée au collège j’étais entouré par pas mal de gens, j’ai alors un peu délaissé l’écriture.
Malgré tout, je n’étais pas heureuse parce que les gens ne m’aimaient pas pour qui je suis vraiment mais uniquement pour la personne qu’il pense que je suis. Je suis tombée dans une grosse dépression même si je n’étais pas capable de mettre un nom dessus. J’ai donc repris l’écriture pour m’évader, oublier ma vie le temps d’un instant mais surtout me retrouver.
Je lisais livre sur livre, écoutais musique sur musique et je me renfermais de plus en plus sur moi-même. J’entre au lycée, il me reste très peu d’amis mais je ne peux m'en prendre qu'à moi. Jusqu’a la première, l’écriture n’était qu’un pansement pour moi puis petit à petit, elle est devenue une thérapie du cœur. Je m'autorise enfin a ressentir pleinement mes sentiments sans me juger mais juste les regarder et les laisser partir aussi tôt comme une feuille qui tomberait d'un arbre une fois que l'automne se prononce pour laisser place à la nouvelle saison qu'est l'hiver.
1
4
0
3
Défi
Depuis ma naissance, j'allais tout les été chez mes grands parents mais les années sont passées et j'ai pris mes distances pendant deux ans et je le regrette aujourd'hui. J'avais bien évidemment mes raisons mais je m'égare. Je disais donc que j'allais énormement chez mes grands-parents qui habite dans une campagne française. Vous devez surement vous dire que l'herbe, les fleurs ou même soyons fous le fumier me fait penser à l'époque où j'allais chez mes grands parents mais absolument pas !
Cet odeur est particuliere et varie en fonction des objets mais le tout premier objet qui m'a fait découvrir ce doux parfum ce sont les livres. Vous savez cette odeur de carton/ papier mouillé qui sent legerement le renfermé et qui à une subtil note boisée. La première fois que j'ai senti cette douce odeur, c'est en ouvrant la bibliothéque de mes grands parents. J'ouvre l'un des tout premier livre que ma main saisi : Les Mots de Sartre qui est aujourd'hui mon livre favori pour tellement de raisons. Lorsque je fis tourner les premières page, j'étais comme transporté dans un autre temps, dans un autre monde, cette sensation est juste indescriptible.
Mon grand-père était extremement heureux de voir que je m'interessais à la littérature tandis que ma grand-mère était furieuse que je me sois permise de fouiller dans sa bibliothéque ( ce qui est totalement légitime). Une fois plongée dans l'intrigue de l'histoire, il était impossible de me faire revenir à la réalité, c'est comme si j'étais devenue Jean-Paul Sartre en lisant ces pages. J'oublie tout mes ennuis, mes peurs, ce qui m'entourent ABSOLUMENT TOUT. Mon grand-père était très fier et il avait meme prédit qu'on me trouverait toujours avec un livre à la main.
Aujourd'hui j'ai 22 ans et c'est toujours pareil ! L'odeur du vieux livre et des livres en géneral me fait me sentir comprise, aimée et surtout accepter car quand je tiens un livre, j'ai l'impression de serrer mon grand-père contre moi. Cela fait maintenant quatre mois que mon grand-père est décédé... Le temps ne passe plus de la même manière et lorsqu'il me manque et bien tout naturellement je lis, je m'imprègne de l'odeur du livre et quand je suis lassée, il y a tant d'autre objet qui sont rattachés a cette odeur brute. Cette obsession a fait qu'en plus de lire, j'écris également, je souhaite même en faire mon métier ! Mon grand-père n'a jamais lu ce que j'écris et cela sera mon plus grand regret ... j'espère que si il me voit de la haut , il aimera ce que je produis.
Lorsque je lis et écris je le fais pour lui mais également pour moi car je ne sais pas parler de mes émotions ... mon père m'a toujours dit que cela était une faiblesse de déballer ce qu'on ressent. On me demande de le faire et par l'éducation que j'ai reçu, je crains de m'ouvrir même après toute ses années. Les livres et l'écriture sont mon unique échappatoire ... merci beaucoup Papi.
0
0
0
4
Vous êtes arrivé à la fin