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Frederic Frere

Quelque part dans mes notes noires sur papier blanc.
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Des mots, du sens, des nuances, des émotions... Je joue du blues avec les mots, c'est plus facile que d'écrire avec une guitare !

La vie est ainsi faite que l'on prend, parfois, des chemins de traverses qui nous écartent d'une ligne tracée. C'est ce que j'ai fait quelques années, à mon grand désavantage. Après avoir sacrifié vie familiale, amicale et même professionnelle, il n'en reste qu'une certaine amertume et quelques rares vrais amis désintéressés et fidèles.

Quoi qu'il en soit, l'heure de l'altruisme passée, est venue l'heure de reprendre le chemin qui est le mien et celui de mon travail d'écriture laissé trop longtemps en suspens, comme en jachère... En espérant que cette jachère de quelques années aura permis au sol de mon imagination de se régénérer et de s'enrichir à nouveau afin de produire une belle moisson de mots et de sens à venir.

Pour marquer ce nouveau départ, exit le pseudo utilisé très brièvement lorsque je ruminais la déception de mon échec public consécutif à une crise sanitaire qui a noyé mes espérances et celles de bon nombre de mes collègues... Exit le passé et bonjour le présent et l'avenir en reprenant le flambeau de mon nom et de mon prénom au service de ma plume.

L'aventure reprend, mais cette fois, elle sera individuelle comme elle aurait du le rester. Le Cantique du Prodigue, Des Larmes sur la Piste et mes écrits en souffrance retrouvent, aujourd'hui, leur auteur. J'espère trouver mon public, mes lecteurs en plus de mes fidèles parmi les fidèles sur mon profil privé.

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œuvres
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défis réussis
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"J'aime" reçus

Œuvres

Frederic Frere
Bienvenue, en quelque sorte, sur mon bureau, dans mes fiches, dans mes tiroirs, dans mes classeurs... Vous trouverez ici mes ébauches, mes brouillons, mes écrits du quotidien. Certains sont assez anciens, d'autres, plus récents. En rimes, en prose... peu importe. Ils constituent une sorte de réserve dans laquelle, parfois, je puise pour l'écriture de mes ouvrages en cours...

Bienvenue dans mon intimité d'auteur, d'écrivain.
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Frederic Frere
Il était vingt heures trente et une en ce jour de mars. Dans quelques semaines, les premiers pavés de soixante-huit allaient être descellés à Paris. La contestation atteindrait un paroxysme inattendu. Un grand nombre de bienséances établies voleraient en éclats. Comme de nombreuses vitrines des rues commerçantes. Et qu’importe la répression ! Qu’importent les risques de marginalisation ! Qu’importent que les certitudes d’hier vacillent de leur estrade pour ouvrir les portes d’un autre chose avec son florilège d’incertitudes et de questions ! Les pavés allaient être balancés parce qu’ils devaient être balancés. Trop à l’étroit dans le corset étriqué des normes sociales, la jeunesse se rebellerait. Elle se mutinerait ! Elle s’insurgerait ! Elle se révolterait sur les barricades de ses certitudes !
Le nouveau-né braillard que j’étais, devenu silencieux au creux de sa mère, était l’un de ces pavés.
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Défi
Frederic Frere
Texte soumis en réponse à un défi sur le thème d'une balade coquine en pleine nature.

A l'impudeur, au cru, je préfère la subtilité, la suggestion. On peut être coquin sans être explicite, comme la caresse peut être délicate et tellement sensuelle.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

Je suis l’Homme libre, celui qui va vers le soleil quand son visage est connu ! Cette réponse restera, je le crains, inaudible pour qui se plaira à la surdité. Mais je sais que mes mots reviendront et reviennent affûtés. Plus fins encore que les réglages d’une horloge atomique. Douloureux, parfois. Comme une renaissance. Aussi vrais qu’un regard porté sur un passé révolu. Mais non dénué de stigmates. Précis comme une opération chirurgicale. Une opération à cœur ouvert. Je ne peux écrire autrement. En écorché vif.
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