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Maya baragouineuse

Défi
Maya baragouineuse
Le jour de sa mort, Sofia décide d'avouer à son mari l'amour obsessionnel qu'elle lui a voué pratiquement l'entièreté de sa vie. De leur première rencontre à leur mort, suite à un accident de voiture, elle lui révèle tout ce qu'elle a sur le cœur à propos de cette maladie, qui l'a rongée sa vie. Passant d'une simple description de ces émois à des évènements qui ont ponctués leur relation atypique, dont elle a scrupuleusement tiré toutes les ficelles.
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Maya baragouineuse
A vingt-trois ans, après des années passées en France pour ses études, Yuna retourne au Japon, à Hiroshima, sa ville natale, pour y travailler comme enseignante. En attendant de pouvoir réaliser son rêve de monter à Tokyo, elle s'installe chez sa sœur Fuyumi et son mari. Mais au fur et à mesure que la cohabitation s'éternise et que ses grandes utopies lui semblent de plus en plus irréalisables, elle découvre une nouvelle facette du couple et surtout de sa sœur, qu'elle pensait tant connaître.

Contenu sensible.



Premier jet de cette histoire, qui vous plaira j'espère, elle ne sera donc pas parfaite. Elle devrait faire une trentaine de chapitres et sera divisée en trois parties :)

Bonne lecture.
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Maya baragouineuse
En voulant venir en aide à une de ses collègues, Romain, un journaliste d'investigation enquête sur une disparition datant de vingt ans et se retrouve vite piégé dans une machine infernale, incapable de faire demi-tour. Alors que de vieux souvenirs inconnus ressurgissent, il commence à douter de ses proches et de sa propre histoire.

Correction d'un premier jet fini mais foireux, j'espère l'améliorer. Bonne lecture :)
Pas adapté aux plus sensibles.
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Maya baragouineuse
Groupement de textes (nuls) allant du plus trivial au plus intime, passant par le moins marrant.
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Défi
Maya baragouineuse
Comment te décrirais-tu en quelques mots ? Les analyses sont formelles, cette femme est cinglée et beaucoup trop paradoxale pour vivre mais elle mord pas… Quel est ton prénom ? J’en ai trois, Maya est le premier et le seul qu’on ait jamais utilisé pour me désigner. Où es-tu né(e) ? Au Japon. Quel est ton passe-temps favori ? Dessiner, pleurer, pâtisser, réfléchir à comment mettre en crise le capitalisme et regarder des films sans modération. As-tu des frères et sœurs ? Si oui, combien ? J’ai des frères et sœurs… beaucoup trop. J'ai cessé de compter après le huitième. As-tu des animaux de compagnie ? Un p’tit prince nommé Arkansas de huit ans et mon autre petite princesse, Opale, trois ans. Deux sacrés de Birmanie, pour qui je donnerais ma vie alors qu’ils ne m’écoutent pas quand je parle, font le mur dès j’ai le dos tourné, foutent un bordel impressionnant, tout en comptant sur moi pour le ranger, ne viennent me voir seulemet si leur estomac crie famine… bref, ce sont mes enfants. Quelle est ta couleur préférée ? Le violet. Qu'est-ce qui te passionne le plus dans la vie ? Comment mettre en crise le capitalisme et le patriarcat. As-tu un plat préféré ? Vous ne voulez pas savoir… Que
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Défi
Maya baragouineuse
Un soir d'été, nous trions des vêtements avec ma mère. En général, je déteste ce genre d'activité, puisqu'elle ne me stimule pas et ne fait appel à aucun de mes sens. J'ai une sainte horreur d'être assise et reproduire la même chose, plusieurs fois d'affiler dans un même laps de temps, cela me lasse et surtout m'irrite. Oui, je suis une enfant, en somme. Alors que c'est une des activités préférées de ma mère, qui adore gérer la paperasse et trier des choses, dans un silence religieux. Et par dessus tout, elle est si minimaliste que ne pas faire le tri plus d'une semaine l'horripile au plus haut point. Rester assise ne la gêne aucunement, au contraire. Il est probable même que je fus adoptée, parce que nous sommes vraiment différentes l'une de l'autre. Le Yin et le Yang. Ce qui nous amène à trouver une vieille robe, que je n'ai pas portée depuis quasiment vingt ans. C'est une robe mauve, évasée, à manches courtes, au col replié, cousue par ma maman, avec quelques motifs floraux noirs eux-mêmes, initialement pour ma sœur, qu'on a fini par me refourguer. Comme je détestais cette robe. Elle me donnait atrocement chaud en plus de me gratter atrocement, alors qu'elle était censée être un
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Défi
Maya baragouineuse
Premier essai de micro nouvelle pour la 181e semaine.
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Défi
Maya baragouineuse
Une vague de chaleur et de sécurité fait faillir les barrières et les carapaces de protection. Une odeur familière m’enveloppe de sa rassurante et protectrice couverture. Mon âme s’envole, en lieu sûr, probablement.
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Maya baragouineuse
A ma sœur, que je vois si peu. Je raconte ma vie, fais des blagues, m'entraîne à rester dans un cadre précis à l'écrit et m'exerce à respecter la concordance des temps... Il y a de ça un an, ma sœur me rendit visite. Nous étions au début du printemps mais climat désintégré de cette terrible ville qu'est la capitale oblige, il faisait dehors un froid de canard. Pour sortir, ma sœur était fort bien couverte, tandis que j'optais pour une simple veste en sweat, malgré les multiples mises en garde de celle-ci pour mieux me couvrir, en vain. Une tête de mule. Et c'est de famille. Une fois sortie de chez moi, nous marchions jusqu'à la gare, en bavardant avec allégresse, comblées par l'euphorie de nous revoir après tant d’années. Oui, pas des jours. Ni des semaines. Encore moins des mois. Des ANNÉES sans se voir. Mais au fur et à mesure que nous avancions en direction de la gare, le froid commençait à engourdir mes sens, jusqu'à paralyser et rendre blancs ivoires mes doigts. Mes pas ralentissaient, ce qui n'échappait pas aux yeux de lynx de mon aînée… — Je t'avais bien dit de porter un manteau ! T'es gelée ! Et effectivement, ma démarche ressemblait de plus en plus à celle du pingouin... m
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Maya baragouineuse
remaniement d’un vieux poème écrit il y a des années Mon cher fils, Je t'ai porté neuf mois le long de ma colonne vertébrale toi, petit être fort et précieux, comme du cristal Ton souvenir, semblable à une chaîne à mes pied, qui s'alourdit à chaque pas. Alors que je titube en direction de mon avenir. que t'offrir, si ce n'est mon ignorance et mon instabilité ? ton souvenir qui résonne dans mon corps, annonce mon trépas. Tes cris, le contact de tes bras ancré à jamais sous ma peau. Au milieu des autres milliards de babioles étiolés dans ma chambre, il me manque ton berceau. Et je vis au milieu des insomnies et des cauchemars, dont tu es le gardien. Et les regrets me harcèlent même le jour. Comment accepter que je t’ai abandonné par amour ? J’essaye de me rassurer, me faire une raison, comme mère, j’aurai été la pire. On va pas se mentir. Tu aurais même eu honte de m’appeler “maman” ! Alors lentement, à jamais épaulée, et même soutenue. J’apprends. Gravis la périlleuse montagne de l’acceptation. Oui, je n'avais pas d'autres choix. Et j'en suis sincèrement désolée. Pourrais-je un jour me le pardonner ? Et toi, surtout, le pourras-tu ? Alors qui sait. Peut-être un jour sera-t-il l'heur
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