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Soulian Simonet

Soulian Simonet
Un mot, une pensée.
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Un mot, une pensée.
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Soulian Simonet

A

On peut aimer passion le cœur dans les flammes,
Toujours en éruption le grand volcan de l'âme.

On peut aimer petit, un peu, entre deux repas,
Le cœur en catalogue, qui sélectionne les joies.

On peut aimer tordu entre griffes et velours,
je te hais fous le camp! Reviens vite mon amour.

On peut aimer en chevalier , le cœur en armure,
Se satisfaire d’un regard, d'un murmure.

On peut aimer distant, le cœur en solitaire,
Qui cause avec le vent , seul face à la mer.

On peut aimer frileux, le cœur dans des moufles,
Se faire du coin des yeux , des caresses en pantoufles.

On peut aimer western le regard Marlboro,
Un baiser qu'on dégaine, en regardant de haut.

On peut aimer par mots, par kilomètre , de loin,
Le cœur meurtri un jour, par le départ d'un train.

On peut aimer un soir, le cœur en bougie,
La cire qui fond sur le côté d’un lit.

On peut aimer en secret , le cœur en poèmes,
Le papier qui prends feu sous les « je t’aime » .

On peut aimer de tout son être, le cœur qui vibre à l’infinie,
De voir son enfant qui explore la vie.

On aime comme on veut, comme on peut,
Après tout c'est pareil,
le cœur est baigné dans le même soleil.

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Soulian Simonet

                     

Et la plaine qui s’étend,
Ta main dans la mienne,
L’éternité est un instant,
Que souffle sur nous le présent.
Sur la crête de notre amour,
Danse ce qui ne dort pas,
Pour après et toujours,
Être ici, être là bas.
La douceur d’une aurore,
De l’herbe fraîche,
La pensée de ton corps,
Amour, amour, l'on prêche !

Dévalons les collines,
L’ allégresse en collier,
Hume, l’odeur divine,
Des champs aérés.
Dans le vallon de nos étreintes,
Fleurissent des jasmins bleus,
Et des milliers de jacinthes,
Pour nous faire un lit heureux.
La tendresse d’un matin,
Un ruisseau qui s’enhardit,
J’effleure tes seins,
Me voilà, paradis !

Allons songer dans le bosquet,
À l’ombre des noisetiers, s’étendre,
Les iris, les doigts au aguets,
Lèvres prêtent à se rendre.
Sur le talus de nos désir,
Fougères et mousses en draps,
Que paradent et vibrent les rires,
Rien ne nous empêchera.
Le murmure d’une aube,
Les branches qui frissonnent,
Nos cœurs qui minaudent,
Le bonheur en somme !







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