Un rêve sans fin

Du feu, de la fumée, et la vie est retournée
Du flou, des formes, et je ne vois plus que toi dans mes pensées
Nos mots se mélangent, nos mains se confondent et nos corps s'emmêlent
Mon cœur se réchauffe, mes battements s’accélèrent, je te tiens la main de plus en plus fort et...
Toi

Toi et moi dans un rêve sans fin
Main dans la main,
Depuis le sommet d’une colline
On plonge dans l’obscurité en ressentant l’adrénaline
Notre peau transperce l’eau
Nos mains se lâchent , et je te perds dans ce chaos
Je ne te vois plus, je ne te touche plus,
Mais je reste dans le souvenir de t’avoir perdu

Ma tête tourne de plus en plus vite,
Des images de toi se répètent à l’infini
Jusqu'à ce que ce soit le noir complet

Mes paupières s’ouvrent
Une forme mystérieuse me surprend
Une silhouette à jamais gravée dans mon esprit

Tu es enfin là
Enfin ta peau contre la mienne
Ton souffle chaud près du mien
Ton odeur que j’aime bien,
Ton regard sans fin

En haut d’une colline, surplombant la ville,
Je n’ai qu’une chose à te dire
Je t’aime.
Zoe Vom Brocke

Blesse-moi

Tends-moi dans ton piège
Hypnotise-moi de tes yeux insidieux
Tant de spirales me perdant dans un rêve
Qui me transporte vers les cieux

Frappe moi de ton amour le plus profond
Pour me faire tomber dans un sommeil très long

Pousse moi du pont de ma conscience
Je veux perdre l’équilibre et le contrôle de mon être
Pour chuter dans le reflet de mon inconscience
Dans ce néant, lâcher prise et renaître

Enivre mon corps d’adrénaline
Je veux sentir mon coeur palpiter,
mon esprit se vider, je veux me dissocier de la réalité

Me voilà au cœur de la tempête secouant mon âme
Vagues de pensées passionnée et tristesses empoisonnées
dansent autour de moi et m'empêchent de respirer

Sauve moi du noir anéantissant,
Je me suis noyée dans la solitude dévorante
Je veux retomber dans tes bras omnipotents
Et sentir ton coeur tout puissant

Enferme moi au sein d’une douce osmose
Me protégeant de douleur pensive et amertume compulsive
Je veux me sentir revivre au sein d’un monde de plaisirs

Quelles belles illusions, quelle belle utopie
Jeune fille naïve doit s’évader seule du tsunami
l'enfonçant dans l’obscurité des abysses
Amphitrite doit livrer combat pour qu’on en finisse

Grande fille se relève glorieuse
Prêt à poursuivre sa lutte contre les ténèbres de la zone aphotique
Des combats qu'elle racontera au monde par ses paroles mélodieuses

Zoe Vom Brocke

Je t’aime
Jolie fille regarde les dernières cendres s’écrouler de son coeur brûlé
Elle attend la mobylette rouge qui la conduira vers le palais
Tant de rougeur, tant de douleur, la flamme dans ses yeux ne fait que s’élever
Au bord de sa fenêtre, l’astre de la nuit se transforme en un doux rêve hypnotique
Illusions tendres prennent la forme d’un baiser au coeur de la voie lactée
Mélange étrange de souvenirs érotiques, fleur de la nuit est bientôt noyée
Elle attend le garçon à qui elle a promis aimer pour l’éternité
Zoe Vom Brocke

Sous les falaises s'éclipse la muse et ses chimères L'inconnue apparaît toujours dans l’ombre de mes rêves Ni tout à fait la même ni tout à fait une autre Mais je perçois toujours dans la profondeur de ses yeux La lente danse des vagues hypnotiques Qui suivent le rythme des battements de mon coeur Mer sonore et soleil ensanglanté L’inconnue est toujours figée dans la peinture d’une nostalgie passée La dune s’étend jusqu'à la nébulosité des sentiments étrangers L’horizon a longtemps été oublié L’heure de l’enterrement de l’âme humaine a sonné Baiser bleus et sens extasiés Sur les pas d’une mélodie à la tristesse apaisante Nos corps dansent sous l'obscurité bleuâtre des palmiers Envoûtés d’une ivresse de l’amour à la mer , De l’amour en solitaire Je m’enlace dans le mystère qui attire et détruit mon être Qui ne désire que chuter dans l’océan de son âme insondable Mais je retombe tout les matins dans les vestiges de mes rêveries Condamnée à me réveiller dans un corps ayant encore le goût bleu de la nuit Dans un monde entre rêve et réalité J’aimerais y rester à jamais Pour connaître la vérité de l’inconnue de la nuit tombée

Mes paroles poétiques te feront planer sur une mer émotionnelle,
Tu traverseras chaque vague de désir vers la destination de tes rêves
Mon sourire t’invite vers un vagabondage amoureux sans retour,
Ou toi et moi c’est pour toujours

Prend moi la main, nous navigueront sur l’encre noire de mes lettres passionnées
Je t’offrirai mon bateau pour affronter la tempête des affres de l’avenir incertain
Je me laisserai noyer dans les eaux profondes de mes larmes
Pour retrouver les éléments naufragées du fond de mon âme

Je supplie de ne pas m’abandonner dans les eaux maudites
Lâche-moi la main, je ne reviendrais plus dans tes bras
Sacrifice du cœur pour le bonheur de celui qui me l’a fait vivre
Voici le monde dans lequel on vit...

De la fleur d’hibiscus, coule un sang violet Un goût sucré lui rappelant des souvenirs d’enfance mêlant pirogues et pistolets Pendant que la vieille bossa nova joue sur la radio d’été Elle est admirée par le chat orange assis sur le djembé Le soleil bleu éclaire son corps dénudé A chaque pas de danse, les coquillages tranchent la peau de ses orteilles rouge colorés Elle effleure de ses ongles les cadavres luisant des bestioles desséchées Ses larmes coulent sur les cendres de sa cigarette écrasée Dans la tumulte de l’écume blanche des vagues, elle découvre une photographie aux airs familiers L’inconnue de ses rêves flotte dans une marée de rouge au milieu de l’eau azuré Son corps s’enfonce dans le sable transformé en gelée Elle est désormais qu’une coquille vide, parmis tant d’autre, entraînée dans les profondeurs de l’océan violet Zoe Vom Brocke

Errance nocturne d’une âme puisée à la recherche de l’oasis éphémère Les dunes sahéliennes sont marquées d’une traînée de sang infinie Rouge sous les ongles, Rouge sur la lame, ouvertes sont les cicatrices Qui pour résoudre l’énigme du meurtre de son âme? Elle éprouve un calme comme une nuit dans le désert Cadavre nu d’amour est traversé par une brise solidaire L’indolence flotte à la surface de son être Son ombre la poursuit à coups de machette Le cœur du désert abrite sur ses terres la mélancolie du sable Âme desséchée chute dans la cascade des pleurs pour retrouver La mer des passions brûlantes qui ont été noyés Elle éprouve un calme comme une nuit dans les eaux de Nosy-be Jour et nuit à la lumière de sa bougie, elle s’abandonne aux rêveries de ses écrits Submergée par la douloureuse douceur de l’absence, elle supplie “Rejoins moi une nuit dans le désert, pour s'aventurer dans les couches du temps, C’est le voyage dans le vaste de mon inconscient qui t’attend”

Les roses fanent sur le comptoir de ma cuisine Des livres non-lus s’accumulent autour de mon lit J’écris mes pensées à la lumière de la bougie Les poèmes passionnées sont teintés de larmes séchées Qui va écouter mon coeur et remplacer les pétales fanées Il n’y a qu’à mon carnet que je peux livrer mes secrets Il n’y a que dans mes rêves que je me sens dans la réalité

Enivré par la muse enchantée,
Tes lèvres s’ouvrent sur un rêve mouvementé
On court sur des montagnes bleues et des champs orangés
Mais le temps s’écoule si vite dans le précipice de tes yeux mouillés
Ne sois pas attristé mon amour, je reviendrai visiter tes pensées la nuit tombée
Car c’est seulement les paupières fermés, que je peux te regarder dans les yeux
Les yeux fermés, je peux me noyer dans les iris de ce rêve vertigineux
On se perd sur des champs bleus et des montagnes orangées
Je suis amoureuse de ton rêve et non de ta réalité
Ta réalité que j’ai toujours rêvée

Tous les jours nos corps se séparent
Et plus les jours passent, plus ma mémoire de toi divague vers un néant blessant
Tu lâche mon cœur d’ancre dans la mer ou je rame
Il chute comme un suicidaire d’amour chagriné
Pour être enterré dans le cimetière des âmes brisées

Une ivresse nocturne fait danser mon esprit sur le pas d’une tristesse infinie
Chaque mélodie fait divulguer ma pensée vers l’idée de nos corps séparés

Tes dernières paroles planent autour de moi et résonnent dans ce silence détruisant,
Elles ont poignardé mon cœur, saignant, lentement

Jour et nuit mon estomac chute dans le vide d’un puit sans fin
Vers les catacombes de mon cœur ou je m’éteins

Le silence de mon âme à envie d’hurler « Aime moi pour l’éternité »
Dit moi mon amour, est-ce trop demander ?
Zoe Vom Brocke