
Ed Marienz
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de toujours
je ne sais pas où je vais avec cette histoire... une part autobiographique, mes sentiments particuliers. "border line" peut être, au bord de l'être surement...au bord du gouffre je ne sais pas. je ne suis pas ce que j'aurais du être. A-t-on seulement le choix de ce qu'on devient ? Des réponses dans un lieu inattendu, une rencontre. Tout peut il aller mieux ? Serai-je capable d'aller jusqu'au bout ? et....auteur ou acteur ? :) j'écris un peu depuis toujours...sans aller au bout de quoi que ce soit. mon challenge va être de terminer ce récit. comme toujours (et comme tout le monde...) je douterai et aurai envie d'arréter. je compte donc sur un peu d'aide de la part de qui sera prêt à me lire. mes amitiés. ED
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Nuée de flocons
virent et volent vers le plafond
grisé, clair-obscur
puis se posent sur l' armure
las et morne de mon nom
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Défi
En réponse au défi "300 mots" ce portrait d'Elle
petit texte du matin, simple, nu.
petit texte du matin, simple, nu.
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0,001 s :
Je ne voulais pas de cette vie, elle n’avait jamais voulu de moi non plus.
Qui avait voulu un jour de moi ? Mes parents ? Il me détestent je crois. Je ne suis plus que le reflet de leur propre incapacité à se supporter l’un l’autre.
0,243 s :
Je ne suis que le reflet de leur échec à aimer.
Est-ce à cause d’eux que j’ai toujours été un mauvais fils ?
Est-ce ma folie qui a fait d’eux de mauvais parents, éreintés, dissous dans la tragédie, rendus transparents à eux-mêmes ?
0, 371 s :
Qui me pleurera ? Les amis que je n’ai jamais eu ? Les ennemis que je n’ai même pas été capable d’avoir ? Qui aurait pu m’envier, me détester, m’en vouloir ? Je n’ai jamais rien eu.
Quel homme peut mourir seul ? Quel homme le mérite ? Je suis le pire, le moins-homme qui soit surement.
0,487 s :
J’ai bien eu un ami un jour. Il est mort par ma faute a dit mon père. Il est mort noyé. J’avais laissé sa cage ouverte, mon petit rat s’est noyé.
0,998 s :
Qui sera là ? Qui viendra m’enterrer ? je ne sais pas. J’ai souvent rêvé mes propre funérailles. Et à chaque fois, comme maintenant j’ai pleuré.
1,163 s :
Je ne veux pas mourir seul. Papa, Maman s’il vous plait ! s’il vous plait venez. Papa, Maman s’il vous plait pleurez !
1,302 s :
Je suis désolé. Je…je crois que je vous aime, quand même. Vous, pouvez vous me pardonner ?
Sarah !
1, 467 s :
Sarah mon amour, je ne t’ai jamais oubliée.
Si, comment ai-je pu ? Sarah n’aurait-on pas pu reprendre les choses à zéro ?
1,642 s :
Sarah, tu as illuminé ce qu’il me restait d’existence, ce qu’il me restait d’humanité. Tu m’as offert ce reste d’humanité.
1,866 s :
Sarah, si on avait une seule chance de pouvoir tout recommencer. J’efface la souffrance, marions nous, embrassons nous, faisons l’amour. Jouissons l’un de l’autre à jamais.
1,998 s :
Putain, j’ai tout fait foirer. Mon amour aurai-je eu l’occasion de me rattraper ?
Adieu à tous je vous aimais. Il est trop tard maintenant.
Je crois que je ne voulais pas vraiment sauter.
Papa, Maman, je ne veux pas mourir!
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Défi
Il sort du magasin satisfait de ses achats : une échelle télescopique et une paire de jumelles.
L'idée de ce qu'il va pouvoir en faire l'emplit d'un sentiment étrange mêlant peur et intense excitation. Il se revoit enfant allant chiper une poignée de friandises dans la boutique de son oncle. Impression familière que tout le monde le regarde, que tout le monde sait ce qu'il a derrière la tête.
Les battements de son cœur accélèrent à mesure qu'il approche de chez lui.
Leur amplitude augmente.
Il a l'impression que sa poitrine va s'ouvrir sous la force du pulsatile organe, que son cœur va tomber au sol. A quoi ressemblerait il ce cœur se demande-t-il, lui qui ne bat plus pour rien d'autre que l'objet de son désir. Lui qui est mort pour tout le reste.
Il arrive enfin chez lui. Son garage est grand ouvert. Il n'y tient plus. il referme le garage, traverse la pièce et pénètre dans le jardin.
Devant lui, l'insupportable paroi végétale, une haie immense venant sceller l'enclos de sa geôle. Elle est là, derrière.
Que fait-elle ?
Pense-t-elle à lui ?
Le sang bat dans ses veines, dans ses tempes, il a mal. Ses idées sont-elles encore claires ?
Il ne sait plus.
Il sait qu'il faut que cela prenne fin, il n'en peut plus.
Il appuie l'échelle sur la haie, passe la lanière des jumelles autour de son cou. L'ascension est un supplice.
Le vertige.
Le vertige d'arriver en fin au point culminant de son existence. Une appréhension soudaine ... sera-t-elle là ?
Son cœur s'arrête au moment où il l'aperçoit dans ses jumelles, telle que dans ses plus doux rêves. Elle est là toute en chair fine et en blondeur, quasi nue au bord de sa piscine. Seule. Enfermée dans son château doré.
Il est envahi d'une joie profonde...puis d'une grande tristesse au moment où il positionne l'échelle pour redescendre du côté de son amour.
En ce dernier jour, sa vie prend enfin son sens.
Il a toujours vécu pour elle.
Un sourire béat vient inonder son visage.
Il sort son couteau.
"Rejoignons-nous enfin mon amour".
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tentative pour ce petit défi. je me dis souvent qu'ils ne peuvent pas vraiment être comme ça dans la vraie vie....
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Tentative de réponse au défi "la Mort" Qu'aurais-je à lui dire ? Sans doute plus qu'aux mortels....
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qu'aurais-je à dire la dessus ? peut être juste drôle à lire à voix haute. A prendre pour ce que c'est.
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