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So-so

Défi
So-so
Je me décris comme une présence discrète mais constante, plus force intérieure que bruit extérieur. Petite par la taille, peut-être, mais ma pensée prend toute la place dont elle a besoin. Ni maigre ni grosse — je suis exactement ce que je suis. Pleine, vivante, présente. J’ai un petit bidon, quelques boutons qui ne font pas exactement ma beauté, mais qui font partie de moi. Et j’ai appris à aimer ce corps-là. Mes cheveux sont crépus, et je les porte comme une reine porterait sa couronne : sans peur, sans excuse, sans détour. C’est ma façon de dire que je viens de loin, et que j’avance droite. J’aime mes lèvres, ma taille, et cette beauté africaine qui m’habite même quand je doute. Mon prénom signifie étoile. Et même si je ne cherche pas à briller pour qu’on me voie, je souhaite éclairer doucement ceux qui m’approchent. À ma manière. Dans le silence parfois, dans les mots surtout. Je suis timide, mais courageuse. Curieuse, et parfois un peu bête — mais c’est ce qui fait mon charme, je crois. J’apprends à être indulgente avec moi-même, alors je vous demande de l’être aussi. J’aime les histoires où la lumière ne vient pas sans traverser l’ombre. C’est pour ça que j’écris de la dark r
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So-so
Ariel n’a jamais vraiment su où était sa place. Silencieux, observateur, il traverse la vie comme on traverse un rêve trop lourd. Jusqu’au jour où le maire de la ville — charismatique, froid, et bien trop jeune pour ce poste — lui propose un travail. Un simple bureau, quelques dossiers... en apparence.

Mais rien n’est vraiment simple ici.

Entre jeux de pouvoir, silences qui en disent trop, et regards trop longs pour être innocents, Ariel se retrouve pris dans une relation ambiguë, dangereuse, fascinante.

Dans cette ville où chacun semble jouer un rôle, il va devoir choisir : fuir ou plonger.
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So-so
Pourquoi j’écris ceci ?

Je n’écris pas ces lettres parce que je les aime encore.
Non.
Je les ai aimés, c’est vrai. Certains tendrement, d’autres douloureusement.
Mais tout cela est passé.
Ce que je ressens aujourd’hui, c’est autre chose. Une forme de reconnaissance étrange.

Car chacun d’eux, à leur manière — maladroite, cruelle, légère ou sincère —
a laissé une trace en moi.
Ils m’ont brisée parfois.
Ils m’ont fait douter, pleurer, espérer, changer.
Mais surtout…
Ils ont contribué à celle que je suis devenue.
À la femme que j’apprends à aimer.

Alors je leur écris,
non pour raviver les flammes,
mais pour refermer les plaies.

Ce livre est un adieu,
une libération,
une façon de me rendre à moi-même.
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So-so
Titre : Je n’ai pas su la retenire > Ce n’est pas moi qui ai coupé ses ailes. Elles sont tombées toutes seules. Je ne sais plus à qui parler. Tout le monde m’évite. On me laisse seul, dans cette maison trop vide pour un homme seul. Le parquet grince comme si quelque chose passait encore la nuit. Je dors peu. Je rêve souvent. Toujours d’elle. Lily n’était pas comme les autres. Je l’ai su dès la première fois. Il y avait cette paix étrange en elle, une lumière dans ses gestes. Elle ne marchait pas : elle glissait. Elle ne parlait pas : elle chantait à voix basse. On disait qu’elle était née au pied d’un arbre qui n’existe sur aucune carte. Certains la trouvaient étrange. Moi, je la trouvais parfaite. Mais ce genre de lumière, tu sais… ça finit par éblouir. Et moi, j’avais mal aux yeux. Elle voulait découvrir le monde, parler aux gens, s’ouvrir. Travailler même. Je lui ai dit non. C’est qu’ici, les choses sont simples. Une femme reste à la maison. Un homme veille. Mais elle m’a dit qu’elle n’était pas une femme. Pas entièrement. Elle m’a dit qu’un jour, j’allais comprendre. Je crois que c’est à ce moment-là que j’ai commencé à avoir peur. Un soir, je suis allé la chercher à son travai
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