C'est l'histoire d'une fausse bonne idée...

L’espèce humaine colonise progressivement la galaxie et s’installe un peu partout. L’humain est une espèce ingénieuse qui ne sait pas toujours se montrer très agréable envers les autres formes d’intelligence. Elle aurait même un certain don pour se mettre dans le pétrin…

Voici de courts récits plus ou moins directement connectés. L’action se situe dans un futur lointain mais c’est une question de point de vue si l’on considère que le voyage dans le temps est une réalité. Enfin peut-être.
Bonne lecture.
E.

— Comment allez-vous ce matin belle-maman ? — Grrrrrr ! — Merci, bonne journée à vous aussi.

C’est dingue ! Je ne supporte plus cette vie. Même un soir de fête, un jour de joie, de partage, de bonheur… J’attache mon vélo avec les autres et le matin, il a disparu ! Il était pourtant vieux et moche. Je suis dégoûté et je vais devoir rentrer à pied.

File ma petite, mon amie, mon dernier espoir Si je suis monté sur le plus haut rocher ce soir, C’est pour te donner la force, l’énergie, la volonté File, en dépit des vents, des courants, des marées Porte mon message par-delà l’horizon qu’on vienne me sauver Ma vie dépend de toi, sur cette île déserte , y’a plus rien à claper

Elrik le borgne cligna de l’œil. Ses compagnons et lui avaient arpenté les collines pelées du comté de Cral toute la nuit. Pas pour le plaisir oh non ! La recherche des gnomes luisants était sa mission, leur destruction son plaisir. Cette nuit la pluie était tombée dru et comme toujours, cela avait compliqué la tâche des chasseurs. Elrick était déçu et contrarié. Sans enthousiasme, il mordit dans sa cuisse de ptérosaure puis recracha une écaille. Le chasseur ne pouvait s’empêcher de ressasser les événements de la nuit. Alcibiade, son dragon, avait fait preuve d’une mauvaise volonté inhabituelle. Certes cet animal était d’une humeur particulièrement versatile - même pour un dragon bleu - mais tout de même, Elrick allait devoir sévir. Il ne pouvait tolérer de sa monture un comportement qu’il punissait sévèrement chez ses hommes. Soudain Joseph referma son livre. - « J’en ai vraiment plus qu’assez de ces histoires de fantasy. C’est toujours la même chose. Des dragons, des gnomes et des sortilèges. » - « Tu exagères chéri, il y a parfois des princesses. » lui dit aimablement son épouse en tentant de le calmer. - « Mais enfin, tu vois bien ce que je veux dire ! Ces récits sont d’un conv

Ma vie aventureuse à travers de courts billets d'humeur.

Cette année je vais être moins con. C’est important. Je ne sais pas si cela durera plus d’une année car les bonnes résolutions ne s’étendent pas nécessairement au-delà de douze mois. Ce point n’est pas clair. Je vais me renseigner. Pourquoi cesser d’être con ? Bonne question. Après tout être con est un droit et même parfois un devoir. En tout cas, je pense avoir toujours été con, au moins un peu. Évoluer vers moins de connerie est très pratique pour beaucoup de choses. Je vous l'explique plus loin dans le texte. Comment savoir ? Avec le recul, et en me basant sur ce que disent les chroniqueurs vedettes, les influenceurs et autres intellectuels, je réalise que je me suis souvent fourvoyé. Naturellement ces gens sont peut-être cons eux-mêmes mais comment savoir ? La connerie, si elle est quantifiable, n’en est pas moins difficile à objectiver (j’ai lu cela quelque part). Dans le cas qui nous intéresse, si ces personnes étaient connes, cela se saurait. Vous voyez comme je deviens malin ? J’évolue. J’ai commencé à devenir moins con lorsque j’ai réalisé qu’il y a des moyens simples de faire le tri entre les gens très cons, les personnes moyennement connes et les malins. Un malin éclaire

Le jardin Il n’y a qu’à voir le comportement des clients lors des grandes soldes pour s’en rendre compte : des gens sont prêts à tout pour s’emparer de la paire de chaussettes en laine à prix cassé sont capables de tout. Cette image date un peu, mais c’était comme cela avant, lorsqu’il y avait des gens et des soldes. Je ne veux pas casser l’ambiance, mais c’est un fait. Nous sommes dans la mouscaille un point c’est tout. Je suis parfois affreusement direct et je ne sais pas enrober les choses dans un beau papier pour les faire passer en douceur. Alors voilà, on est tous dans la mouscaille parce qu’une maladie inconnue a surgi d’on ne sait où et a dégommé l’essentiel de l’espèce humaine. Dit comme cela, ça manque de poésie, mais c’est clair et factuel. Au début, c’était la panique. Les gens cherchaient de l’aide, n’en trouvaient pas et mourraient en masse. Personne n’était prêt à une épidémie mortelle d’une telle ampleur. Rapidement, des masses de survivants se sont déplacés vers d’hypothétiques zones non contaminées. Non seulement, il s’agissait de rumeurs sans réalité, mais le pire était que comme une partie de ces gens étaient eux-mêmes porteurs de la maladie et que celle-ci atte

— Ernesto, vous êtes viré !

Toute la vie s’accrocher puis disparaître parfois une trace demeure mais jamais pour très longtemps

Souvenirs brumeux d’un homme au sens de l’humour fumeux