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Paul Delauney

Défi
Paul Delauney

—Tu peux pas faire ça, protesta Simon, on va avoir des ennuis
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Défi
Paul Delauney


—Auster, Auster … votre nom me dit quelque chose…
—Brooklyn Follies , ca vous parle ?
—C’est ça… je savais bien que je vous avez déjà vue
—Dites moi combien vous voulez de votre exemplaire ? lui répondit Paul Auster visiblement impatient.
—Exemplaire quasi parfait Monsieur Auster, vous noterez, cher Monsieur, l’absence de pages cornées et l’état parfait de la couverture…
Faussement indifférent, l’auteur Du diable par la queue parcourait des yeux la petite boutique de l’antiquaire.
—George Steiner renchérit le vendeur, est mort l’année dernière, nul doutes que ses écrits vont prendre de la valeur
—Has truth a future? Ecrit en 1978 , 18 pages, votre exemplaire est certes en excellent état , mais soyons sérieux , il n’est pas non plus introuvable...
Ignare, blasphémateur, si tu le veux, tout Paul Auster que tu es, va falloir y mettre le prix
—Juste une question Monsieur Auster, combien d’exemplaires de ce livre avez-vous tenue dans vos mains ?
Kermit… c’est ça… cet idiot de vendeur a la tête de kermit la grenouille
—laissez- moi voir, répondit Auster, au moment ou quelqu’un entré dans la boutique
—Messieurs bonjours, salua le nouvel arrivant.
Nul besoin de se retourner, Auster avez reconnue l’homme à sa voix
—On s’occupe de vous tout de suite, lui adressa le vendeur, qui avec ce sourire forcé, ressembler vraiment a la grenouille du Muppet
—Paul, s’exclama l’homme qui venait de rentré, c’est bien toi ?
—Quelle bonne surprise repliqua Mr Vertigo , Stephen King en personne …oui c’est bien moi, comment vas-tu mon ami ?
—Royal, tout simplement royal s’exclama l’homme a la tête de grenouille, deux grands écrivains, au même moment dans ma modeste boutique.
—Stephen, donne moi ton avis, a combien estime-tu cet ouvrage de Steiner ?
—Totalement hors de prix pour ta petite bourse, plaisanta le maitre de l’horreur
Un silence s’installa dans la petite boutique, King, tourner et retourner le livre dans tous les sens, a ce moment Kermit alias le vendeur ,compris que la partie était perdue pour lui.
—Votre prix sera le miens Monsieur Auster, après tout, peu de boutique du quartier pourront se vanter d’avoir reçut, deux de nos plus grands écrivains actuel, qui plus est, le même jour…
What the fuck fulmina Stephen King intérieurement
XD, oui , a ce moment la ,le visage de Paul Auster ressembler a un smiley géant , il venait d’acquérir un ouvrage qu’il cherchait depuis des mois au nez et a la barbe de son ami Stephen King , car l’inventeur de la solitude , n’était pas dupe , Mr Mercedes était lui aussi venue pour la même raison.
—Yankees / Red sox , j’ai deux places pour le match de ce soir, tu m’accompagne ? demanda King en bon joueur
Zut , je viens de me rendre compte que j’ais un truc sur le feu… je vous abandonne, en espérant vous avoir fait passer un bon moment.
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Paul Delauney



Aussi ingénieux soit-il, Marc devait se résigner, le dossier en cours était bien plus complexe qu’il n’y paraissait, et sa seule opinion ne suffirait pas à démêler cette maudite enquête et l’idée même, de se retrouver une fois de plus sur la touche en cas d’échec, lui était devenue insupportable. Travaillant en solo la plupart du temps, il se rendit à l’évidence, il devait avoir une ultime conversation avec son supérieur direct, avant de prendre une décision, pour lui ,cette histoire de bibelots, ne collait pas, et puis il y avait ces chaussures, retrouvées à une centaine de mètres des lieux, dans une ruelle perpendiculaire à l’artère principale de Castle Rock , non, vraiment, tout cela ne collait pas.

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Paul Delauney


Tapis dans l'obscurité, le jeune avocat avait du mal a le croire, le vieux surf était encore la, tel un totem, entre la vieille brouette et un tabouret sur lesquels de l'encre avait couler, l'ensemble composer un tableau pour le moins grotesque,qu'il aurait du mal a effacer de sa mémoire.
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Paul Delauney

Siracide 18-30 « Ne te laisse pas entraîner par tes désirs et méfie-toi de tes envies »

Jamais une citation de la bible n’aura autant collé a ma situation.
Maître du Monde, les mots et la fonction peuvent faire rêver et fantasmer,mais aujourd’hui ils sont devenus pour moi, synonyme de folie et de cauchemars.
Mon quotidien se résume à devoir gérer l’urbanisme, la propreté des rues,routes, trottoirs, avons nous déjà vue un grand dirigeant sur cette planète faire lui-même ses courses, s’inquiéter de l’approvisionnement en électricité, eau…mon désir de devenir le maître du monde,est aujourd'hui responsable de mon malheur, mais comment pourrait-il en être autrement , je suis le dernier homme sur terre.
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Paul Delauney

Dedans les lémuriens ,dehors en Citroën... je sais, c'est nul ;)
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Paul Delauney


Voilà des heures que j’ai quitté le parc Denali laissant derrière moi une meute affamée, des heures que je traque ma proie, chaque foulée me rapproche un peu plus d’elle, son odeur m’envahit et je sens sa présence ,presque a porté de mes crocs.
Les traces de sang souillant la pureté de la neige, ont disparu, mais je sais la bête blessée, meurtrie dans sa chair, à l’agonie, jetant dans cette course folle à la survie les dernières forces en elle.
À quelques heures d’intervalle, nous avons traversé McKinley Park et elle semble maintenant se diriger vers Tanana valley , peut être dans l’espoir d’y trouver un quelconque refuge, une présence humaine ,mettant fin ,espère telle à cette traque dont l’issue ne fait plus aucun doute.
Dry creek, enfin, la voilà, là devant moi à quelques foulées, elle sent ma présence, se retourne, son expression passe de la souffrance à la terreur, sa course est hasardeuse, sa démarche lourde et maladroite, encore quelques foulées et je suis sur elle, une dernière fois elle se retourne, croise mon regard, trébuche en un hurlement de résignation, il n’y aura pas de lutte, elle abandonne.
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Paul Delauney


Il était là, devant moi, assis derrière son immense bureau, les deux mains enlaçant une tasse à la recherche d’un peu de chaleur ,l’odeur de l’infusion envahissait toute la pièce, caramel, vanille et poivre noir, le mélange me donnait la nausée.
En bon petit soldat, j’écoutais son récit, l’histoire d’une agression violente, dont il avait été le témoin, la peur se lisait sur son visage, il ne dormait plus beaucoup, se réveillant presque chaque nuit dégoulinant de sueur, malgré moi, j’imaginais le tableau…un baleineau échoué sur une plage, chialant la perte de sa maman…une horreur.
Il avait été autrefois mon mentor, un modèle jusqu’à ce jour, ou, en mal d’inspiration je lui rendais un texte publicitaire vantant les mérites d’une quelconque paire de lunettes, soi-disant révolutionnaire. De révolution, il n’y eut que sa réaction, et je garde un souvenir amer, horrible, gênant et fatigant de cette journée.
—Tu ferais mieux d’aller vendre des aspirateurs, avait-il beuglé en me balançant, ma copie au visage.
D’un geste de la main, sans même un regard, il m’avait prié de m’expatrier de son bureau. La tête basse, les larmes au bord des yeux, vaincus par le spectre d’une honte indéfinissable, infligé par ce parangon que je m’étais choisi, j’avais obéis, abdiqué, comme un gosse que l’ont viens de punir, prié de rejoindre sa chambre, et de n’en sortir que pour le repas, naturellement tout le service de l’étage avait assisté à la scène.
Aujourd’hui, je savourais ma vengeance, a l'écouter geindre et pleurniché sur son sort, mon smartphone posé devant moi, sur cet immense bureau, et c’est à peine si je pus dissimulé un sourire narquois, en pensant a l’enceinte bluetooth prés de mon poste de travail, qui diffusée a l’ensemble du personnel les complaintes et chialeries de cet ex-mentor, devenu le temps d’une conversation, poulain perdu sans maman. Et c’est avec le même sourire, mais non dissimulé, pour l’occasion, que je quittais son bureau, adressant un clin d’œil a mes collèges, en me délectant par avance du moment ou, le laxatif pour chevaux versé discrètement dans la tasse de mon ex-mentor, allait avoir un effet dévastateur sur son estomac, le conduisant, nul doute, au pas de course vers les toilettes de l’étage...fermé pour cause de travaux.
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Paul Delauney


Version originale Stephen King
Pendant sept années j’ai attendu, j’ai surveillé. Dolan, je l’ai vu venir. Je l’ai observé lorsqu’il entrait dans les restaurants chics, en smoking, avec à chaque fois une femme différente au bras, et en sandwich entre ses deux gardes du corps. J’ai vu ses cheveux poivre et sel acquérir d’élégants reflets argentés pendant que les miens se contentaient bêtement de tomber et de me laisser chauve comme un œuf. Je l’ai épié à chaque fois qu’il quittait Las Vegas, pour ses pèlerinages réguliers sur la côte Ouest ; j’ai épié à chaque fois son retour. Deux ou trois fois, je l’ai vu, depuis une route de service, tandis qu’il passait sur la US 71, en route pour Los Angeles, dans sa Cadillac DeVille du même gris argenté que ses cheveux. Et je l’ai aussi vu quitter sa maison d’Hollywood, toujours dans la Cadillac grise, pour retourner à Las Vegas, mais pas aussi souvent. Je suis instituteur. Les instituteurs et les gangsters de haute volée ne disposent pas de la même liberté de mouvement ; c’est un fait d’ordre économique contre lequel on ne peut rien.
Plagiat Paul Delauney
Durant sept longues années j’ai patienté, j’ai observé. Dolan, je l’ai vu s’approcher. Je l’ai pisté dans ses moindres mouvements, boites de nuit, restaurants à la mode, comme toujours, tiré a quatre épingles, costume trois pièces, barsalino vissé sur la tête, une conquête différentes a chacune de ses apparitions, et toujours derrière ses talons, deux garde du corps, d’immense colosses, voué corps et âmes a leur maitre.Au cours de mes séances d'espionnage , j’ai vu ses cheveux changer de saison, passant des couleurs chaudes de l’été au gris cendré de l’hiver, au moment ou mon crane, lui, prenait des airs de boule de billard. J’ai guetté chacun de ses voyages partant de Vegas pour la cote ouest, scrutant méticuleusement son retour. A plusieurs reprises, j’ai eu l’occasion de l’observé, à bord de son imposante voiture, d’un gris hivernale, comme la couleur de ses cheveux, moi dissimulé sur une petite route en travaux, lui empruntant l’Highway 71, route quasi inchangée depuis sa construction en 1926.
Durant cette période, j’ai observé ses allée et venue, Vegas-Los Angeles et inverse, toujours a bord de cette immense voiture sortie des chaines de Détroit.
Malgré ma situation, j’ai pu durant ces années étudier son emploi du temps, adaptant mes horaires de travail, à cette surveillance, enviant parfois son statut de gangster et sa liberté de mouvement.
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