"Leurs plus beaux jour" est un récit choral, où un jeune homme à peine majeur débute sa nouvelle vie d'étudiant et de jeune adulte dans une nouvelle ville, simplement accompagné de ses trois meilleurs amis et de ses espoirs pour le futur.
Selon ses choix, ce jeune homme répondant au nom de Donatien verra son avenir prendre différentes tournures.

Ce récit est l'un d'entre eux. Il débute par une rencontre fortuite le premier jour de l'année universitaire d'une jeune femme un peu comme lui, du nom d'Emilie. Naitra alors une relation profonde qui rythmera les prochains mois de Donatien, changeant sa vie à jamais, jusque dans les aspects les plus inattendus de son existence.

Comment te décrirais-tu en quelques mots ?
Curieux, calme, drôle, parfois stoïque, parfois passioné Quel est ton prénom ?
Dorian Où es-tu né(e) ?
A Bondy Quel est ton passe-temps favori ?
Actuellement c'est écrire As-tu des frères et sœurs ? Si oui, combien ?
deux soeurs (une grande et une jumelle) As-tu des animaux de compagnie ?
Non. Mais il y avait des poissons à la maison quand j'étais môme Quelle est ta couleur préférée ?
Le bleu roi Qu'est-ce qui te passionne le plus dans la vie ?
Créer, imaginer, explorer et apprendre As-tu un plat préféré ?
Pas vraiment. Disons que j'ai plusieurs plats favoris Quel est ton film préféré ?
"The fountainhead" (1947) Quelle est ta série préférée ?
Pas trop branché série ici Quelle est ton émission télévisée préférée ?
"Les constructeurs de l'extrême". Je ne regarde plus trop la télé actuellement, mais quand j'étais petit j'adorais cette émission Quel est ton livre préféré ?
"La source vive" de Ayn Rand ("The fountainhead" en VO X) ) Quel est ton auteur / autrice préféré(e) ?
Ce bon vieux Honoré de Balzac Quelles sont tes qualités principales ?
Hm... je dirais la créativité, la patience, le calme, la tolérance et la curiosité Quelles sont tes faiblesses ou tes points à améliorer ?
Un orgeuil parfois mal placé, une tendance à éviter l'inconfort et une grande difficulté à m'ouvrir à autrui Quelle est ta devise ou ta citation préférée ?
"Se résigner, c'est mourir un peu chaque jour" Balzac Préfères-tu le thé ou le café ?
le thé Comment passes-tu tes week-ends ?
C'est très variable. ça peut aller de rester chez soi comme un hermite à mater du sport et jouer aux jeux-vidéo à passer ma vie dehors à flâner et/ou passer du bon temps avec des potes As-tu des talents cachés ?
Je ne pense pas non Qu'est-ce qui t'inspire dans la vie ?
La mienne X)
Sinon l'histoire des Hommes, grands comme petits, est une source de force lorsque je me sent faillir
La nature et ses merveilles également, cela me rappelle la chance d'être en vie et d'avoir la sensibilité pour être émerveillé par ce qui m'entoure Quelle est ta saison préférée ?
L'été. Mais j'ai appris à apprécier chaque saison à sa juste valeur avec le temps Aimes-tu voyager ? Si oui, quelle est ta destination préférée ?
Oui. Souvent je reste en France (coucou les Landes et le Pays Basque) mais je suis tombé amoureux du Portugal Quelle est ta chanson préférée ?
Comme pour la bouffe, j'ai de multiples favoris Préfères-tu les chiens ou les chats ?
Plutôt chat par ici Quelle est la chose la plus précieuse pour toi ?
l'écharppe de mon grand-père Préfères-tu la montagne ou la mer ?
Pourquoi choisir quand on peut profiter de ces deux monstres ? (coucou le Pays Basque et la Guadeloupe) Es-tu plutôt du matin ou du soir ?
du soir. Un peu trop d'ailleurs car ça me rend encore moins du matin X) Aimes-tu cuisiner ? Si oui, quel est ton plat préféré à préparer ?
Oui. Mais je manque bien trop de pratique pour pouvoir répondre à cette seconde question Préfères-tu lire ou regarder des films ?
Lire. Même si récemment je me suis réconcilié avec le cinéma As-tu des projets personnels ou professionnels dont tu es fier(ère) ?
Projet perso : mon roman que je suis actuellement en train d'écrire (Que j'ai commencé à publier ici)
Projet pro : Reussir une réorientation As-tu des croyances ou des valeurs qui te sont chères ?
Si je ne dois ne parler que d'une chose ; c'est que la vie n'a pas de sens en soi, c'est à chacun de nous de parvenir à trouver le sien Préfères-tu le sport ou la lecture ?
J'aime les deux. Mais à choisir je garderais le sport Comment te vois-tu dans 10 ans ?
Patriarche d'une famille heureuse et aimante et concepteur reconnu et respecté Quelles sont tes habitudes matinales ?
Trainer dans le lit quand je peux et tant que je peux. Ensuite petit dej, toilette, choix de tenue, choix de l'équipement puis c'est parti Préfères-tu la ville ou la campagne ?
La ville pour l'animation et l'activité
La campagne pour le calme et le repos Quel est ton parfum de glace préféré ?
Vanille/chocolat. Un des seuls domaine où je suis resté un enfant Comment définis-tu le succès ?
Je le relie au sentiment de complétude. Il est donc propre à chacun As-tu des personnes qui t'inspirent ?
Mon grand-père. Malgré son absence, son exemple demeurera à jamais gravé dans ma mémoire Préfères-tu sortir avec des amis ou rester à la maison ?
Plutôt casanier. Mais je ne refuse jamais une sortie, vu comment elles sont rares As-tu des compétences particulières que peu de gens connaissent ?
En vrai l'écriture. aucun de mes proches ne sont au courant de cette activité Quelle est ta plus grande peur ?
Passer à côté de ma vie et partir sans rien laisser derrière moi Quelle est ta plus grande réussite jusqu'à présent ?
De ne pas avoir sombré malgré toutes les épreuves que j'ai subit Qu'est-ce qui te rend heureux(se) ?
Atteindre mes objectif/accomplir quelque chose de significatif
La reconnaissance, le respect et l'admiration des autres, surtout de ce que j'aime Quelles langues parles-tu ?
Français et anglais. Un peu l'espagnol et le portuguais aussi Quelles sont tes attentes envers l'avenir ?
Que la vie sera de plus en plus âpre et que je dois me préparer à surmontr les difficultés à venir Préfères-tu l'été ou l'hiver ?
Comme dit plus haut, l'été Aimes-tu rencontrer de nouvelles personnes ?
Si elles sont intéressante oui. Sinon non As-tu des habitudes ou des manies particulières ?
Je parle tout seul. Je m'agitte tout seul aussi. J'effectue beaucoup de mouvements nerveux. Je parle trop vite et j'oublie parfois de respirer quand je parle. Quelle est la leçon la plus importante que tu aies apprise dans la vie jusqu'à présent ?
Qu'il ne faut pas espérer moins d'épreuves à surmonter mais chercher à obtenir des épaules plus larges
Merci pour ce défi, c'était sympa :)

Un passage d'un de mes livres préférés m'a grandement aidé à relever ce défi.

Un défi bien plus complexe que je ne le pensais. En tout cas il m'a poussé à la réflexion. Rien que pour cela, merci d'avoir posé cette question.

Une simple histoire de vacances qui tournent mal

Une petite histoire tenant sur une feuille A4

Une première journée de vacance au Portugal, mais rien ne se déroule comme prévu.

L’heure d’hiver venait d’être passé il y avait quelques jours déjà. La météo ne faisait qu’à sa tête, les nuits commençaient à dominer les jours et les dernières douceurs de l’été s’évanouissaient avec panache et dignité.


Au milieu d’une flore colorée et balayé d’un vent frais et léger, un jeune homme flânait. Le temps ne lui manquait pas, aucune obligation ne le contraignait réellement, si bien que, pas une seule fois, il n’avait regardé sa montre. Débusquer des écureuils craintifs et des lièvres fugaces l’intéressait bien davantage. Quoi de plus normal, voilà des mois qu’il ne s’était pas adonné à ce bonheur simple.

Durant sa marche, il repensait à son obsession du moment : le Temps. Qu’il pouvait défiler vite ! la première fois qu’il l’avait réalisé, c’était environ huit ans auparavant. Encore au lycée, la vie d’adulte demeurait lointaine, le monde restait encore bien portant et l’avenir conservait toutes ses promesses. Rendu en 2024, la France avait gagné une nouvelle coupe du Monde, les jeux Olympiques de Paris étaient derrière lui et il avait traversé une pandémie, de celles immortalisées dans les livres d’histoires. Il repensait à l’Histoire qui s’écrivait tout autour de lui, un sourire aux lèvres, avant de se laisser gagner par la mélancolie. Seul le mot « décevant » restait à la fin de cette rétrospective.


Après tout, il ne restait qu’un spectateur de la marche du monde, comme l’immense majorité des gens qu’il connaissait. Mais le bât blessait ailleurs, ou plutôt en lui. Il se souvenait d’une conviction qu’il avait gagné peu après ses quinze ans : que dix ans plus tard, il deviendrait une version « stylée » de lui-même. Plus grand, plus beau, plus sûr de lui, … en somme, un lui en mieux.


Voilà environ deux mois que la date de ses vingt-cinq printemps était passé. Rendu où il était arrivé, une profonde tristesse le gagna. En réalité, elle revenait simplement le submerger, le jeune homme la couvait depuis quelques années déjà. Depuis ses vingt ans, sa vie ressemblait à une guerre sans fin, ponctué que trop rarement par des trêves. Adepte de philosophie, il décrivait ce chapitre de sa vie comme le « désenchantement du monde ». Il se reconnaissait, à son grand déplaisir, dans le personnage de Lucien dans « Illusions perdues ». Le jeune homme partageait avec lui sa sensibilité, son charme et ses rêves de gloires à la seule force de ses talents, ainsi que l’admiration de ses proches. C’était toutefois dans le pire que le parallèle devenait douloureux : la naïveté, la facilité, l’orgueil et surtout la vanité annonçaient sa future chute, qui avec du recul paraissait évidente. Comme Lucien, le jeune homme avait menti, trahi, déçu, perdu son temps, gâché ses talents, eu le cœur brisé ; été ridicule, pathétique, mauvais parfois ; perdu ses rêves, des amis, des opportunités. Comble de l’ironie, il avait côtoyé la mort de près en se pensant plus fort que la vie, comme son alter ego. Sa convalescence l’avait éloigné de tout durant plusieurs mois. Seul devant le fait accompli, il n’avait pu que conclure ceci : après un quart de siècle, hormis le compte en banque, rien ne marchait droit dans sa vie. Le pire dans tout cela : presque tout était sa faute.

Baigné dans l’éclat du soleil d’automne, le jeune homme retrouvait du plaisir dans presque tout, ces petits riens témoignaient de son existence. Cette dernière était devenue vinaigrée toutefois. Les médecins qu’il avait croisés lui parlaient presque de « miracle », mais lui ne retenait que « l’amertume ». Pendant qu’il pataugeait dans sa choucroute, son entourage avait avancé. Beaucoup avaient embrassé leur vie d’adulte, tandis que lui dépendait encore de ses parents.


L’hiver approchait, lentement. Le jeune homme craignait qu’il ne durât une éternité. Il s’efforçait de se convaincre que son heure viendrait un jour, mais il redoutait que seul l’aigreur ne survécût dans son cœur à l’arrivée du printemps.

Le soleil disparaissait, le jeune homme regagna son foyer. Encore une fois, il s’endormait, amer, comme les autres soirs d’octobre.