l'âme solitaire, Cherche un endroit Un endroit tranquille, sans bruit, sans brouhaha Un lieu, où prime le silence, la paix Sans résonance Qu'il pleuve, qu'il vente Une immensité dégagée et libre, Pour laisser place À l'imaginaire, à la passion intérieure Aux sensations fugaces Pouvoir se délecter, De ce moment de bien-être De solitude, tant mérité Tant attendu Un horizon de rien, De tout De vide, évasif Se mouvoir à travers le vent, À travers le temps... Inspirer, expirer la vie, S'aimer, S'apprivoiser, Ne faire qu'un avec le monde, Avec soi-même Ne faire qu'un avec l'océan Le plaisir d'être Omniprésent, Entendu, confondu Aux abonnés absents...

C'est le nouvel an Le premier jour de Janvier L'hiver commence C'est le nouvel an Le champagne a coulé Lendemain vané C'est le nouvel an Paix et amour sur tous les Humains réunis C'est le nouvel an Les flûtes ont fredonner Sous les doigts amusés

Aujourd'hui, 6 septembre 2023, date à laquelle je suis née, il y a maintenant 44 ans, je remercie la vie, je remercie d'être en ce monde, malgré toutes les épreuves parfois difficiles à surmonter...
Je décides qu à partir de ce jour et jusqu'à ce que je ne puisse plus le faire, j écrirai un Haïku par jour, un Haïku par jour pour apporter l'énergie, la persévérance, la force, la paix dans mon esprit... et les partager avec vous lecteurs, chaque Haïku peut parler intérieurement à chacun d'entre nous de bien des manières...
Je souhaite me tenir longtemps dans cet objectif de réparation intérieur... Merci à vous tous.
Chacha.

Parfois, je le suit, je le vois Je plonge avec lui, il décide de tout C'est lui le roi Des ombres et des ténèbres, pourtant Si je refuse, Qui m'entendra ? Le tourbillon de l'ennui, sombre et gris de la dépression, L'âme en peine, prise dans un étau, Serrée, étouffée par les mots incompris débités par les faux-semblants, les faux-amis qui vous rentrent en dedans Ils sortent, fusent et hurlent, L'inconscient, le seul au présent à ce moment étant incorrigible, ignorant les pensées sinistres, qui traversent mon corps et mon esprit Je me débats, épuisée par le poids de ma douleur, sans culpabilité, sans peur C'est dans ma tête, mon intérieur Dans l'obscurité de mon moi tourmenté, Cherchant désespérément une échappatoire, La liberté, me semble hors de portée, lointaine et illusoire Chaque jour, dès l'aube, un combat se crée contre mes démons, ses paroles, ses pensées, non invitées À loger sur mon territoire délimité Chaque nuit, une descente incontrôlée, une vie vers les enfers programmée Et je me demande, si un jour, je serai libérée, De ce tourment qui consume mon être, en toute impunité...

Peinture, Le Suicidé, tableau peint par Édouard Manet entre 1877 et 1881.

1. Comment te décrirais-tu en quelques mots ? Réservée, passionnée, rêveuse, timide et pourtant avec beaucoup d'humour... 2. Quel est ton prénom ? J'utilise un pseudonyme, on m'appelle Charlotte, Chacha pour ceux qui me lisent... 3. Où es-tu né(e)? Quelques part en Bretagne 4. Quel est ton passe-temps favori ? Lire, écrire, penser et rêvasser 5. As-tu des frères et sœurs? Si oui, combien ? Une fratrie de quatre... 6. As-tu des animaux de compagnie ? Un chat, il s'appelle Lechat d'ailleurs, impossible de lui attribuer un prénom, mais il répond toujours à Lechat, il à choisi 7. Quelle est ta couleur préférée ? Le vert , la couleur pour moi la plus belle, la plus apaisante pour mon esprit 8. Qu'est-ce qui te passionne le plus dans la vie ? L'évolution du monde, toujours chercher l'origine de celui-ci et l'imaginer quand nous ne serons plus là... Pas brillant parfois 9. As-tu un plat préféré ? Pas spécialement, j'aime les plats riche, bien riche, je ne mange qu'en hiver ... 10. Quel est ton film préféré ? Un film, parmi tant d'autres, mais celui-ci, me touche et me charme tout particulièrement : Sur la route de Maddison 11. Quelle est ta série préférée ? Je peux regarder plusieurs épis

Face à l'amer...

J'ai décidé de recommencer le défi, bonne lecture ;-)

Face à l'amer, face à la mer La mer nature, la terre... Explosion d'aventures... Poétesse, cruelle, merveille du monde exponentielle... Douceur d'âme, vague profonde, tempête féroce, vague à l'âme... Un monde magistral des profondeurs de l'océan, de l'espace, l'univers en deux temps...

Les prairies verdoyantes, en pleine floraison, sous le doux soleil de printemps éclosent à foison Un parfum vanillé traverse le pays d'Est en Ouest, Glissant doucement de fleur en fleur, porté par le vent, jusqu'à la mer, l'océan Emportant avec lui, le musc frais de l'hiver, fusionnant avec l'air printanier, d'un seul geste et fier Le mistral, balayant avec grâce, l'invisible Laisse sur le pas de la porte, une note envoûtante et fleuris, une mélodie qui réconforte, comme dans des doux satins de lit... Les fleurs s'épanouissent, éveillent les sens, les multiplient. Coquelicots, pâquerettes, les akhènes des pissenlits soufflés par le vent, flottent au dessus des champs, au milieu des blés Portent une note musicale et florale, douce et enchantée Le ciel bleu, azuré, nu de nuages, laisse apercevoir les oiseaux, les étourneaux, s'envoler en nuées, annonçant un heureux présage Dans ce jardin sauvage, baigné de couleurs et de parfums, Éclosent les promesses, les pétales pendant de longs jours et sans fin.

Enfermée, noircie Dans cette enveloppe Qu'elle refuse, nie Enfermée, Cloîtrée Dans ce corps, prisonnière La douleur hurle Enfermée, reclue Enchaînée, l'âme se meurt Possédée, elle tue Enfermée, murée Par le diable, satané Le cri, s'expulse !

Défi
Une version courte
Une version revisitée

Cocotte D'ici ou d'ailleurs... D'aujourď'hui, hier ou demain... Cocotte un jour, Cocotte toujours... Cocotte qui parle, qui braille, Qui brille et qui s' éparpille... Au milieu du temps, au milieu des gens, qui s'ennivre nez au vent... Cocotte qui lis, Cocotte qui fuis, Au saut du lit avec ou sans mépris, Un coeur, Une âme blessée... Que seul un ange, à su sauver... Cocotte qui aime, qui adore et qui vénère les mots sans sanglots, les bons, les mauvais, les plus beaux... Cocotte au grand coeur, dévouée à l'amour, à l'âme sœur avec ou sans peurs... Cocotte qui pleurs son dur labeur, ses yeux, sa bouche, ses cheveux sonnent comme un saulepleureur ... Cocotte sourit, Cocotte polie... Cocotte jolie. C.