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Virgoh-Vertigo

Virgoh-Vertigo
Une troupe d'hommes sales et épuisés se présente aux portes du Chram d'Apourna. Malgré la méfiance que les étrangers inspirent à ses adeptes, le Grand Qalam décide de les accueillir, persuadés que ces hommes portent quelque chose d'exceptionnel sur leurs épaules. Mais quoi ? Personne ne semble capable d'y répondre, pas même le dieu protecteur.

Le Chemin de la Lumière prend place dans une vaste région secouée par les intrigues, révoltes, guerres entre Etats mais aussi entre frères et sœurs. Ce monde, en parallèle, est aussi le terrain sur lequel des Hommes tissent entre eux des liens indéfectibles et entrent fréquemment en communication avec leurs dieux. Un monde en pleine mutation, à la fin d'une ère et aux balbutiements d'une nouvelle.
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Virgoh-Vertigo
Les places sont chères, dans la ville la plus prisée du monde. Jiēshòu en est consciente et vend son corps chaque jour pour continuer à vivre dans cet amas d'immeubles immaculés, situé à l'écart du monde. 

Un événement dramatique remet cependant en question la possibilité pour Jiēshòu de poursuivre sa vie dans cette utopie céleste. 

De révélations en révélations, elle découvrira la vraie nature de ce paradis et jouera un rôle décisif dans son avenir.
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Virgoh-Vertigo
Dimanche, 10h58. Une brise fraîche me caressait le visage, alors que je m’occupais de vérifier pour la dernière fois le chargement de mon arme. Des craquètements de cigognes entrecoupèrent les bruits de chargeurs et de crosses. Le Boulevard et le ciel rosé restaient plongés dans un calme absolu. Une large foule, à l'intérieur de la forteresse, attendait le début du rituel. 10h59. Le chargé de cérémonie commença son discours d'accueil. “Frères et sœurs qui êtes venus en ce lieu, remercions avant toute chose le Grand Cosmos pour nous avoir permis de passer une semaine supplémentaire en ce monde. N’oublions pas l’accueil formidable qui nous a été réservé par les Humains, espèce civilisée parmi les civilisés de la galaxie…” 11h01. Deux minutes de la Plénitude. La forteresse se mura dans la prière. Hellas, trépignant d’impatience, pointa le canon de son fusil vers la porte. 11h03. Début de la question du jour, à savoir : "Comment vivre une vie morale dans un monde où l'égarement est partout ?" Je mis la porte en joue. 11h04. Accélération démentielle de mon rythme cardiaque. Je pris réellement conscience, à ce moment-là, qu’il serait impossible de retourner en arrière après une telle jou
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Virgoh-Vertigo
Nikola, jeune habitant de la Nouvelle-Montpellier, une colonie placée sur la Lune, se retrouve une fois de plus puni. Tandis qu'il s'attèle à recopier les lignes qui lui sont imposées, des événements étranges prennent place dans cette ville jusque là sans Histoire.


Nouvelle écrite dans le cadre du concours Joël Champetier, proposé par la revue Solaris. Merci aux retours des personnes qui m'ont aidé à faire de cette histoire ce qu'elle est.
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Virgoh-Vertigo
Ça fait déjà plusieurs mois que je suis ici. Au début j'avais peur de ce qui pourrait m'arriver, des traitements qu'ils auraient pu m'infliger (après tout, j'en ai quand même flingué plusieurs d'entre eux). Une journée est passée, puis deux, puis une semaine, un mois, et en voilà sept aujourd'hui, sans que j'aie à subir aucun de ces interrogatoires dont tout le monde avait peur. Je pense pas que ça arrivera, pour être honnête. A moins qu'ils soient bien plus patients que nous. Peut-être qu'en me faisant poireauter comme ça, ils espèrent que je vais baisser ma garde, ce qui rendra la torture encore plus douloureuse, puisqu'inattendue.
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Virgoh-Vertigo
[Ce récit fait directement suite à "Les Voies du Programme...". Je vous conseille vivement de le lire avant, sinon vous risquez de ne pas bien comprendre cette nouvelle-ci !]

La matinée avait été gaie ce jour-là. Les préparatifs étaient quasiment prêts. Il ne restait plus que quelques chaises et banderoles de fleurs à disposer. La Colonie toute entière transpirait la fête, les regards échangés ne juraient que par une chose : la Célébration. Cette fois-là correspondait à un symbole fort: elle marquait la vingtième année d’existence de notre Colonie, fondée par Lucius et les premiers fidèles (Paix et Gloire leur soient promises). Pour ma part, j’étais né le 19 Germinal de l’an 13 après la fondation de la Colonie. A l’époque, le Forgeron avait choisi de m’appeler Zékiel, sans raison apparente.
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Défi
Virgoh-Vertigo
Les meilleurs souvenirs de mon enfance sont associés à l'immense jardin que l'on partageait avec mes voisins et à la forêt qui était à deux pas de là où nous vivions. Je me rappelle l'odeur de l'herbe grasse, gorgée de rosée, et des innombrables animaux avec lesquels nous vivions. Je me rappelle le jour où ma mère a décidé d'adopter un bouc nain d'une gentillesse absolue et d'un caractère en or (très comparable à celui d'un chien sur bien des aspects). Je me rappelle tous ces chats qui parcouraient la maison et les espaces autour... Du jour où, en tant que cadeau de Noël, ma soeur et moi avions eu un poney qui, après une petite phase d'appréhension, s'était avéré très sympathique (même si j'ai toujours eu ma préférence pour le bouc et le colley que nous avions). Je me rappelle ces promenades dans la forêt où, accompagnés du bouc, du poney, de plusieurs chiens et, parfois, de certains chats, nous arrivions dans une clairière digne d'un roman arthurien. Aucun animal n'avait besoin d'être attaché. Un peu plus loin dans la forêt, il y avait une maison abandonnée depuis au moins vingt ou trente ans. Je me rappelle parfaitement le jour où nous l'avions explorée avec mon oncle et où j'éta
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Virgoh-Vertigo
Mes partisans, électrisés par mon discours, ont fait jaillir leurs applaudissements dès que j’ai abaissé ma voix. Les claps ont échauffé mes oreilles et mon cœur, au sens figuré comme littéral. J’ai serré quelques mains en quittant l’estrade. A mon passage, les gens ont affiché une admiration à s’en tordre le visage.

Je dois dire que je n’ai jamais été un homme de la foule, aussi bizarre que cela puisse paraître. « Les hommes politiques ont forcément un égo surdimensionné qu’ils cherchent à combler par le pouvoir » ; voilà ce que j’ai longuement entendu dans ma jeunesse. Ça se vérifie dans la plupart des cas, c’est vrai. Pas dans le mien.
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Il devait bien être 23 heures quand ils m’ont terminé. Dans leur silence de plomb, les bras de l’usine avaient certainement travaillé toute la journée à nous construire, moi et les autres. L’entrepôt était resté calme malgré les mouvements incessants des vis et des bras qui s’agitaient dans tous les sens. Dehors, la nuit avait déjà tout avalé. Lorsqu’a été activée la mise en marche de mon moteur, je dois avouer que ça m’a fait une drôle de sensation. Des picotements qui vous traversent le long des câbleurs et des vertèbres, un picotement au niveau des diodes oculaires, et... vous voilà en vie.
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Yohann Serville, employé de la Corporation, voit les jours défiler, indissociables les uns des autres. Et puis, un jour, les Cailloux viennent se coincer dans cet engrenage trop bien huilé.

Premier récit de la série de "La Cité Divine"
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"Deux cents piastres le kilo de belles pommes de terre ! Deux cents ! Deux cents ! Venez voir !" beuglai-je à travers la foule qui étouffait la rue. Une petite femme encapuchonnée s'approcha de mon comptoir, la main tremblotante. "Cent soixante ! Je vous prends deux kilos et vous donnerai trois cents vingt ! supplia-t-elle. Son capuchon, une fois retiré, dévoilait un visage creusé par les rides et serti d'yeux d'une jeunesse encore éclatante. - Pas possible, j'ai des marges à... - S'il vous plaît, monsieur. J'ai deux enfants et n'ai presque plus rien pour les nourrir... Et puis, il n'y a plus rien à manger..." La femme disait vrai. Le matin même, la voix graveleuse du président était sortie de toutes les colonnes de la ville et avait déclaré l'urgence alimentaire ; comme tous les ans à cette période, en somme. Ayant bien réfléchi au sujet, il me paraissait évident que ce n'était pas à moi et mon petit commerce de payer l'incompétence du gouvernement. Après tout, il me fallait tout de même remplir ma propre assiette, le soir. À vendre des kilos de pommes de terre pour cent soixante piastres à peine, qui deviendraient cent quarante puis cent vingt, si je cédais aux tentatives de marc
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Personne n’arrivait à se rappeler pourquoi cette guerre avait commencé. Ni les régiments de chair à canon -dont je faisais partie-, ni les officiers de cavalerie, ni les tirailleurs; je me demandais même si le Roi savait pourquoi le conflit avait été déclenché. Rien n’avait de sens dans cette histoire.
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