
Caramel Bleu
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L'imagination du chien Newton est mon projet en cours. On y suit le chien Newton dont l'imagination est débordante et va concrètement déborder.
Pour le moment, je ne poste pas tant pour vous proposer cette histoire que pour me faire corriger et récolter des premiers avis quant à la qualité générale de la narration. Aussi attendez-vous à ne trouver ici que des segments désordonnés ; toutefois, je m'arrange pour que ceux-ci aient une valeur propre et puissent intéresser le lecteur en tant que textes indépendants (Alors ne partez pas trop vite).
Pour le moment, je ne poste pas tant pour vous proposer cette histoire que pour me faire corriger et récolter des premiers avis quant à la qualité générale de la narration. Aussi attendez-vous à ne trouver ici que des segments désordonnés ; toutefois, je m'arrange pour que ceux-ci aient une valeur propre et puissent intéresser le lecteur en tant que textes indépendants (Alors ne partez pas trop vite).
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Je suis ponctué de mes lubies
Et là je veux parler bulgare
C'est comme un goût de lullabies
Sur un piano d'aérogare
À la portée des attractions
Je joue mes courtoisies d'acteur
Paris-Sofia en hydravion
Sur un fond vert d'accords mineurs
Ça me rapprocherait d'Athènes
Et je pourrais mythologier
Un peu plus près de cette antenne
Où vont les glyphes pour bander
Mon arc ou ma géographie
Aux yeux frappés de balançoire
Je louche jusqu'à Varsovie
Depuis Plovdiv au beurre noir
Ça m'éloignerait des igloos
Pratique au temps de Koleda
Je crains que des pingouins partout
Dévoient les rennes du papa
Ces rennes sont si doux au cœur
Qu'on les dérobe au chaud du soir
Que l'on rançonne le chauffeur
"La Bulgarie ou Fringant part !"
Je suis con mais la Laponie
Se réduit sous les plombs bavards
Pétés ou tirés -- j'y vois tchi --
Dans mon cervidé cerveau par
Un flingue à langue en érection
Pour n'avoir pas un traîneau veuf
Dévulgarisez mes bonbons
Bulgarisez-les de mots neufs
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Les petits garçons, les petites filles,
Les Jacques-a-rien-dit, les jolies Bonnie,
Qui se démaquillent, brillant dans la nuit
Des vraies Pride,
Les beaux Nicolas, forts comme des billes,
Les Belles Marie, les fleurs ou brindilles,
Du corps des familles, toutes tous ont ri
d'Irène Clyde.
Que penserait donc l'enfant de Saint-Ex
Du sexe sous cloche et néocodex
WithNoSide ?
Du satellité branleur ambidextre
À lune de chatte, aux néants connexes ?
D'Irène Clyde ?
Les rois de mystère, les princes sans fin,
Les fées nourricières leur donnant le bain,
Les amours gardiens sauvant de l'oubli
Les vraies Pride,
Les Némo rêveurs, les brins d'acier rose,
Les homos sensés, chaque jolie chose,
Au loin du pont d'Oz, toutes tous ont ri
d'Irène Clyde.
Que penserait donc le McCallister
Du non-sexe laid des cambrivioleurs
OffTheRide ?
De l'avion manqué, des cerveaux manqueurs ?
Rirait-il au nez bandit des prêcheurs
D'Irène Clyde ?
Les petits garçons, les petites filles,
Les Jacques-a-rien-dit, les jolies Bonnie,
Qui se démaquillent, brillant dans la nuit
Des vraies Pride,
Les beaux Nicolas, forts comme des billes,
Les Belles Marie, les fleurs ou brindilles,
Du corps des familles, toutes tous ont ri
d'Irène Clyde.
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Ton visage... je le reçois partout. Dans les méandres de la matière, dans les cratères de la pensée, dans les néons d'autres que toi sous leurs paroles suspendues. Que pourras-tu dire quand tu voudras parler ? Qu'elle fut importante, cette perte de repères sous le pays de ton visage ? Fut-elle importante ? restais-je un repère ? Ou ne suis-je qu'un oubli longeant sa nuit statuaire ? Je voudrais que mon pas soit violence, violence de jour éclatant ; de mes rayons martelés j'écraserai l'égrégore de tes rancœurs, car elles n'ont pas de poids dans le réel, et tu perdras le destinataire de tes illusions, tu seras toi-même au bout du fil et peut-être m'inviteras-tu... dans la conversation.
Si ton hypnose ensommeille et t'a volé dans les plumes
J'ai l'impression que t'es voilé d'étrange protologie
Si je veux nous ensoĺeiller parler aux gens d'écume
Suis-je coupable de voix et d'être anges aux mots commis ?
Ton visage, je le vois partout, par dessus tout. Je lui parle comme on se parle à soi-même, j'y remplis mes crevasses. J'y change mes cernes en ballons de paupières inférieures, tout regonflés de bonne humeur. Pour le moment rien ne va mais ce n'est pas grave, ça va. Je me communique à l'incommunication dans laquelle se traversent tes lignes d'informule, et cela dessine mon visage tracassé sur ton visage perdu, faussement perdu. Tout ce que tu crois ce n'est rien, ça ne dit rien. C'est un impossible qui balbutie. Ça ne tient pas à demain, à demain. Tu ne tiens pas à demain... À demain.
Si ton hypnose ensommeille et t'a volé dans les plumes
J'ai l'impression que t'es voilé d'étrange protologie
Si je veux nous ensoĺeiller parler aux gens d'écume
Suis-je coupable de voix et d'être anges aux mots commis ?
Ton visage, je le vois comme un renfort de vérité, un reflet pour m'aider, t'aider, je l'entends, j'en embrasse les pommettes en tambours de tribus millénaires, les joues qui pulsent comme des instruments inconnus, je m'ouvre dans l'enfermement de ses notes et, pour nous et le monde entier, le monde ancien le monde nouveau, j'en perçois la musique.
Si ton visage pourtant fait silence, j'entends qu'il est empli de ce silence qui dit, au présent passé de l'un parfait, du jamais tu, que ton visage dit ce qu'il ne dit plus. Car ce ne sont pas que les mots qui font silence, ce sont les yeux qui crient ; alors regarde, et écoute, comme on peut jouer avec les mots, comme on peut se rendre à la vie.
Si ton hypnose ensommeille et t'a volé dans les plumes
J'ai l'impression que t'es voilé d'étrange protologie
Si je veux nous ensoĺeiller parler aux gens d'écume
Suis-je coupable de voix et d'être anges aux mots commis ?
Ton visage, il n'est coupable de rien du tout, sinon coupable d'être beau, aussi de dire beaucoup. Ton visage, ton visage, il n'est coupable de rien du tout, sinon coupable d'être beau, aussi de dire beaucoup.
Ton visage, il n'est coupable de rien du tout, sinon coupable d'être beau, aussi de dire beaucoup. Ton visage, ton visage, il n'est coupable de rien du tout, sinon coupable d'être beau, aussi de dire beaucoup.
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Dieu que tes notes sont belles
Au travers de mon traversin
Tu me rendrais presque immortel
À jouer si fort et jamais loin
J'en suis pantois Ça sonne bien
J'entends pleurer la reine abeille
Champignonner deux trois tsointsoin
Tintitanner tes tintintin
Ah ouais tu es meilleur que tout,
Que Kanye Que Toadofski
Mékékidit ? mékiléfou !
Et pourquoi pas René Aubry ?
Tu es gigadur de la feuille
Dur comme un lit de Magmatoad
Se confronter à tes écueils
C'est s'étêter le MacLeod
Non je plaisante tu joues bien
Sûr que je suis un plaisantin
Un rimeur à rime putain
Pour t'écouter dis c'est combien ?
J'ai des insectes de verlan
Qui font l'amour dans mes pantins
Je t'en prie ne prends pas de gants
Transforme mon crâne en essaim
Ah ouais tu es meilleur que tout,
Que Kanye Que Toadofski
Mékékidit ? mékiléfou !
Et pourquoi pas René Aubry ?
Tu es gigadur de la feuille
Dur comme un lit de Magmatoad
Se confronter à tes écueils
C'est s'étêter le MacLeod
Non je plaisante tu joues bien
Sûr que je suis un plaisantin
Un rimeur à rime putain
Pour t'écouter dis c'est combien ?
Non je plaisante tu joues bien
Sûr que je suis un plaisantin
Un frimeur un Tim à purin
Pour m'écourter dis c'est combien ?
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Je n'ai pas le temps de peindre ton visage
Et la vie me le peint comme il se pourra
Pas plus je n'ai le cran de me faire à nos âges
Se voir est un non-dit c'est rester aux abois
À quoi bon croire au vent parfaire nos bagages
Dépêtrer nos regards de leurs fumées de voix
On n'a rien simulé. On a goûté L'orage
On l'a laissé jaillir et foudroyer nos bois
Mais je t'aime au-delà de ce ventre en colère
Où comprendre défie tes mensonges à toi
On se sait dans le sang quand d'un landau de terre
Au miroir on demande : "qu'est-ce que tu crois ?"
Nous ne transcendons rien Bizarrement ça va
Nous pouvons rester peu dans l'élan de plusieurs
On joue avec les singes et l'on rétroprojette
Autant de singeries que l'acceptent les heures
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Hey moi voisin mon moi d'avant
Lumière d'ombre oh mon prochain
Chercheur des maîtres de tout temps
S'en va rater les chats errants
Mais dans la rue que l'on est bien
Chacun s'y sent petit et grand
Sous la gouttière incidemment
Par les ados puces de chiens
Passe Marie dépucelant
Nos vies de rien c'est BlablaLand
Et si t'abondes je reviens
Dézombifier les cœurs vaillants
Hey sois ravin sois qui descend
L'air et les trombes d'eau sans fin
Remplis ton être et monte aux vents
Des carrefours des rêvassants
Crucifiés là Tu sais le vin
Qui de leurs mains s'écoule tant
L'eau s'y bétonne On s'en défend
Je voudrais me coudre à ta main
Mais tu te crois l'homme saignant
L'homme sauvé L'âme sauvant
La rue t'effleure pourtant bien
La rue m'est fleuve et sait comment
Sous la gouttière incidemment
Par les ados puces de chiens
Passe Marie dépucelant
Nos vies de rien.
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