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Jeannemrq13

Jeannemrq13
Je pensais que le retrouver serait une bonne chose mais je me trompais lourdement. C’était un matin de janvier, j’errais comme d’habitude dans les rues de mon village. Il faisait froid mais je m’en fichais, je n’avais rien d’autre à faire de toute façon. J’avais arrêté les cours et ne pouvais pas reprendre avant la fin de l’année. Ça aussi, je m’en fichais, mes parents étaient morts il y avait un an et ma tante me gonflait. Alors je passais mon temps à flâner, incapable de réfléchir. Les médecins disaient que c’était à cause du deuil mais ça n’avait plus rien à voir. J’avais reçu un coup de fil d’un hôpital pas très loin, il y avait environ un mois. On me disait que j’étais le numéro à appeler d’un ami que je n’avais pas vu depuis plus de trois ans, Paul, il était dans le coma et souffrait de graves fractures à la suite d’un accident. Je pensais à lui quand on m’appela : -Allô ? -Bonjour Monsieur. Je suis le docteur Golan et j’appelle pour vous informer que votre ami s’est réveillé. -Merci Monsieur. Je passerais le voir. Au revoir, bonne journée. -Bonne journée également. Sur ce, je raccrochai et repris ma marche en regardant les vitrines. Je ne réalisai que quelques instants plus
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Jeannemrq13
Tristan reçoit une console de jeu géniale pour son anniversaire: elle permet de se plonger dans la peau de son personnage...
Tristan et son cousin ne s’attendaient pas être autant plongé dans ce jeu.
Vont-ils réussirent à en sortir?

Moi je vais détaillé les aventures de Tristan et @gby13@ celle de son cousin
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Jeannemrq13
Matthieu un garçon de 12, va entrer en sixième dans un collège loin d'être tout à fait normale. D'autant plus qu'une légende plane sur ce collège. La disparition de Kevin Brinkoff pourrait bien amener Matthieu et ses amis à découvrir la vérité sur leur collège...
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Jeannemrq13
Emile se réveille toutes les nuits à cause de ce cauchemar. ET ces bruits horrible qui le fait frissonner ne semble pas décidez à arrêter de lui-même. Emile à une idée mais est-ce la bonne et aura-t-il le courage d'lller jusqu'au bout?
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Défi
Jeannemrq13


On dit souvent qu'avec des si on mettrait Paris en bouteille. Et bien Bill peut vous prouver que c'est faux. Car Bill peut voir toutes les possibilités et leurs conséquences avant de faire un choix. Pratique, hein ! Mais c'est un secret, il ne le dit à personne sauf à moi. Je vais vous raconter ce qui lui est arrivé la dernière fois.
Un jour, à l'école, en pleine dictée, Bill fut confronté à un premier : é ou er. Au moment même où il se posa cette question, il sentit sa tête basculer en arrière et après une seconde de noir, vit « é » écrit sur sa feuille, puis la maîtresse rendant la dictée et enfin sa note 8,5.
Nouveau noir. Cette fois « er » sur sa feuille, sa note 9.
Bill rouvrit les yeux et mit « er ». Le reste de la dictée se passa tranquillement sans trop d'interrogations.
A la récréation Bill eut affaire à Tim la brute, une véritable montagne :
-Eh sale mioche, fais attention, t'as failli me rentrer dedans.
Deux choix s’offraient à lui : ignorer Tim ou lui répondre.
Il était à peine parti qu'il décida de revenir, il avait fait son choix :
-En même temps, si tu ne prenais pas autant de place...
-Et qu'est-ce que ça ferait ?
Bill partit et vit Tim pas plus épais qu'une poupée, tout le monde passait à coté de lui et semblait ne même pas s'apercevoir qu'il était là. Contrairement à d'habitude
-Je n'aurais pas dû faire un détour pour t'éviter, répondit simplement Bill.
-Tu vas me le payer.
Et il balança son poing qui atterri dans le nez du garçon.
Fuir ou rendre le coup.
Rendre le coup : sang, cris.
Fuir : humiliation, moqueries.
Ses visions étaient peu précises, sûrement à cause du coup qu'il venait de prendre.
Bill préféra la douleur au déshonneur et frappa Tim de toutes ses forces.
Le colosse le saisit par le cou et l'envoya valdinguer deux mètres plus loin.
Ignorant ses apparitions alarmantes, Bill repartit à la charge mais cette fois, Tim lui envoya un coup de pied qui le fit tomber. Les yeux fermés, Bill ne sentait plus que la pluie de coups qui s'abattait sur lui. Le reste est un mystère, il se rappelait juste s'être réveillé sans aucune douleur dans un lieu qu'il ne connaissait pas, puis ses parents étaient venus le chercher.
Voilà, je vous le raconte exactement comme lui l'a fait pour moi, il ne se serait peut-être pas livré s'il savait que j'allais vous le dire. Mais pour lui je ne savais pas parler, que je ne pouvais pas penser. je n'étais qu'un simple carnet en somme. Mais chacun a ses secrets.
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Défi
Jeannemrq13

Aujourd'hui triste journée, ma grand-mère est morte. Mes parents et moi devons aller trier ses affaires dans la maison qu'elle nous a léguée.
-Timéo, tu viens, la maison ne vapas se vider toute seule! me crie mon père.
-Oui, j'arrive.
Je descends de la voiture et me précipite vers la maison.
À l'interieur, ma mère prépare les cartons sur lesquels elle a écrit"A JETER" ou "A GARDER". Mon père, lui, commence à trier. J'allais pour le rejoindre lorsque je vis cette porte, fermée par un cadenas, comme d'habitude. La porte de la cave. Ma grand-mère nous a toujours défendu d'y aller. Ma curiosité me pousse à aller voir mais, intérieurement je me dis que je ne devrais pas. De toute façon elle est bloquée.
-Timéo, tu viens m'aider, ou pas ? m'appelle mon père.
-Oui, oui j'arrive.
Je me dirige vers une table basse sur laquelle est posée une lampe. J'ai pris celle-ci et je demande à mon père.
-Je la mets où?
Quand tout à coup je fais tomber la lampe qui s'écrase sur le sol en se brisant.
-Fais attention!
-Je...je suis désolé.
-C'est pas grave. Vas t'occuper ailleurs.
-D'accord.
Je m'éloigne, et à ce moment je me dis que je devrais aller voir cette porte de plus près. Je m'ydirige et observe la serrure de plus près. En elle même elle est assez simple mais il y a aussi un code. Je me dirige vers la cuisine, histoire de trouver quelque chose, pour la crocheter. En fouillant un peu je trouve un papier avec les nombres "5146".
Je cours vers la porte et entre le code, malheureusement le message "erreur" s'affiche sur l'écran. Je mémorise le code et me précipite vers la chambre de ma grand-mère que je passe au peigne fin.
Au bout d'un moment, je finis par trouver un petit coffre. Je tape les nombres "5146". Un petit son me fait deviner que le coffre est ouvert, je récupère la petite clé qui est dedans et descends illico en bas.
Je mets la clé dans la serrure et la tourne.
-Oui, la cadenas et ouvert.
-Qu'est-ce qu'il y a Timéo? Me demande ma mère.
-Euh rien, rien.
Je file alors vers une sorte de bureau sur lequel est posé un ordinateur. J'attrape la machine et l'allume, heureusement elle n'est pas protégée par un mot de passe. Je trouve un dossier nommé "énigme" je l'ouvre et le lis:
"Mon cher Romain cache beaucoup de chose. Derrière lui se cache sans doute son plus grand secret"
Romain, Romain, Romain, ça y est je sais! Romain c'est son nain de jardin. Je cours vers le jardin.
Derrière lui. Je me demande ce que ma grand-mère à voulu dire par là. Je me dis que c'est peut-être sous le nain. Je vais vers le cabanon pour aller chercher une pelle. Quand je me retourne pour retourner au niveau du nain. Lorsque je vois, à l'arrière de son chapeau, un code "1301". Sans prendre le temps de ranger la pelle. Je me précipite à l'interieur.
Je tape le code le cadenas s'ouvre et la porte lentement, un peu comme dans les films d'horreur, s'ouvre aussi. Je descends les escaliers prudemment, j'ai un peu peur de ce que je vais découvrir. Arrivé en bas, découvre une trésor immense. Une veritable caverne d'Alibaba. Sur une pile de pierres précieuses se trouve une lettre:
"Si vous lisez cette lettre c'est que je ne suis plus de ce monde. Je vous félicite d'avoir trouvé le moyen d'entrer. Je vous lègue donc ce trésor"
Stupéfait, je reste en admiration devant ce trésor qui maintenant m'appartient.

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Défi
Jeannemrq13


Si un jour je me perds, je fais quoi ? C’est ce que je me suis toujours demandé. Et voilà que maintenant, je suis perdue.
J’ai beau réfléchir, impossible de savoir comment j’ai atterri là. Dans cette clairière entourée de sapins, à l’aube. Le sol couvert d’une herbe verte qui aurait dû être humidifié par la rosée, me semble étrangement sec. Le soleil qui apparaissait derrière les arbres a dû me réveiller, je commence à peine à me rendre compte de la situation : elle est catastrophique. J’ai un sens de l’orientation déplorable et aucune idée de là où je suis. En regardant autour de moi, j’ai l’impression d’apercevoir la fumée d’une cheminée au loin. Je tape le plus gros sprint de ma vie, mais je suis stoppée net par ce que je vois. Ce n’est pas du bois dans une cheminée bien à l’abri dans maison qui brûle, non, c’est la forêt.
Demi-tour, de retour dans la clairière je refais un point, et j’arrive à cette conclusion fort véridique : je suis perdue dans une forêt en flamme !
Maintenant réfléchissons à mes options : courir droit devant moi jusqu’à trouver une route, un chemin ou quoi que ce soit d’autre qui s’y apparente, et prendre le risque de cramé.
Ou attendre ici les pompiers et prendre de nouveau le risque que le feu arrive avant mes sauveurs.
Sauf si je les appelle ! Mais bien sûr ! Je sors mon portable de ma poche et… pas de réseau.
On revient au point de départ. Maintenant, la première possibilité me semble être la bonne.
C’est parti !
Au bout de quelques minutes, je finis par voir ce qui semble être un chemin. Mais tout d’un coup : le feu. Un cent quatre vingt et me voilà prête à faire demi-tour.
Je tourne en rond, ça m’énerve, le seul endroit où j’ai vu quelque chose évidemment, il y a le feu. C’est pas possible !
Je réfléchis, j’ai beau être légèrement (rien que légèrement) défaitiste, je ne perds pas espoir. Je vais finir par trouver, après tout, j’ai vu un chemin, j’en verrais peut-être d’autres.
A droite toute. Au bout d’environ cinq cents mètres de nouveau le feu. A gauche, le feu, à cent mètres. Derrière pareil. A droite, la même, le feu partout, le feu...
C'est
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Défi
Jeannemrq13


Pour les inconnus, c’était un type bizarre qui se baladait un ordinateur sous le bras, les mains dans les poches et la capuche rabattue sur la tête.
Pour les autres lycéens, c’était le gars qui n’avait pas beaucoup d’amis et qui passait son temps au CDI.
Pour ses rares amis du lycée, c’était Tim, un génie en informatique.
Pour les membres de sa bande, TIRE, le meilleur hacker que la terre n’ait jamais porté.
TIRE, pour Tim, Ima, Rain et Em ; des surnoms, évidemment. Rares étaient les fois où ils se voyaient ; le plus souvent, ils chattaient sur le site qu’ils avaient créé: \N.C.TIRE\.
Au départ, ils se sont rencontrés sur un autre site \ALLIANCE\. Au fil des missions, qui consistaient en général à faire planer des menaces sur des personnes malhonnêtes, ils ont sympathisé. Ils avaient beaucoup de points communs et voulaient aller plus loin, bricage, voire destruction de sites et mêmes de réseaux entiers. La frontière entre commettre des petits délits pour le bien de tous et devenir un cybercriminel était mince, et là, ils la longeaient dangereusement.
Ce jour-là, ils avaient réussi à mettre au point un virus plus puissant que tous les autres auparavant. Ils l’avaient baptisé « tetris » car quand on était infecté, une partie du jeu se lançait. Pendant ce temps, un mail piégé était envoyé à tous ordinateurs connectés au réseau, puis ouvrait tous les programmes afin de provoquer une surchauffe. Une fois la partie terminée, rien ne pouvait empêcher le virus de détruire l’ordinateur.
Pour l’instant, ils n’avaient fait que des tests, tous concluants. Seuls problèmes, il fallait une clé pour transmettre le virus originel. Deux solutions : se connecter au réseau puis infecter l’ordi, ou réussir à mettre une clé dans un ordinateur déjà connecté.
La bande opta pour la seconde option : ils leur suffirait d’obtenir un stage chez Netprise Incorporated : la cible de « tetris »
Seul Tim obtint le stage tant convoité. Le premier jour consistait en une simple mission d’observation. Netprise possédait de minuscules locaux, mais son influence sur la toile était incroyable. Elle vendait des films ou des séries, rien de bien méchant. Mais ce que quasi-personne ne savait, c’était qu’une partie des revenues servait à financer un gang puissant dans la ville : Les headsblow.
Deuxième jour, place à l’action. En tant que stagiaire Tim ne faisait pas grand-chose, il observait juste. Profitant de la pause d’un employé, il prit sa place et mit la clé dans l’ordinateur. Il essaya d’effectuer quelques réglages pour être sûr de l’effet du virus, mais rien ne marchait. Le réseau était protégé par plusieurs sécurités. Tim avait besoin de temps, mais là il n’en avait pas. Le jeune garçon mit en œuvre tout ce qu’il savait et en moins de deux minutes, parvînt à craquer tous les dispositifs, sauf un. Le propriétaire du bureau arrivait : il fallait aller vite !
C’est bon, réussi !
-Que fais-tu, jeune homme ? demanda l’homme rond, d’une quarantaine d’années, cheveux bruns, à qui appartenait ce PC.
-Rien, je regardais juste, hasarda Tim.
-Ben, va regarder ailleurs alors.
Tim s’en alla un rictus aux lèvres, d’autant plus satisfait que le premier ordinateur infecté appartienne à ce type débile.
Le lendemain, Tim constata avec joie que le virus avait parfaitement fonctionné. Tous les ordinateurs étaient hors-service. Tout le monde cherchait un coupable, quand le type brun prit la parole :
-C’est lui, là, le stagiaire ! Je l’ai vu traîner près de mon ordi hier.
Toute l’entreprise se retourna vers Tim qui se sentit oppressé, mais il ne se laissa pas pour autant impressionner :
-Non, j’ai rien fait, je regardais juste et puis comment j’aurais fait d’ailleurs ?
-Je… je ne sais pas, répondit l’homme stupéfait par l’aplomb du jeune homme qu’il avait devant lui.
-Je ne vois qu’une seule explication, reprit un de ses collègues, en désignant la quarantenaire. C’est lui qui a fait ça.
Sur ces mots, plusieurs personnes l’attrapèrent en attendant l’arrivée de la police. Quand il passa devant Tim, celui-ci lui décocha son plus beau sourire avant qu’il fonde pour se transformer en rictus narquois.
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Défi
Jeannemrq13

Je plongeai ma cuillère dans une crème blanchâtre qui constituait mon dessert. Je l'apportai prudemment jusqu'à ma bouche, regardai mes amis et fis semblant de vomir. J'avalai tant bien que mal la cuillerée et déclarai :
-Si j'avais su, j'aurais pris l'autre.
-Tu pourrais si tu savais remonter le temps, ironisa Thomas, mon meilleur ami.
-Oui je ferais comme ça.
Je mis deux doigts sur mes tempes, fermai les yeux et me concentrai. Je rouvris mes paupières pour entendre Thomas répéter
-Tu pourrais si tu savais remonter le temps.
-Tu l'as déjà dit.
-Non, c'est la première fois. Tu perds la boule mec.
-Ouais c'est ça, je sais que tu me fais marcher.
-Quoi ?! Mais pourquoi je te ferais marcher ?
-Tu me fais croire que j'ai remonté le temps.
-Mais non, qu'est-ce que tu racontes ?
-Allez c'est bon, arrête.
J'allais vider mon plateau désespéré qu'il puisse à ce point me prendre pour un imbécile, et sorti du self. Thomas me rejoignit en courant.
-Je te jure, je te fais pas de blague. Il marqua une pause et reprit. Tu n'as qu'à réessayer en regardant l'heure avant et après.
-Tu veux juste me faire passer pour un débile, répondis-je en soufflant.
Le doute commençait à s'insinuer en moi mais il était hors de question que je me ridiculise.
-Et si je le fais avec toi ?
J'étais impressionné de voir à quel point il tenait à ce que je le refasse. Alors j'ai accepté : 13h21. Je plaquai mes doigts de nouveau sur mes tempes et me concentrai quelques secondes avant de rouvrir les yeux.
-Et si je le fais avec toi.
C'était bien Thomas qui parlait, tel un automatisme, mes yeux se posèrent aussitôt sur le cadran de ma montre l'heure : 13h20. Soit Thomas préparait très bien ses blagues, soit je remontais vraiment le temps. Le connaissant, je penchais plus vers la deuxième option.
-Th... Thomas… je remonte le temps.
-Waw ! C'est génial. Tu sais ce que tu vas faire avec ça ?
-Oui, affirmai-je, pensif.
-Tricher pour les contrôles.
-Non, même si c'est une bonne idée. Je veux réaliser le rêve de mon grand-père.
-Euh... avant de faire ça, tu es sûr que tu peux revenir dans le présent ?
Il n'avait pas tort, je n'avais aucune envie de rester bloqué en 1947. Je revins quelques minutes dans le passé puis entrepris de revenir dans le présent. Je pensai tout simplement à l'heure à laquelle je voulais revenir et cela fonctionnait.

Après les cours, je me rendis chez papie (je ne pensais pas pouvoir bouger tout en remontant le temps). Une fois devant sa porte, je me concentrai, les doigts sur les tempes, pour revenir soixante dix ans en arrière.
Je ne maîtrisais pas très bien ce don donc je dus m'y reprendre à trois fois avant d'arriver à la bonne date.

Il devait être environ 17 heures, heure à laquelle j'avais entrepris mon voyage. Je reconnus la maison de mon grand-père avec ses colombages et son toit de tuiles rouges.
A en juger par les rues, il était quasiment impossible d'imaginer que quelques années plus tôt, la guerre était passée par là. Aucune maison ne semblait avoir reçu le moindre choc, pourtant, mon grand-père m'avait toujours affirmé que les bombardements alliés avaient fait des dégâts.
Soudain, je fus extirpé de mes pensées par une voix dans mon dos .
-Oui maman, ne t'inquiète pas, je serais rentré pour le dîner.
C'était mon grand-père, Alain Denis, qui sortait de la maison la jambe plâtrée. Il était tombé et s'était cassé le genou, ce qui l'avait empêché de participer au championnat régional de tennis.
C'était pour cela que j'étais venu. Comme je ne connaissais pas la date exacte de sa chute, je lui demandai dès qu'il posa un pied hors de son jardin :
-Quand t'es-tu fait ça ?
-Il y a deux jours. Mais qui es-tu ?
Évidemment, il ne me connaissait pas, je n'étais pas encore né.
-Oh.. euh je suis nouveau, je visite le quartier.
-D'accord, bienvenue alors.
Il me serra la main puis continua son chemin.

Je remontai ensuite deux jours plus tôt pour empêcher la chute.
Sur la chaussée deux amis de mon grand-père l’attendaient, l'air innocent. Mais je remarquai bien vite qu'ils avaient tous les deux un élastique accroché à la cheville. Ils tendaient un piège à leur ami.
Quand le jeune garçon arriva, je criai :
-Attention, un élastique !
Il eût à peine le temps de l'esquiver que les deux autres garçons râlèrent en se dirigeant vers moi.
Ils n'eurent le temps de ne rien faire que je me concentrais déjà pour repartir.


Retour en 2017, je failli m'évanouir quand je vis que la vieille maison que j'avais laissée il y a à peine trois secondes s'était transformée en une immense villa qui s'étendait sur une ancienne forêt.
Un mauvais pressentiment me poussa à regarder mes pieds. Ils avaient disparu !

J'avais une idée de ce qu'il m'arrivait mais il fallait que j'en aie le cœur net. Affolé, je pris la direction de 1962 : l'année de naissance de mon père.

Ouf ! Rien n'avait changé, la maison était toujours là. Je m'apprêtais à repartir quand une idée me traversa l'esprit : c’était encore mes arrières-grands-parents qui vivaient là. Mon grand-père père n’avait pas encore hérité.

Je courus le plus vite possible vers le kiosque à journaux le plus proche.
Sur la une du premier journal que je vis, il était titré : Jean Denis le célèbre tennisman français met brutalement fin à sa carrière.

Deux photos en noir et blanc accompagnaient ce titre : une de lui entrain de jouer et l'autre où il posait avec sa famille. Mais sur la photo, ce n'était ni mon père, ni ma grand-mère.

Mon corps disparaissait à une vitesse hallucinante. Je n'avais déjà plus de jambe.

Je devais réparer ça. Je devais empêcher mon grand-père de devenir un grand joueur de tennis. Je devais briser son rêve. Je devais remonter le temps une dernière fois.
Mais en aurais-je le temps ?...
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Julian Serin passe ses journées à écrire, enfin quand il n'est pas bloqué entre les quatre murs de son bureau à Bordeaux. Après plusieurs heures à fixer son écran il parvenait, parfois, à remplir une page mais il l'effacer finalement en quelques secondes.

Lors d'une triste matinée de novembre, alors qu'il se promenait au bord de la Garonne, il rencontra un chat roux et très maigre au yeux vert pomme. Au départ Julian ne fit pas attention, mais lorsqu'il s'éloigna, le chat poussa un miaulement si aigu que cela fit sursauter l'homme qui se retourna.
Le chat le fixait de ses yeux ronds. Julian se sentant attendri décida de le ramener chez lui pour le nourrir et peut-être, se disait-il, il le garderait.

Parvenu chez lui , l'écrivain alla chercher une bouteille de lait dans son frigo et en servit un bol à son protégé qui s'empressa de le boire.

Après avoir longuement regarder le chat s'hydrater, l'écrivain se mit devant son ordinateur bien décidé à écrire :
« En l'an 4536, Tanguy, un jeune humain vivait paisiblement dans le vaisseau de ses parents jusqu'au jour où »
Il s'arrêta, relut son texte puis l'effaça.
Il retourna dans la cuisine histoire de se faire à manger.
Il mit de l'eau à bouillir et attrapa un paquet de pâtes lorsqu'un miaulement rauque retentit. Il était tellement déçu de ne pas avoir réussi à écrire qu'il en avait oublier la présence du chat. Il se retourna et le vit perché sur une commode. Ce dernier sauta sur le sol et sa patte atterrit dans le bol où il restait encore un fond de lait. Julian rit et dit :
-Tu m'as l'air d'être un chat bien maladroit. Que penses-tu de Clum's comme nom ?
Le chat répondit d'un long miaulement.
-Je prends ça pour un oui, Clum's, dit affectueusement Julian.
L'humain et le chat se fixaient lorsque l'eau qui se mit à bouillir les interrompit.

Une fois le repas terminé, Julian se remit devant son PC quand un bruit sourd provenant de la cuisine se fit entendre. Il s'y précipita pour trouver Clum's sur la vaisselle empilé dans l'évier. Le chat avait glissé en marchant dans une mini-flaque.
-Il est temps de faire la vaisselle, dit Julian amusé.
Il saisit le chat dans ses bras et le déposa sur la table. Il commençait à peine sa tâche qu'un miaulement désespéré le fit se retourner. Clum's, qui avait tenté le grand saut entre la table et la commode, se trouvait suspendu à celle-ci du bout des pattes. Son maître l'aida à se hisser sur la commode et se remit au travail.

Une fois sa corvée finie, il ouvrit une page blanche sur son ordinateur. Comme il ne savait pas quoi écrire, il regarda autour de lui et aperçut Clum's, se rappelant de la dernière mésaventure de la pauvre bête, il décida d'écrire comment il l'avait rencontré et les maladresses de son chat qui l'avait beaucoup fait rire.


Le matin suivant, alors qu'il s’apprêtait à partir pour une nouvelle longue et ennuyeuse journée de travail, il vit Clum's sur le bord du canapé, allongé sur le coté à quelques centimètres du vide. Il tourna pour atterrir avec un miaulement d'angoisses sur ses pattes une vingtaine de centimètres plus bas.
Julian rit puis partit bien décidé à noter cette idée dès qu'il serait arrivé au bureau.

Vers 16h30, quand il rentra chez lui, il se plaça directement devant son bureau et écrivit. Clum's non loin de là l'observait avec insistance et semblait demander quelque chose à son maître. Au bout de quelques minutes, celui-ci s’aperçut enfin qu'on le fixait. Il comprit très vite ce que le chat voulait :
-Tu as faim, c'est ça mon grand, dit-il en attrapant une boîte de thon dans son frigo
Il en mit le quart dans une assiette en disant :
-Il faudrait vraiment que je t'achète des croquettes.
Le chat se jeta sur le thon avant même que l’assiette ne touche le sol. Sous l'effet de surprise, Julian lâcha l’assiette qui se brisa au contact du sol. Ce petit détail ne dérangea absolument pas Clum's qui dévora le thon en quelques secondes.

Une semaine après, Julian continuait à écrire la vie de Clum's, son fidèle ami. Il avait imprimé ses textes et aimait les relire quand il n'avait pas d’inspiration. Cela lui remontait toujours le moral et il souriait en repensant à la manière dont ce chat avait égayé sa vie.

Il avait rendez-vous avec son meilleur ami, Isaac. Ils prirent un verre sur la terrasse d'un restaurant pas loin de chez Julian.
-Tu arrives à écrire en ce moment ? Demanda Isaac.
-Oui
-J'aimerais bien lire ça.
-Bien sûr. Tu viens ?
Les deux hommes finirent leur verre et se dirigèrent vers l'appartement.

Arrivés Isaac et Julian découvrir Clum's fidèle à son habitude avachi sur le canapé.
-Tu ne m'avais pas dit que tu avais un chat.
-Ah bon ? Pourtant c'est grâce à lui si tu as quelque chose à lire aujourd'hui.
-Eh bien montre moi.
Julian tendit les feuilles à son ami qui s'empressa de les lire. Par moments un large sourire illuminait son visage.
-C'est très drôle, commenta Isaac.
Puis il s'approcha du chat pour le caresser et lui dit :
-Alors c'est toi le héros de toutes ses histoires. Clum's ronronna.
-C'est vraiment sympa. Est-ce que je peux te l'emprunter ? Dit-il en désignant le tas de feuilles.
-Oui, bien sur, pourquoi ?
-Parce que je ne vois pas pourquoi il n'y aurais que nous qui pourrions rire de la maladresse de ton chat. Je vais le montrer à des amis.
Sur ce il s'en alla en prenant les écrits avec lui.


Très vite Clum's devînt un héros pour l'entourage d'Isaac et Julien puis de tout son quartier. Et chaque semaines il remettait à son boulanger qui les distribuait à toutes les personnes le voulant : « Les Aventures de Clum's »

Un an plus tard, Clum's mourut suite à une chute depuis la fenêtre de l'appartement de son maître. Julian ne l'avait pas vu tomber et à défaut d'avoir trouvé le corps de son chat il avait enterrer une boîte contenant toutes les affaires de Clum's dans le jardin d'Isaac.

Le lendemain, il retournait à la boulangerie comme tous les jours et passait devant la rue où son chat s'était écrasé. Il entendit un miaulement si aigu que cela le fit sursauter.



















































































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Défi
Jeannemrq13
Cela faisait maintenant cinq minutes...
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Je pensais que le retrouver serait une bonne chose mais je me trompais lourdement.
C’était un matin de janvier, j’errais comme d’habitude dans les rues de mon village. Il faisait froid mais je m’en fichais, je n’avais rien d’autre à faire de toute façon. J’avais arrêté les cours et ne pouvais pas reprendre avant la fin de l’année. Ça aussi, je m’en fichais, mes parents étaient morts il y avait un an et ma tante me gonflait. Alors je passais mon temps à flâner, incapable de réfléchir. Les médecins disaient que c’était à cause du deuil mais ça n’avait plus rien à voir. J’avais reçu un coup de fil d’un hôpital pas très loin, il y avait environ un mois. On me disait que j’étais le numéro à appeler d’un ami que je n’avais pas vu depuis plus de trois ans, Paul, il était dans le coma et souffrait de graves fractures à la suite d’un accident.
Je pensais à lui quand on m’appela :
-Allô ?
-Bonjour Monsieur. Je suis le docteur Golan et j’appelle pour vous informer que votre ami s’est réveillé.
-Merci Monsieur. Je passerais le voir. Au revoir, bonne journée.
-Bonne journée également.
Sur ce, je raccrochai et repris ma marche en regardant les vitrines. Je ne réalisai que quelques instants plus tard ce qu’il venait de se passer. Paul s’était réveillé. Et j’avais dit que j’irais. Mais comment ? Je n’avais pas le permis, encore moins de voiture et pas question d’en parler à ma tante.
Le froid commençait à me piquer les doigts, je décidai donc de rentrer. Sur le chemin, je croisai un homme faisant du stop. Je le regardai fixement et eus une idée. J’allais faire comme lui. Je m’ennuyais à mourir et voir des gens ne me ferait pas de mal.
J’allai me positionner à un carrefour très passant, tendis le pouce et attendis.
Au bout d’une petite demi-heure, quelqu’un s’arrêta. C’était un homme d’une quarantaine d’année, brun et avec un physique athlétique. Je le remerciai et lui indiquai ma destination. Il m’invita à monter et nous fîmes le reste du trajet dans un silence de mort.
Arrivé à l’hôpital, je le remerciai encore et me dirigeai vers l’accueil. On me fit patienter avant de me conduire à mon ami.
-Salut,.
-Salut, me répondit-il d’une voix faible.
-Ça va ?
-Ça va. Tu veux savoir pourquoi c’est toi qu’on a appelé.
Il avait comme lu dans mes pensées. Je hochai la tête silencieusement.
-Mon père est mort et ma mère déprime. C’est pour ça que je suis parti d’ailleurs.
-Je suis désolé.
Savoir qu’il avait vécu la même chose que moi me fit monter les larmes aux yeux.
-Qu'y a-t-il ? demanda-t-il inquiet.
-Rien. Comment t’es-tu fait ça ?
-Un bête accident, mais ce n’est rien, les médecins ont pu m’opérer. Je devrai sortir dans une semaine le temps de vérifier que tout aille bien.
-Et après ?
-Et après quoi ?
-Ben, qu’est-ce que tu vas faire ? Je veux dire, maintenant qu’on s’est retrouvé…
-Je ne sais pas. J’ai des affaires à régler.
-Je peux t’aider, je n’ai plus cours.
-Tu ferais ça ?
-Ouais. T’es toujours mon meilleur ami, tu sais ?
-Moi aussi.
Sa voix était faible, je décidais de le laisser.
Deux semaines plus tard, je reçus un appel de Paul m’indiquant que je devais le rejoindre sur la place dans une heure.
Sur la place, Paul m’attendait. Il était en béquille et son bras droit était plâtré.
Je m’approchai et lui demanda :
-Tu m’attends depuis longtemps ?
-Non, non t’inquiètes. T’es toujours partant pour m’aider ?
-Oui, vas-y.
-En fait… il s’interrompit. J’ai besoin d’avoir une entière confiance sur ce coup-là. Tu ne le répéteras pas, promis ?
-Promis.
-Alors, pour trouver de l’argent, j’ai dû travailler pour un dealer. Le problème, c’est qu’en travaillant, j’ai eu un accident.
De sa main, il désigna son corps blessé. Il reprit :
-Et j’ai perdu pas mal d’argent. J’aurais besoin que tu m’aides pour une grosse livraison qui me permettrait de me racheter.
Me voyant hésiter, il rajouta :
-Je comprendrai très bien si tu refusais.
-Non, j'en suis. Je ne peux pas te laisser tout seul.
-Merci, mec. Allez, suis-moi
Il se dirigea vers une voiture verte et assez ancienne.
-T’as une voiture ?
-Disons que c’est un emprunt.
Je soupirai mais entrai quand même dans le véhicule.
Malgré les tentatives de Paul pour détendre l’atmosphère, le voyage se passa dans un silence tendu.
Une heure plus tard, arrivés à destination, je demandai à Paul ce qu’on devait faire. Mais il ne me répondit pas. Je le suivis jusqu'à une espèce de grange où il me dit d’attendre pendant qu’il allait chercher la marchandise. Contrairement à ce que je pensais, il ne revint pas avec un sac chargé de poudre blanche, mais avec des cartons fermés hermétiquement par une triple couche de scotch marron. Je lui demandai ce que c’était. Il me répondit qu’il n’en savait rien mais qu’il fallait se dépêcher.
On reprit la voiture jusqu'à un endroit isolé, près d’un fleuve à un quart d’heure de l’entrepôt. Alors que je le suivais vers ce qui semblait être une ancienne usine, des types armés nous tombèrent dessus. Ils étaient cinq, tous habillés en noir, sauf un - « le chef » m’étais-je dis-, qui avait une cravate rouge sang.
-Te voilà enfin ! dit cravate rouge à Paul.
-Oui, je suis là. J’ai ce que tu voulais, répondit l’intéressé.
-Je ne savais pas qu’ils nous attendraient, m’étonnais-je naïvement
-Oh, cravate rouge se tourna vers moi. Paul je pense qu’il est temps de tout expliquer à ton ami.
-Pas avant que vous me promettiez que c’est bon, s’impatienta Paul.
-Tu es excusé mon petit Paul.
-M’expliquer quoi ?
-Écoute, il désigna cravate rouge. Il m’a dit que si je lui ramenais un jeune de mon âge, ma dette était réglée.
-Mais pour quoi faire ?
-Je n’en sais rien.
-Et si je ne veux pas ?
Cravate rouge intervint :
-Tu vas être obligé.
Il fit signe à ses hommes qui attrapèrent Paul et le menacèrent avec leur arme.
-J’imagine que si je m’enfuis, ça reviendra au même.
-Non, là on va plutôt te tirer dessus, dit cravate rouge. Pour être sûr que tu ne dises rien, tu comprends.
-Très bien, je me tournai vers Paul. Je t’ai perdu une fois, je ne prendrais pas le risque que tu partes sans moi.
Sur ces mots, je m'élançai vers le fleuve, je me retournai pour voir qu’on me visait. Je souris et fis un signe d’adieu avant de tomber dans l’eau.
J’entendis un tir puis un cri, puis d’autres tirs, plus près de moi. J’entendais encore des sons de balles avant de m’évanouir.

-Il est mort?
-Oui.
-Mourir si jeune... Surtout noyé.
-Si on meurt ici c'est qu'on le mérites, croyez-moi.
Le médecin légiste interrompit les deux officiers:
-Ne vous inquiétez-pas, dit-il en regardant celui qui semblait être le plus jeune, il n'a même pas du s'en rendre compte, il était complètement défoncé. Qui sait ce qu'il a vu avant sa mort...







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