Une adolescente oubliée écrit en silence sa douleur jusqu'à disparaître, laissant derrière elle un carnet bouleversant que d'autres découvrent trop tard.

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Camélia, 15 ans, vit dans l'ombre de sa sœur aînée, brillante avocate admirée par tous. À la maison, elle se sent invisible. À l'école, elle traverse les couloirs comme un fantôme.
Elle écrit en secret dans un carnet.
Elle y glisse des poèmes, des cris, des souvenirs.

Et puis, un jour, elle décide de tout quitter.

Mais son histoire ne s'arrête pas là.

Après sa disparition, ses proches - parents, camarades, professeurs - découvrent ses mots, ses traces, ses douleurs tues. Et peu à peu, Camélia renaît à travers ce qu'elle a laissé.

L'envol du papillon bleu est un roman choral et intime sur la douleur qu'on tait, les regards qu'on détourne, et les traces que laisse une voix qu'on n'a pas su entendre.

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Zézette est une autrice passionnée d'émotions vraies, de silences parlants et de mots qui sauvent.
À travers L'envol du papillon bleu, son premier roman, elle se donne une voix et donne une voix à celles et ceux qui souffrent sans faire de bruit.
Inspirée par la réalité du mal-être adolescent, la fragilité humaine et le pouvoir de l'écriture, elle explore les zones grises de la douleur et de l'espoir, avec une plume intime, poétique et percutante.

Écrire ce roman, c'est pour elle une nécessité autant qu'un geste d'amour : pour Camélia, et pour tous les lecteurs qui se sentiront, à un moment, un peu comme elle.

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Bonne lecture !

Bonjour à toi qui lit, je ne suis pas sûre d'être dans le sujet mais je voulais quand même partager cet écrit.
Bonne lecture
Ps : Je suis preneuse de tous les conseils, je souhaite vraiment améliorer mon texte.

Ce matin-là, c’était un ciel d’été. Léger, éclatant, traversé de lumière. Elle marchait comme on danse, les épaules libres, les pensées claires. L’air tiède glissait sur sa peau, et son sourire – un vrai, large, spontané – s’élançait à la rencontre du monde. Tout semblait simple. Fluide. Elle riait pour un rien, d’un rire qui sonnait juste. Dans son ciel intérieur, les nuages s’étaient évaporés. Il y avait des couleurs partout. Des oiseaux passaient au-dessus d’elle. Des idées légères comme des bulles montaient dans sa tête. Elle aurait voulu que ça dure toujours. Mais voilà. Le vent s’est levé sans prévenir. D’abord une brise, presque agréable. Un petit agacement dans la voix d’un collègue, une remarque de trop, un regard qui glisse au mauvais endroit. Elle a souri, encore. Un peu moins naturellement. Pour ne pas faire de vagues. Puis le vent a forci. Les sourires se sont enchaînés. L’un pour répondre à une critique. L’autre pour cacher la fatigue. Encore un pour faire semblant que tout allait bien. Ils s’accumulaient comme des nuages bas. Son visage se figeait dans une expression trop lisse, trop polie. À l’intérieur, quelque chose se plissait, se froissait. La pluie a commencé à