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Al.MCCLI

Dans milles cieux et merveilles....
Al.MCCLI
Un recueil de poèmes dont le thème varie en lien avec le long chemin de la vie, ses joies et ses peines.
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Al.MCCLI


L’été,
Un souvenir du son des climatiseurs,
La fatigue liée au sommeil peu réparateur.

L’été,
Une solitude en plénitude constante,
Où s’y trouve la peur du temps qui passe rampante.

L’été,
Une odeur unique qui vient avec la saison,
La chaleur qui colle jusque dans la maison.

L’été,
Le cauchemar journalier de mes nuits,
Et le rêve à chaque année que je poursuis.

L’été,
Des souvenirs dont je ne peux oublier,
Qui me hante malheureusement à chaque pensée.

L’été,
Le complexe d’une vie que je ne peux accepter,
Et le désir perpétuel de vouloir toujours m’envoler.
A. MCCLI
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Al.MCCLI


J'ai peur de grandir, de m'oublier,
De mourir. J'ai peur du monde des adultes,
De leur contrainte, et réalité abrupte.
J'ai peur d'un jour devoir me réveiller.

J'ai peur du temps qui passe.
Peur que ce que je possède soit,
Dévoré par des nuées de rapaces,
Et que mon réveil se fasse sans toit.

J'ai peur des choses nouvelles,
Celles contre lesquelles il n'y a de bon,
Celles contre lesquelles même le ciel,
Ne donne de conseil ou de solution.

J'ai peur de la fin, celle de notre chemin,
J'ai peur de perdre d'heureux lendemains,
Mais encore plus de vivre des malheureux,
Avec ceux que je devrais aimer. Je ne peux.

J'ai peur du regard du monde,
Celui qui en ton âme te sonde.
Ce regard qui exprime le dégoût,
À chaque pensée ou mouvement fou.

J'ai peur de mes propres faiblesses,
Peur de perdre contre la tristesse,
Peur que l'univers lui-même se vexe,
Que sur terre je serai qu'une pièce annexe.

Hélas j'ai peur de moi,
Peur de mon coeur terriblement humain,
Peur qu'il ne fasse l'enfer avec ses mains.
J'ai peur de tout, or je dois avancer à grands pas.
A. MCCLI

La peur n’est pas un choix,
Mais avancer aussi ne l’est pas.
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Al.MCCLI


J’écris pour exister, j’écris pour m’épater.
J’écris pour prouver qu’en ce monde on peut,
Toujours continuer à librement s’exprimer,
Et avouer sans craintes nos vœux.

J’écris pour passer un message,
Au génération à venir, aux sages.
Leurs dire que le monde est toujours beau,
Et qu’il peut-être vu sans tout ses faux.

J’écris car je veux encore croire,
Qu’il y a toujours quelque part de l’espoir,
Pour moi-même voir le futur,
Et pouvoir voir la lumière, en être sûr.

J’écris aujourd’hui pour ne pas oublier.
Oublier que ce monde à exister,
Et que ces paysages ont eu lieu,
Même si l’oubli prend ce monde vieux.
MCCLI A.
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Al.MCCLI


Pourquoi devenir l’inconnu,
Celui qu’on rencontre dans la rue,
A qui on accorde un bref regard,
Juste par Hasard,
Alors que nous pouvons être plus,
Comme on le fut.

Pourquoi cette attache,
A un amour si lâche,
Alors que je ne puis oublier,
Tous ces instants passés,
A nous chérir,
Comme si c'était notre dernier désir.

Pourquoi mon amour est crime,
Alors que j’en connais les cimes ?
Puis-je t’aimer jusqu’à la mort,
Sans douter de mes torts ?
Car t’aimer est un supplice,
Dont je m’accorde tous les délices.

Pourquoi ai-je si peur,
D’être face à ton cœur ?
T’aimer est plus lourd,
Que le poids d’un cri sourd.
T’aimer est tellement difficile,
Que j’en perds le fil.

Alors pourquoi je désire t’aimer ?
T’aimer chaque journée,
T’aimer chaque nuit,
T’aimer à la folie.
MCCLI A.
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Al.MCCLI

Mon souhait est réalisé.
Mes mains ne cessent de trembler.
Le sang sur mes mains me fait pâlir.


Le monstre que tu m'as fait devenir,
Les yeux affolés je regarde la scène.
Comment ai-je pu laisser parler la haine.


Le souffle saccadé, rien ne peux changer.
Je l'ai executé, sans réfléchir, sans fléchir.
je ne peux empêcher mes mains de se salir.


Le monstre que tu m'as fait devenir,
J'ai cédé à mes pulsions meurtrières,
J'ai brisé le fer, abattu mes barrières.


Enchaînée, mais libérée plus que jamais,
Je peux enfin regarder hier en paix.
Une catharsis pour ses crimes impunis.


Car le monstre que tu m'as fait devenir,
Peut exister, que si tu peux enfin mourir.
Exécuté. Je suis épuisé. Je suis lassé.


- MCCLI A.
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Al.MCCLI


Ce que je suis, n’est ce que tu es.
Je suis, et ne suis point ce que tu veux.
Je suis l’image de mes espérances, voeux.
Tu es l'image de ton succès.

Je ne peux vivre comme tu vis,
Car nous vivons pour nos propres raisons.
Nous avons tous de différentes maisons.
Mais je sais que je vis sans avis.

Je suis désolé de ne pouvoir être celle,
Qui remplit tes attentes. De paraître,
Avec l’apparence de tous tes mal-êtres.
Mais je possède mes propres ailes.

J’ai ma propre voix, une voie,
Unique. Chacun se fourvoie,
Imagine une image identique,
Dans une mer si authentique.

Je suis réel, et je déplais,
Malgré cela, chaque jour j'apparais.
Chaque jour, jusqu’à trouver la paix
Je vivrai.
A. MCCLI
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Al.MCCLI



Papa et maman aurait voulu mourir avant,
Avant d’avoir des gosses, des enfants.
Et quand je regarde dans leur yeux,
Je ne vois que du malheur, du feu.

Pourquoi suis-je vivante,
Dans cette dimension décadente ?
Car même mes parents n’ont la raison,
Du pourquoi, du comment, je vois passer les saisons.
MCCLI A.
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Al.MCCLI


Soldat

Née enfant, faite soldat, je mène le combat.
Sans cesse, je prends les armes, et me bats.

Née enfant, faite soldat, je mène le pas,
Refaite dans le sang, elle garde ma foi.

Née enfant, faite soldat, je mène l'exécution,
Conditionner dans le noir, c'est ma maison.

Née enfant, faite soldat, je mène la punition,
Elle n'a plus à agir, je procède à ma flagellation.

Née enfant, faite soldat, je mène à bien,
Tous ses désirs, mon esprit lui appartient.

Née enfant, faite soldat, je ne mène à rien,
Mon âme est enchaînée dans son poing.
MCCLI A.
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Al.MCCLI


Étranger,

Étranger de ce monde,
Étranger à ce monde,
Étranger parmi les familiers,
Étranger partout où l’on peut marcher.

Finalement c’est dans cette étrangeté,
Que mon âme peut trouver de la familiarité.

Partout vu comme étrange,
Rien n’est plus commun que le mensonge.

Tout n’est plus que songe parmi l’illusion,
Et l’illusion devient la maison de ma situation.
MCCLI A.
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Al.MCCLI


Sur les vagues, je divague.
Sur les rives, je dérive.

Sur les fils, je défile.
De ta bouche, il débouche.

Son nom se balade,
À travers la parade.

Je tombe et retombe,
Jusqu'au fond de ma tombe.

Les lycoris se hissent,
Une tragédie ou comédie ?

Ou une simple retrouvaille,
Pour rire aux douces victuailles.

Des cendres ne font que descendrent,
Tel de la neige devenu beige.

Rouge, Les roses rouges,
Peignent si je bouge.

Alors je me couche,
Et oublie toutes mes souches.
MCCLI A.
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Al.MCCLI
" Les infirmes croupissent sous terre,
Les pauvres se noient en mer.
Et le reste s'engouffrent dans l'enfer,
Celle de la ville aux sombres airs. "
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