
Lisa Giraud Taylor
Les plus lues
de toujours
Ces discussions ont été rédigées sur la demande de certains de mes lecteurs du blog...
Après la "folie" et le succès des Aventures de la Smala (publiées depuis), on m'a demandé d'autres "aventures humoristiques à [ma] sauce"...
Voici les quelques épisodes qui ont été publiés sur mon blog....
Bonne lecture et riez, un peu, beaucoup... etc.
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Et un petit week-end entre collègues, ça vous tente ?
Si, oui, suivez les aventures de notre espion lors d'un week-end "obligatoire" en entreprise !
Si, oui, suivez les aventures de notre espion lors d'un week-end "obligatoire" en entreprise !
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Défi
L’autre là-bas qui tire la tronche et qui semble aussi agréable que la Joconde sous les flashs des touristes.
Parce que franchement elle ne me donne pas envie de lui parler !
En outre, elle a sans cesse le nez dans les bouquins, le stylo à la main. Se prendrait-elle pour un écrivain ? Un de ceux qui ont leur place chez les Immortels ? de ceux que l’on étudie au lycée ?
Non, rien de tout cela.
Pourtant, on dit qu’elle a un talent certain, pour ne pas dire un certain talent, et dans plusieurs domaines. C’est que c’est une touche-à-tout la gueuse… Dessin de mode, photographie, peinture, crochet et couture, et elle écrit même des poèmes !
Elle cuisine bien, m’a-t-on dit, puisqu’elle est souvent envoyée aux fourneaux pour « régaler » ses amis.
Elle est drôle aussi, toujours d’après les on-dit. Bon, elle a un humour très anglais, très « je me moque de moi et ça fout mal à l’aise les autres » qui est assez incompréhensible ; ce qui lui a valu, sur une plateforme d'écriture quelques remarques un brin étonnées ("mais y'a rien pour toi... hein !").
On dit aussi qu’elle n’est pas très heureuse de son ossature, ni de l’ovale de son visage et qu’elle aimerait bien comprendre le sens de « se faire mal » en sport.
Parce qu’elle n’est guère sportive, la bestiole… De la danse classique à un haut niveau pendant 12 ans, tout au plus, puis elle a abandonné, sur blessures (oui, tant qu’à faire, elle n’a pas fait dans la dentelle !) et elle se plaint donc de son arrière-train… N'importe quoi !
On dit qu’elle est sympa (par moments), qu’elle aime l’Histoire (et qu’elle pompe l’air de tout le monde avec ses références sur des siècles), qu’elle voue un culte à un poète torturé, est amoureuse d’un autre (mort depuis 1915), qu’elle collectionne des « nids à poussière » et qu’elle refuse de se marier sous prétexte que « l’indépendance est la plus belle des inventions féministes ».
Quelqu’un m’a même rapporté qu’elle n’était pas féministe pour un sou (sauf pour certaines femmes/combats qui en valent la peine) et qu’elle trouvait ridicule les débats sur la féminisation des noms/mots etc. et l'égalité dans la vie professionnelle. Elle aurait déclaré que c'était un combat "stupide parce qu'à la base, une femme doit comprendre qu'elle n'est pas l'égale d'un homme, elle est un être à part entière, pourvu des mêmes qualités de réflexion, d'indépendance et de nuisance ! Quand une femme se sentira un être supérieur, sans comparaison avec un autre genre, elle aura gagné sa place !".
Bref, elle m’a tout l’air d’une chieuse, celle-là mais bon, clairement elle a un sacré parcours dans la vie (photographe de mode, étudiante à l’étranger, fonction publique, artiste, etc.) qui fait que, ben oui, quoi, je vais tenter ma chance pour briser la glace.
Hep, Mademoiselle ?
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Défi
Quand il est entré dans la salle du restaurant, tout le monde s’est arrêté de parler.
Pourtant, jusqu’à alors, cela discutait bruyamment et les deux serveuses complétaient le tableau en hurlant les commandes.
J’avais été surprise par le choix du lieu mais il y tenait : « un truc tout simple, un peu caché ».
J’étais éblouie de voir que ce petit restaurant de campagne pouvait exister dans un pays aussi grand et mondialisé.
Il était situé à la fin d’une longue route peu fréquentée à cause d’une autoroute gigantesque qui parcourait l’état, à quelques kilomètres. Cet interstate abritait des lieux de restaurations rapides, caloriques et peu chères mais largement moins intéressants que ce café.
Cela faisait vingt minutes que je l’attendais et guettais une voiture sur le parking. La serveuse, Lori, n’arrêtait pas d’explorer la salle et me demandait instamment de choisir.
A bout de course(s), le chef cuisto était énervé ; son tatouage bavait à la face du monde son amour et sa haine pour ladite serveuse.
En pénétrant dans la salle, il avait souri avec une tendresse et une simplicité faisant en sorte que même le plus petit des moustiques avait cessé (enfin) de me piquer.
Aucun expert n’aurait pu empêcher nos regards de l’admirer tant il était beau et charismatique.
Ce grand garçon d’une beauté sidérante était aussi l’acteur le plus doué de sa génération… et le plus nature de tous.
Sa croisade n’était pas le Graal mais la planète et les animaux.
On pouvait compter sur lui pour aider PETA et les autres causes pour l’environnement.
A son époque, en plein boom industriel, commercial et de surconsommation, il avait à coeur de se battre comme un chien... ne serait-ce que pour un chien.
Cette chose que l’on appelle l’amour, tout simplement… l’amour de la planète, de l’être humain, de l’Homme, tout simplement.
Il s’est assis, m’a tendu la main, m’a souri et j’ai oublié toutes les questions auxquelles j’avais pensé.
Nous avons parlé, de tout, de rien, de truc privé ou de son dernier voyage, des idéaux aussi.
Lori est arrivée, elle a souri, a pointé l’arc-en-ciel qui arrivait après la pluie et se reflétait sur une feuille, là-bas de l’autre côté de la route. Il a ri, moi aussi.
Elle était drôle, Lori ! Elle lui rappelait une fille qu’il avait croisée, jadis, sur un plateau de ciné.
Comme je soupirais, il a tendu sa main vers ma joue et m’a dit de ne pas m’inquiéter, que personne ne se ferait plus de mauvais sang désormais.
J’avais l’impression qu’il n’était déjà plus là quand les desserts sont arrivés. Il flottait…
Arrivés à la fin du repas, il m’a remis un petit bracelet, de sa confection, en gage de la liberté et de la vie, et m’a demandé de rester la gardienne de son esprit.
Puis, il s’est levé, m’a embrassée sur les joues, m’a soufflé un « merci pour tout et d’être venue de si loin ! J’espère que tu as aimé mon coin de nature ! ».
A peine le temps de lui dire « oui, beaucoup, on se revoit quand ? » qu’il avait entamé sa sortie, silencieuse au milieu des dizaines d’yeux captivés par son aura.
Il marchait tranquillement sur le parking du restaurant ; il s’éloignait doucement, dos à moi et j’ai ressenti un frisson.
C’était la dernière fois que je le voyais, en chair et en os… mais son esprit était là, dans ce bracelet…
Depuis ce jour, ce garçon n'a jamais quitté mon esprit, renaissant à chaque coin de rue, sur chaque berge de rivière, à chaque carrefour de ma vie.
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Défi
Ce poème est adressé à ceux qui ne lisent pas...
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Toute la beauté réside là.
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Défi
Cela dure deux heures, le déjeuner se transforme en "thé et petits gâteaux" après la séance de shopping pour, évidemment, trouver la robe parfaite.... qu'une de ses amies portera sûrement à son entrée dans le salon de thé !
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Défi
Mais quel âge ?
Je suis hors d’âge (hors du temps aussi)…
Ce matin, j’ai l’âge officiel, noté scrupuleusement sur ma carte d’identité (je la déteste celle-là !), mon genou droit aussi, sans parler de l’oreille gauche…
Puis, vers 10h, j’ai l’impression d’avoir pris cent ans quand un petit jeune me balance un aimable et attentionné « mais madame, asseyez-vous… Les jeunes peuvent rester debout, quand même »… Mais à qui s’adresse-t-il ?
Du coup, vers 16h, j’ai pris un Cacolac, histoire de perdre trois décennies, sans succès.
A 18h, ma mère me dit au téléphone « fais attention à ne pas prendre froid ce soir, au concert »…. qui a eu comme réponse « mais arrête, je n’ai pas dix ans ! »…
A 20h, je rejoins mes potes et je m’aperçois qu’ils sont vieux, aussi… enfin, ils connaissent, par coeur, une chanson de Duran Duran datant de 1983, « Ah, notre premier concert de grands ! On était en 4e ! ».
A 22h, je sautille allègrement au premier rang, je me sens pousser des ailes aux papattes… j’ai quinze ans, je suis jeune, belle, drôle et pétillante.
Le lendemain matin, au réveil, j’ai donc, mon âge, plus les deux mille ans que j’ai pris après 3 heures de sautillement intensif…
Quand je vous dis que je suis intemporelle ;)
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Défi
Loin de moi la volonté de ne pas encenser ce cher Potter et son univers, mais force est de constater que j'ai été insensible bien longtemps à l'attrait de ce petit mais vénérable sorcier.
N'ayant pas l'âge du petit Harry lors de la sortie du Tome 1, je ne me suis pas retrouvée dans ses méandres de pré-adolescent, a contrario de ma petite sœur qui n'a juré que par Potter pendant des années.
Pourtant, un jour, elle a insisté pour aller au cinéma voir le 4e volet… j’ai râlé (pour le principe) et j’ai regardé cela d’un œil distrait…pendant une heure ; la magie a dû opérer sur moi (notamment l’intérêt pour la fameuse coupe) !
Dire que je suis fan de Potter, serait très exagéré mais, assurément, le petit monde d’Harry me sied au teint.
Par contre, je dois dire que je me retrouve plus dans le dérivé (ou préquel ?) des Animaux Fantastiques dont les personnages sont adultes malgré ce côté enfantin.
Toutefois, au fil des visionnages et lectures (je n’ai pas lu tous les tomes !), J.K. Rowling aborde de nombreuses thématiques et parle ainsi à beaucoup de monde, à différents stades de leurs vies.
C’est sûrement la raison principale du succès. Tout le monde y trouve son propre univers, sa propre ligne, et des liens se forgent doucement.
C’est la force d’un environnement et d’une histoire ! Permettre à son lectorat de grandir, d’imaginer, de trouver, de ressentir sans que l’on ne le contraigne.
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Issu du carnet de 1995...
Mes souvenirs sont là, devant ma glace...Je regarde ma vie,
Je n'ai pas à me plaindre...Je n'ai que de la peine.
Toi, tu es loin, tu es froid...Tu n'es plus là.
Mon amour n'a jamais été révélé, mais je t'aimais,
Peut-être un peu trop ; non, on n'aime jamais trop.
Mais il y a des regrets, des mots qui auraient dû m'échapper,
J’aurais dû te dire que je t'aimais.
Mes souvenirs se bousculent, tout bascule,
Mon esprit n'est plus libre, il est occupé à te pleurer,
À regretter ton absence...ton silence désormais.
Moi, je suis seule sans toi, toi mon ami.
On dit que le temps fait oublier, moi je ne veux pas t'oublier.
Oublier quoi d'ailleurs ? Ton sourire, tes yeux émeraudes, ton
Sourire charmant...ta façon de rire ou de me regarder ?
Rien n'est plus comme avant, avant je pouvais rêver, t'aimer
Maintenant je ne peux plus rêver, je ne peux que pleurer.
Mon ange, l'amour était là avec toi,
Tu seras toujours là près de moi,
Pour toujours, pour toujours,
Mon amour.
ndla : 2018 pour Claire <3
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Je fus belle, jeune, insouciante, intelligente, drôle et particulièrement douée... Mais ça, c'était avant... bien, bien, bien, avant !
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Non, mais sérieusement, elle va encore nous pomper l’air longtemps la princesse avec son soulier de vair (vers, verre, vert, etc. On s’en tamponne le coquillart, non ?)
Premièrement, elle m’horripile avec sa façon idiote de s’étonner de tout… et puis, des souris qui parlent, une marraine fée, une citrouille carrosse. Mais qui croit encore à ces niaiseries ?
Et le prince ? Le crétin !
Il a toutes les filles à ses pieds, et la seule qui lui plaît, le lâche à minuit, courant avec des chaussures neuves à hauts talons, une robe meringue, dans des escaliers magistraux, sans tomber, sans être décoiffée, ni essoufflée, et perd, quoi ? une chaussure dont la pointure ne correspond à aucune autre fille (alors pourquoi, nous, quand on fait les soldes, les 37,38, 39 sont épuisées avant l'ouverture du magasin ?!).
Bien sûr, il est fou amoureux d'elle sans lui avoir parlé, sans savoir qui elle est, sans l’avoir embrassée etc.
Il veut l’épouser (ben voyons), il remue tout le royaume, essaie la chaussure à des milliers de filles…
Et là, la magie opère (impulse ?), il retrouve la pauvre petite fille malheureuse, en haillons, mais qu’un rien habille (la magie opère bis), la demande en mariage, le roi accepte (ben, oui quoi, prenons la première gueuse pour en faire une future reine), les noces arrivent… et tout le monde est heureux… y compris les souris…
Je ne sais pas vous, mais ces histoires de princesses en détresse, avec lourd passé (la plupart du temps, elles ont, a minima, un parent mort dans l’histoire), qu’un rien habille, qui sont amie avec des animaux parlants (ou des nains, pas de jardins), mais qui sont, néanmoins, bien élevées, dociles, souriantes, travailleuses, douées (sauf, la Belle au bois dormant !) etc., cela m’hérisse le poil (les poils aussi).
Alors, sans en faire des guerrières à arc, pantalon moulant, muscles saillants et vocabulaire peu châtié, les princesses ne pourraient-elles pas être un peu moins niaises dans les contes de fées ?
Et les fées, on en parle ? (nahh)
Ah, oui, du coup, dans la réalité, à chaque fois qu’une roturière épouse un prince, on a l’impression que c’est Cendrillon ou Blanche-Neige, qu’elles sont parfaites, sublimes au réveil, comme au coucher, et que trois fois rien les habille et les comble de beauté….
Et après ça, vous voulez que les petites filles pensent qu’elles sont des êtres supérieurs, égales à un petit garçon ?
Je vous signale que ces contes de fées forgent le fait que l’homme est le plus fort, et que la demoiselle attend patiemment l’arrivée de l’amour, du chevalier qui va l’épouser (enfin)…
On n’est pas sorti(e)s du sable !!
Je hais les contes de fées avec des princesses.
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