
Tribore
Les plus lues
de toujours
Une histoire un peu délirante. Pardon pour les vulgarités mais je trouve qu'elle donnent un certain charme.
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Défi
Si j'osais te dire ce que je ressens en ce moment, je te dirais des choses qui te mettrait dans un tel embarras. Tu rougirais sans doute en évitant mon regard fou. Peut-être tenterais-tu de m'interrompre mais si j'osais laisser parler mon coeur, je ne pourrais me taire. Mon discours serait probablement décousu, vide de toute raison. Je me perdrais dans l'explication de l'ouragan qui fait rage en moi, te laissant perplexe, perdue. Des larmes de peines, de joies perleraient aux coins de mes yeux clos quand je te raconterais mes souvenirs de toi, de nous. Mes poils se hérisseraient tandis que je me remémorerais les courbes de ton corps dans le moindre détails.
Une boule de feu m'envahirait lorsque je croiserais à nouveau ton regard. Ce que j'y lirais me ferait mal, mon coeur se serrerait dans ma poitrine. Pourtant, comme un idiot qui se brulerait les rétines en regardant trop longtemps le soleil, je ne détournerait pas les yeux. J'affronterais ta pitié et ta sentence sans broncher, un sourire aux lèvres. Je n'aurais pas honte car la vérité ne peut être honteuse. Je patirais sans rien ajouter, le coeur en pièces mais léger et laisserais le temps faire son travail.
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Défi
L'espoir est comme l'océan, à la fois sublime et dangereux. Au départ, il est magnifique, rempli d'un optimisme fou. L'espoir nous transporte, nous emporte à travers la vie jusqu'à notre merveilleux futur. Alors on nage vers l'horizon, vers le soleil couchant, vers l'infini sans même nous retourner. Et c'est là que l'espoir devient dangereux. On peut vite se noyer quand il est trop fort, trop haut et qu'il retombe sur la plage de nos rêves brisés. Tandis que parfois ses courants nous entraînent vers les profondeurs de la mer, loin de la lumière. On essaye de s'accrocher à quelque chose mais l'eau file entre nos doigts. Finalement, on touche le fond. Le temps passe ou s'arrête, on ne sait pas vraiment. Les idées deviennent floues, les choix stupides. Tout autour de nous semble terne, mort. La vie n'a plus d'importance. On se laisse simplement dériver dans la nuit, vidé de tout sentiment. Cela devient vite une habitude. La triste complaisance s'installe dans nos coeurs. On reste là en attendant sans rien faire qu'un autre courant nous emmène quelque part, dans un lieu magique. Mais il y a peu de courants ici bas...
Alors il faut remonter à la surface, retrouver le soleil. Il faut accepter d'avoir coulé et parfois étouffer, avoir l'impression de mourir. Il faut prendre des risques, mettre les voiles, espérer. Car c'est bien l'espoir qui nous fait vivre.
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Défi
Le malheur c'est simple, c'est moi. Je suis la source de tous les malheurs sur Terre. Et je dois dire que cela m'amuse beaucoup. D'ailleurs si vous êtiez un peu plus honnêtes avec vous-mêmes, vous admettriez que vous aussi vous appréciez le malheur des autres. Quand quelqu'un chute devant vous, ne riez-vous pas ? Et quand quelqu'un marche dans une crotte de chien hein ? Et quand votre grand-mère meurt en vous laissant un bel héritage ? Vous voyez, finalement je ne suis pas si vilain.
Naturellement, quand un malheur vous touche c'est moins drôle pour vous. Mais ne soyez pas si égocentriques et dites-vous que votre malheur fait sans doute le bonheur de quelqu'un. Dans un sens, être malheureux c'est faire une bonne action pour l'humanité. En plus, il est tellement plus simple d'accéder au malheur. C'est presque trop facile. Bien souvent, je n'ai pas besoin de forcer les choses, comme si inconsciemment, vous le recherchiez. Prenez les fumeurs par exemple. Ils ont beau savoir que fumer tue, ils le font quand même ! Hahaha, la bêtise humaine...
Alors réjouissez-vous d'être malheureux ! Soyez tristes et déprimés face à votre malheur et riez, dansez face à celui des autres ! De toute manière, vous ne pouvez pas m'éviter...
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Défi
Ils sont si beaux, majestueux
Que je m'incline face à eux.
Ils brillent comme deux soleils
Dans cette sombre galaxie.
Ils sont aussi bleus que le ciel,
Ils sont le reflet de la vie.
Et quand ils se posent sur moi,
Je ne peux que montrer ma joie.
Leurs sourire timidement,
Les dévorer tendrement
De mon regard amoureux
Car je les aime, tes yeux bleus.
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