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arkan

arkan
Un peu plus qu'érotique...
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Défi
arkan

J'idolâtre et contemple les lignes de ta bouche,
Très souvent hypnotisé, sur lesquels mes yeux louchent,
Dernière beauté que j'admire quand tu te couches,
Mais la première, subtilement, au réveille que je touche

Si douces, quand elles aspirent à l'érotisme.
Si belles, quand d'un sourire elles se subliment.
Si chaudes, quand elles expirent un souffle humide.
Si sensuelles, quand vient ma langue et qu'elles s'animent.
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J'ouvris la porte ! Une fumée légère arriva sur mon visage. Non, c'était plutôt comme un brouillard qui venait se déposer sur ma peau, apportant avec lui ses odeurs. Je sentais une douceur qui me rappelait les fleurs que je cueillais à la campagne. Une odeur qui m'appelait, qui me disait de rentrer encore un peu plus, pour que j'arrive à saisir le nom de ce qui pouvait bien se cacher derrière.
La lumière était pâle, mais la pièce se désembuait au fur et a mesure que j'observais le fond. Un bruit de pluie se faisait entendre.
Je revenais de la piscine, pour parfaire ma silhouette dont on me vantait ses contours, et cette odeur m'était à présent familière. Ça y est, je sais ! Le shampoing que j'ai pris pour me laver dans les douches de la piscine municipale.
Une odeur fruité et sucrée me remplissait les poumons. Une merveille !!! En effet, j'avais laissé avant de partir le fond du flacon dans le bac de la douche. L'eau coulait à flot à l'intérieur et je voyais se dessiner les formes d'une jolie femme. Les vitres étaient troublées par la vapeur de l'eau qui s’agglutinait, comme pour rester proche de la belle créature. Quelques gouttes ruisselaient et rendaient plus nette la silhouette harmonieuse. La femme se tenait debout, là, les bras au dessus de sa tête, en se massant ses longs cheveux. J'imagine qu'elle se rinçait de ce fameux shampoing, et il est fort probable qu'elle ne m'ait même pas entendu rentrer.
Heureusement que j'étais le seul à avoir les clés de la maison ! Je n'aurais pas apprécié que quelqu'un d'autre profite de ce décor.
Je la vis se tourner face au pommeau de la douche, pour continuer à s'arroser. Ses mains passaient sur son visage, descendaient avec le flux de l'eau jusqu'à ses seins. Elle les enveloppait difficilement car ils étaient volumineux mais ce geste faisait vivre ses courbes qui ondulaient devant mes yeux ébahis. Elle descendait ensuite sur son ventre, son sexe. La mousse disparaissait de plus en plus de son corps et laissait percevoir les détails de ses formes généreuses.
Il ne m'en fallait pas plus pour m'enthousiasmer de ce spectacle et je me surpris même à fantasmer de cette situation. Elle ne m'avait toujours pas vu, comme si elle regardait le plafond de la salle de bain par intermittence. J'imaginais la chaleur qu'elle pouvait ressentir sous cette brume !!! Et c'est alors que je me mis à rêvasser ...
Ses mains moites pourraient une fois le savon enlevé sur la plus belle des fleurs, continuer à frotter doucement de haut en bas. Ses lèvres s'écarteraient alors pour laisser passer un doigt, celui qui ne demande pas forcément à rentrer mais qui est comme appelé, désiré et serait parfaitement bien installé à l'intérieur de sa maîtresse. L'humidité à cet endroit ne viendrait plus de l'eau qui coulerait car elle rendait doux tous ce qui s'approchait de ce bijoux. Elle maintiendrait ses doigts à plat et continuerait les allers-retours, venant toucher son clitoris de temps en temps, jaloux de ne pas avoir était convié plus tôt à ce balai.
Dans mon songe, ses jambes s'écarteraient un peu, augmentant l'ouverture de sa belle et fragile rose. Une main remonterait les lignes d'un de ses seins et elle viendrait pincer le téton entre ses cinq doigts habiles.
Évadé dans ses tourbillons soyeux, un sentiment d'abandon la traverserait. Foudroyé par un frisson, qui viendrait de lui faire écarter un peu plus les jambes, légèrement tremblantes. L'eau n'était pourtant pas plus froide qu'au début de la douche, mais elle ressentirait dans tout le corps une énergie divine qui viendrait la transformer.
Elle laisserait s'introduire naturellement un doigt, qui pénétrerait sans forcer. Il caresserait l'intérieur de son coquillage, et ferait de petits cercles se déplaçant adroitement sur la perle rare. Ayant agrandit son puits d'amour, la belle en profiterait pour en introduire un second. Les parois de son vagin se serreraient encore plus, et donneraient plus de plaisir à ce moment d'intimité extrême. Elle contracterait aussi le bas du ventre pour accentuer ses plaisirs charnels. Sa bouche merveilleuse s'ouvrirait alors, assez pour expirer plus profondément son souffle, penchant la tête en arrière. Ses cheveux s'allongeraient le long de son dos et de l'eau ruissellerait sur sa colonne. Je pourrais suivre le parcours du fluide qui passerait dans le creux de ses reins. Et dans un mouvement du bassin, elle se cambrerait, laissant l'espace d'un filet d'eau tiède se faufiler entre ses fesses.
Sous le pommeau de la douche, jaillirait la pluie qui s'écoulerait entre ses lèvres , venant remplir doucement sa bouche féline. Elle recracherait aussitôt le liquide !!! Sa salive diluée par l’excès d'eau dégoulinerait le long de son menton, et glisserait sur sa gorge. Elle serait dirigé par les magnifiques formes de ses seins, passant à l'intérieur de sa poitrine bombée, et finissant chassée par un flux d'eau qui arriverait par saccades.
Une goutte qui avait sautée par dessus la vitre me sortis de mes pensées et je me cognais la tête, trop proche de mon désir...















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 Je l'avais aperçu. Il était à l'orée de ce petit sentier, hésitant à traverser comme s'il s'agissait d'une autoroute. Comme lui, je m'étais figé, espérant obtenir quelque chose d'extraordinaire de ce moment d'intimité. Je limitais mes respirations, baissais mon centre de gravité, le tout dans une délicatesse telle, que je m'étais persuadé qu'il se passerait un instant magique et qu'il ne fallait surtout pas le louper. Il se tenait fier, la tête droite. Quelque fois, il regardait à gauche, puis à droite, dans un mouvement saccadé et vif. Je pouvais voir son long corps se dissimuler sous une épaisse touffe de graminées. Il était si grand que je n'arrivais pas à définir quel taille il pouvait bien avoir.
 La peur me fit reculer d'un pas d'ailleurs, puis deux, la même qui me permettait d'éviter les dangers. Je m'écoutais, toujours plus discret, faisant face à mon adversaire que je redoutais presque maintenant. Mon cœur battait un peu plus vite. Je savais que j'avais peur, mais je ne savais pas exactement de quoi. Sa petite bouche laissait sortir une langue fendue entre deux périodes assez espacées. Soudain, la brise s'éleva derrière moi. Sa langue bifide accéléra les allers-retours. Il me sentait ! Je ne savais pas si c'était bon signe ou pas pour moi, mais je percevai la tension qui s'accélérait entre nous deux.
 C'est alors que dans une fulgurance, le reptile s'élança. En une fraction de secondes, juste le temps que je puisse dire « ouf », il avait traversé le chemin. Les feuilles mortes froissées qu'il avait déplacées bruyamment laissaient apparaître son passage. J'étais figé. J'avais tout de même pu enregistrer ses couleurs pour pouvoir m'émerveiller par la suite. Un dégradé de bleus prenait une bonne partie de sa tête et le dessous de sa gorge. Cette couleur tournait au vert dans des tons différents mais s'étendait sur tout son corps, et finissait sur son ventre d'un jaune paille. Le stress s'était enfui aussi rapidement que mon lézard. J'étais déçu de ne pas avoir pu l'observer plus longtemps, mais continuant ma petite randonnée, je me repassais l'action en boucle, un sourire au coin des lèvres.
 En fait, je méditais sur une chose : Était-ce vraiment extraordinaire ? Une chose ordinaire peut-elle devenir extraordinaire ? Si je faisais ce trajet tous les jours et que je voyais ce même spectacle, à force peut-être que je m'en lasserais, et que cela deviendrait insignifiant... Ce qui est incroyable pour moi ne l'est pas forcément pour un autre, et inversement. Je décidais d'influencer mon point de vue qui me permettrait de ressentir la joie, plutôt que de banaliser l'instant et ressentir une déception. Je continuais ma marche en avant et repris mon petit sourire, fière de ma découverte...
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Seul, les yeux remplis de lassitude,
Le regard dans le vide, perdu, comme d'habitude...
Pensif et en déroute, explosif de doutes,
Ta présence m'enchante, la seule de toutes.

Je croise ton regard peu familier,
Celui d'une demoiselle charmante à qui on doit le respect !
J'essaie d'être cool, dans son regard je coule,
Ses mots, ses phrases, qui de sa bouche en découlent,
Me figent, me glacent, comme un kiss cool.

Je stresse et mes phrases se déforment,
Mais d'un mec sans vie, je passe à un type en forme,
J'aurais aimé parler avec toi, sous mon toit,
Aussi demain, si tu veux on se tutoie.

Malheureusement, les meilleures choses ont une fin,
D'un regard malicieux et d'un sourire éclatant mon histoire s'éteint
Il me reste encore mon cœur et mon cerveau pour y repenser,
Une feuille, un stylo, je te décris toi, sans arrière-pensées...

Tu es la flamme de ma bougie,
La voix qui me fait bouger,
Pas de honte quand je rougis,
De ton amour, j'ai bu une gorgée.

Ainsi,
Tu es les racines de mes soucis,
Pourtant peu soucieux,
Je me laisse enlacer par le parfum de tes beaux yeux.
Comme les pétales au soleil d'un camélia,
J'admire, pas besoin d'herbe, me voilà calmé là …

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À la seule lecture des émotions qui m'habitent
Dans cet océan d'incertitude, baigné de décisions pacifiques,
Je me sens fragile, à la fois nu et pudique,
Demandant dans mes choix, l'aide au ciel, et à mes anges féériques.

Cependant, persuadé de la beauté de mon âme,
Augmentant ma fréquence, comme du bois dans des flammes,
Pétillant et heureux d'être parmi les hommes et les femmes,
J'aimante alors à moi des expériences inévitables...
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J'écrasais le filtre rougis par mes lèvres contre le verre transparent, puis j'expulsais la dernière bouffée, dans un nuage de fumée qui s'élevait dans la pièce. Un cercle tourbillonnant planait. Je venais de finir ma cigarette, et m'enfonçais doucement dans le canapé. Les coussins de toutes les couleurs qui m'entouraient, pliaient lentement afin que j'épouse leurs formes. Le feu de la cheminée crépitait, dissipant sa chaleur douce et parfumée du bois que nous avions ramassé la veille, dans la colline. Mon chat se prélassait sur un tapis, s'étirant de temps à autre quand la force le lui permettait...
 C'est dans cette atmosphère légère, que je conversais avec mon ami, appuyé sur son épaule, le regard alerte qui se déplaçait au gré des flammes.
 Nous parlions de notre relation, notre amour, de nos passions similaires. Il m'avait demandé de lui décrire mon fantasme du moment. Et en effet, ils évoluaient au cours de notre relation et du temps qui passait. Je n'étais pas très à l'aise pour l'exprimer, non pas du fait de me mettre à nu devant lui, car je lui vouais une confiance totale et que l'on partageait absolument tout, mais plutôt car mes mots n'arrivaient pas à représenter profondément les émotions que je pouvait ressentir à l'intérieur de ces désirs engloutis. Je balbutiais quelques scènes que je revisualisais.
 Mais malgré mes efforts pour dépeindre ces images, j'étais coupée de ce que je pouvais vraiment ressentir lorsque je les vivais pleinement, comme quand j'étais enfermée dans ma bulle, et qu'elles arrivent sans crier « gare » !
C'est justement ça ! Pensais-je
 Le fait de forcer les émotions me coupais encore plus d'elles. Je terminais tout de même mon histoire, toujours collée contre le torse de mon homme, lui donnant le peu que j'avais à lui offrir. Il m'avait écouté attentivement, rebondissant sur certaines frasques, en essayant de creuser d'avantage...
 Je lisais dans son sourire un contentement habile pour feindre la satisfaction. C'est dans cet élan communicatif, en me tortillant, les yeux plongés dans les siens, que j'en vins à lui retourner la question sur son fantasme du moment...
 Je sentis sa main caresser mes cheveux qui, dans leurs mouvements nous laissaient dénoter un parfum de noix de coco. Il me demanda une confirmation, comme si je n'était pas prête à entendre ses aveux et plonger dans ses mystères... Mais, intrigué et surtout curieuse, je hochais la tête en signe d'acceptation...

 Sa main se posa sur mon front. Mes yeux se fermèrent aussitôt, et j'entendais sa voix qui résonnait dans mon corps. Hypnotisée ! ! ! J'étais hypnotisée mais consciente, un peu comme dans un rêve du matin où l'on pourrait agir dessus. Je ne pouvais pas ouvrir les yeux, mais je me sentais bien, extrêmement bien, respirant profondément et à l'écoute de cette voix apaisante et grave qui me guidait dans mes émotions. La confiance que je lui accordais, se traduisait par un relâchement total de ma part : j'étais dans un cocon, douillet, enveloppant et chaleureux. J'avais reçu entre autre, comme consigne, qu'à la vue d'une bouteille, je serais transcendée, amoureusement excitée et désireuse.
 Songeuse, je voyait le ciel bleu azur, le soleil doré, une plage magnifique caressé par les vagues d'une mer ou d'un océan très calme... Je pouvais ressentir le soleil qui chauffait ma peau, la brise du vent qui soufflait chaudement dans mes cheveux et le sable sous mes pieds qui me massait. Autant incroyable que cela puisse paraître, j'étais seule sur ce paradis. Je marchais sur le sable, à l'endroit ou les vagues se retirent, laissant les empreintes de mon passage pour un court instant. Je portais un maillot blanc, qui brillait presque sous les rayons du soleil, ressentant la pureté de cette énergie, libre et divine.
 Un bosquet de palmiers attirait mon attention. L'ombre que ces grands arbres projetaient m'attirait plus que tout. Je ressentais ce besoin puissant de devoir m'y rendre, poussée par une force que je ne saurais contredire. Je portais une confiance particulière à cette expérience que je vivais, accompagnée de la voix douce de mon homme. Ici, j'aperçus un monsieur, allongé sur le sable, un chapeau de paille qui lui caché le visage, le torse nu et bronzé. Il était vêtu d'un bermuda à fleurs rouges, comme celles que l'on peut observer à Haïti ou sur les îles exotiques. Des hibiscus, peut-être... Il m'avait l'air d'un bel homme. Je souris, car je n'avais aucune chance de perturber ce garçon durant sa sieste ! Je ressentais au plus profond de moi qu'il ne se réveillerait pas et que personne, sur cette île déserte n'apparaîtrait. Comme dans les rêves où l'on sait que l'on ne peut pas voler, et où l'on se retrouve flottant au-dessus des arbres et des maisons, je me permettais...
 Je regardais autour de lui, et une bouteille de rhum presque vide était appuyé sur une noix de coco germée, à quelques mètres de là.
 A cet instant, un courant électrique me parcouru le corps, traversant comme une épée de Damoclès mes sept chakras. Cette énergie, encore plus puissante que celle qui me baignait jusqu'à présent, venais de m'ouvrir au désir. Je vivais le moment présent, le bien et le mal ne faisant plus parti de mon vocabulaire. Accompagnée de mon libre arbitre, je ne percevais aucun jugement et les émotions qui me nourrissaient à cet instant étaient décuplées de manière exponentielle. La chaleur de cette vibration me faisait frissonner et son fluide me donnait envie de me transcender.
 Mon audace me poussa à faire les quelques pas qui me séparaient de cet Apollon. Je le dévorais du regard. Sa peau lisse et bruni par le soleil luisait. Ses abdominaux dessinaient un quadrillage régulier. Son corps imberbe affichait une musculature très satisfaisante, et je me délectais de cette vision.

 Sous l'impulsion de cette tentation je m'accroupis près de ses hanches, posant mes genoux sur le sable chaud. Je me laissais guidé d'abord par mes mains qui voguaient sur sa peau, puis par ma bouche que je posais sur son torse, en l'embrassant tendrement. Je ne voyais pas son visage, masqué du chapeau tressé, et je n'avais aucune envie de le lui ôter. Son corps ne réagissait pas a mes douces caresses mais je commençais à le câliner un peu plus expressément, sous l'émotion qui grandissait en moi.
 Ma respiration s'accélérait, et quelquefois ma mâchoire se serrait quand mes mains le palpaient. J'étais bercé dans cette ambiance exotique de passion. Son short bosselé avait trahit ma pensée et m'encourageais, j'allais découvrir sa virilité. Ses hanches étaient marqué de zigzags, créés par l'élastique serré de son short qui descendait sous mon regard enjoué.
 Fier, droit, je faisais connaissance de ses atouts avec mes petites mains baladeuses. J'avais face à moi l'excitation, qui glissait entre mes doigts et l'apaisement, lorsque j'apercevais l'océan au-dessus de son sexe. Je me penchais sur lui, le goûtant, le balançant de droite à gauche dans des hochements de tête, infligeant à la dureté de sa chair, la douceur de ma bouche. Simultanément, j'étais persuadé que j'allais goûter son calice et qu'il serait différent. Sans me poser de questions inutiles, je me baissais sur son membre qui me comblait généreusement, le glissant entre mes lèvres humides, en offrant un trajet un peu plus long à chaque descente. Je la laissais s'en aller pour l'admirer, mais la recevais encore, espiègle.
 Ces délices faisaient battre mon cœur toujours plus vite, toujours plus fort. Enivré par l'expérience, je sentis son fruit caresser ma gorge attendrie, douce et fragile. Elle lui proposais de manière subtile, sa divine présence. Je chérissais cette vie masculine en moi, la caressant sensuellement, la bousculant quelquefois pour mieux la découvrir, l'absorbant délicatement en lui présentant l'auteure de mes vocalises, puis s'arrêtant, à bout de souffle, retenant ainsi le temps qui fuyait, emportant avec lui mon plaisir.
 Un parfum fruité se répandit alors. C'était entre le miel et la crème ! La canne à sucre et le lait ! La banane et le sirop d'érable ! Juste incroyable, fortement sucré et tellement bon... J'apprivoisais ce goût et j'arrivais rapidement à m'en délecter tel un nectar nouveau.
 Je frémissais lors de ces préliminaires fantastiques, centré sur mon euphorie, ressentant l'humidité m'envahir entre mes cuisses. Il n'en fallut pas plus pour me décider à gravir son érection. Sans prendre la peine d'ôter le bas de mon maillot, je l'écartais habilement et vint glisser sur l'attribut, tout naturellement. Mouillé par mon excitation et par la fellation que j'avais entreprise, il s'enfonçait d'une facilité déconcertante, me remplissant l'antre d'amour par un profond bonheur. Lorsque la jouissance me fit exploser, les muscles tendus de toute part, je m'allongeais sur le sable, à côté de lui, laissant redescendre l'excitation doucement.

 J'ouvris les yeux, tout était encore brumeux, une voix qui se rapprochait de plus en plus me réconfortait. J'étais heureuse, riche de l'expérience de ce que je venais de vivre mais pas tout à fait consciente. Un sourire marqué mon visage et ne s'en échappait pas.
 Quand je repris mes esprits, j'étais allongée dans le canapé. A côté de moi, un édredon s'étendait, vêtu d'un short de bain qui présentait la même protubérance que dans ma vision. Un chapeau de paille ornait le coussin, et un tube de lait concentré sucré restait ouvert. Mon amoureux était assis là, paisible… Je me caressais machinalement le ventre, revenant à moi doucement. Il ne parlait pas, attendant sûrement que les premiers mots sortent de ma bouche. Je réfléchissais à ce qu'il s'était passé, en essayant de remettre en ordre mes idées, et je compris que je venais de vivre un fabuleux voyage, comme dans un rêve ...
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