Cyberpoète
Passionné par les littératures de l'imaginaire, adepte de Fantasy, accros aux univers parallèles, je suis tombé dans le chaudron magique depuis mon adolescence avec les œuvres de Tolkien, Dick, Silverberg, Sturgeon et bien d'autres
Poète, j'ai suivi les chemins de traverse de Fernando Pessoa et suis entré dans les mondes imaginaires d'Henri Michaux.
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œuvres
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Œuvres
Chronique a mots ouverts, écorchés. 
Sensations a fleur de peau, a fleur de maux exhalant d'un monde agonisant. Poésies d'une époque meurtrie par des guerres qui ne se disent pas.
Sensations a fleur de peau, a fleur de maux exhalant d'un monde agonisant. Poésies d'une époque meurtrie par des guerres qui ne se disent pas.
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Mélusine rêvait d’un homme, un vrai. Pas ces chiffes molles, ces métrosexuels, ces mous du gland qu’elle côtoyait chaque jour, au travail, dans son groupe d’ami, dans la rue. Pour elle, le male, l’authentique, devait être revêche, ce devait être un guerrier. Elle ne supportait plus le type attentionné, érudit ou pas, mais qui dans tous les cas était capable d’empathie. Pour elle, l’empathie c’est un trait de caractère commun aux faibles, aux moutons. Elle préférait les loups.
Elle avait un petit ami, Pierre, un garçon charmant, aimable, qui avait su la séduire à un moment de sa vie où elle avait besoin d’amour. Aujourd’hui, elle ne comprenait plus ce qui lui avait tant plu chez lui au point de se mettre en couple. Au fond, elle n’avait rien à lui reprocher, il n’oubliait aucun anniversaires, ne pissait pas sur la lunette des toilettes, l’aidait aux taches ménagères, était même plutôt bon amant, mais, elle s’ennuyait avec lui.
Elle culpabilisait de cet état de fait, se disait qu’elle n’était pas raisonnable. Le soir, entre veilles et sommeil, quand elle essayait de méditer sur sa vie, elle fantasmait sur le bad boy de ses rêves, celui qui la ferait vibrer. Elle imaginait ses bras musclés, tatoué, la serrant fort. Elle désirait son sexe, dur, insatiable. Elle se faisait son porno dans sa tête.
Pierre ne se doutait de rien, il voyait bien que parfois elle était de mauvaise humeur, mais mettait cela sur le compte des règles, du stress où des sautes d’humeurs légendaires des femmes.
Tout aurait pu en rester là, n’être qu’un mécontentement passager, balayer par la routine, le passage du temps. C’était sans compter sur la malice de Cupidon.
Mélusine rencontra par hasard Mister J., un jeune musicien aux talents prometteurs. Une figure montante de la scène musicale.
Elle avait écouté ses chansons provocantes à la radio, des histoires de drogues, de filles faciles, de révoltes banlieusardes, racontées dans un style qui offusquait les plus anciens mais plaisait à la jeune génération. Sa vie s’étalait dans les journaux à sensations ou il apparaissait avec une fille différente dans chaque article qui lui était consacré.
Elle l’avait rencontré dans un magasin vendant de la culture aux masses, il y signait des autographes. Mélusine était avec une amie, une fan, elles avaient fait la queue pour avoir elles aussi droit à un paraphe du jeune homme.
Le musicien lui avait souri. Ils avaient échangé quelques blagues, il avait signé un album et, elle s’en était rendu compte plus tard, en arrivant chez elle, il avait glissé une carte avec son numéro de portable. Elle resta perplexe. En avait-il fait de même avec son amie. Faisait-il cela avec toutes les femmes qui lui plaisait ?
Puis, elle hésita, pour qui la prenait-il ? une fille facile ? une pute ? Elle se sentait à la fois blessée dans son amour propre et intriguée par le culot du musicien.
Elle ne l’appela pas. Il était venu s’ajouter comme acteur de ses fantasmes nocturnes, mais ça n’aurait certainement jamais été plus loin si le destin n’en avait pas décidé autrement.
Un soir, alors qu’elle rentrait tard du bureau, elle fut victime d’une crevaison. Elle pesta contre le mauvais sort et chercha à appeler Pierre pour qu’il vienne l’aider, mais il ne répondait pas. Il avait dû poser don portable sur un coin de son bureau et n’entendait pas la sonnerie.
Une voiture de luxe s’arrêta. C’était Mister J. Le cœur de Mélusine battait la chamade, il lui changea sa roue, lui proposa d’aller boire un verre. Ne sachant pourquoi, elle accepta tout en sachant qu’elle ne lui résisterait pas.
Ainsi naquit leur histoire d’amour. Mélusine quitta Pierre qui n’avait rien vu venir.
Tout alla très bien pendant des mois, Mister J. ne la quittait que rarement, elle le suivait partout. Il semblait très épris. C’était l’homme fort dont elle rêvait.
Puis ce qui devait arriver arriva, on ne va pas raconter l’éternelle histoire de Don Juan ici. Mister J. commença à avoir des aventures. Les deux amants se disputaient, se réconciliaient, se disputaient de nouveau, tout cela dans un cercle sans fin. Puis vinrent les coups. Mélusine ne voulait pas croire ce qui lui arrivait, elle se disait que c’était le travers des hommes de caractères, que cela passerait avec le temps. Qu’elle avait dû mal faire quelque part. Plus il la tapait, plus elle redoublait d’attention.
Un jour elle croisa Pierre, son ex-amant. Il ne la vit pas, il était au bras d’une jeune femme, semblait heureux.
Elle pleura.
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Défi
Par une chaude journée d'été, Lord Greystoke, qui comme vous le savez certainement, a dans le passé fait parler de lui lorsqu'il fut ramené en Angleterre par un explorateur qui l'avait découvert au hasard de ses pérégrination dans la jungle, se retrouva nez à nez avec une étonnante jeune femme dont il tomba instantanément amoureux.
Elle était vêtue d’une peau d’âne ce qui eu pout effet immédiat de rappeler des souvenirs de jeunesse a celui que l’on appelait Tarzan, il y a bien longtemps. Non pas qu’il s’accoutra de la même façon, les ânes étant rares dans la jungle ou il avait passé son enfance, mais plutôt car il avait eu l’habitude de s’habiller de peaux d’animaux.
Il lui adressa un sourire, la jeune femme rougit et détourna le regard. Lord Greystoke compris immédiatement qu’elle était une servante des plus humbles et avait pour habitude de fuir les aristocrates comme lui. Depuis le temps qu’il vivait en Angleterre, il n’avait jamais vraiment pu s’habituer à ces cloisonnements sociaux. Dans le groupe de singe qui l’avait élevé, on était dominant ou dominé, cela ne se choisissait pas en fonction d’une naissance mais plutôt en fonction de capacités innées.
La jeune femme chercha donc à le fuir immédiatement. Et il aurait aimé la retenir mais ne savait comment. Lui parler l’aurait certainement bien plus effarouchée.
Il la laissa donc fuir non sans observer la direction qu’elle avait prise.
Quelques jour plus tard, après s’etre renseigné sur l’étrange jeune femme, il avait appris que personne ne savait d’où venait la servante en question, tout ce que l’on savait c’est qu’elle s’appelait Jane et habitait une cabane délabrée à l’orée du village.
Il décida donc de se déguiser en vieil homme fatigué, et se posta a proximité de la masure avec un lourd fardeau.
Quand Peau d’Ane sortit de chez elle, il s’arrangea pour croiser son chemin faisant mine de peiner fortement. Aussitôt la jeune femme se proposa pour l’aider.
« Merci vous êtes bien aimable, mademoiselle » fit-il
« Oh, ce n’est rien, ou allez-vous avec ce fardeau » demanda Jane
« A vrai dire, je ne sais où le poser, c’est tout ce qu’il me reste ayant été chassé de chez moi par les huissiers »
Sans hésiter, Peau d’âne lui proposa l’asile. Lord Greystoke, fort ému par tant de générosité, se dévoila alors, à la grande surprise de la jeune femme.
Ne sachant trop comment réagir, Jane cherchait visiblement a fuir de nouveau, mais Tarzan la retint
« Ne partez pas, je ne vous veux aucun mal, juste comprendre pourquoi vous vous habillez de la sorte ? Qui êtes-vous donc ? comment une belle femme comme vous peut-elle se retrouver dans la misère qui semble être la vôtre ? »
Après un moment d’hésitation, elle répondit :
« oh rien de plus simple, j’ai été expulsée de chez moi lorsque mon père décida qu’il ne voulait plus me voir »
« Quel méchant homme ! pourquoi a-t-il décider ainsi »
« Parce que je ne voulais pas de lui comme amant »
Estomaqué par une telle révélation Tarzan ne sut que répondre.
« On parle bien de votre père ? » finit-il par dire
« Oui, de cet homme qui voulait faire honte à mon honneur, au sien, a celui de notre famille, pour quelques instants de plaisir » dit-elle avec colère.
« Et ou vis ce moins que rien, je vais me charger de lui apprendre la vie »
Peau d’âne eu un sanglot. Elle expliqua a Tarzan que son père s’était suicidé après son départ quand sa mère avait appris ce qui s’était passé et qu’elle l’avait voulu le quitter. Le plus dramatique c’est qu’elle ne voulu pas pardonner sa fille l’accusant d’avoir aguiché son géniteur. Depuis elle avait décidé de vivre loin de tous, et de ne plus jamais attiré le regard des hommes.
Tarzan, ému par cette sombre histoire, fit venir Jane a son manoir et après un long processus de dialogue réussit a la guérir de ses peurs et traumatismes. Depuis ils coulent tout deux des jours heureux.
C’était sans compter sur deux larrons en foire qui s’étaient rencontré dans une boite de nuit, le Neverland, la veille et avant bien l’intention de s’amuser.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
Pour rigoler et faire rigoler






