
cannelle bitume et glycine
Les plus lues
de toujours
Nuits blanches angoisse Corps tremble et grince Souffle essoufflé Râle saccadé Désorientée Âme esseulée Esprit souffrant Valsant, dansant Ensanglanté Remède obscur Murmure d'oubli Isolement Quelques mensonges Rêves d'ailleurs Les heures cruelles Mes ailes froissées Serrure forcée Vague de peur Tellement de larmes Restées en moi Ultime saut Vide et La paix. poème écrit le 11/10/2022
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Bourrasque Trace Efface et Masque Flasque Entente En temps Longtemps Marchant Chantant Tâtant Tentant Échoue Et tombe. Quelle ironie ! poème écrit le 12/10/2022
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Défi
la télé baragouine et je m'ennuie l'ennui fait mal, il creuse les tempes il frappe il creuse sans pelle pêle-mêle tout sombre mon lit m'attend il m'attend il m'attend je n'irai pas me coucher il attend un thermos de rhum et...et rien de plus, je m'ennuie la télé baragouine elle baragouine baragouinage et parle d'originalité originale originale et moi le suis-je ? suis. je. suie verte et galopette mon âme a dit que le monde crache comme un bébé qui joue et moi je ne suis plus un bébé le monde crache mon âme a dit et je m'ennuie le monde crache morve et sang souffre de nous mais se tait le monde souffre je m'ennuie.
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Les flammes, le feu (étouffe) Chaleur, les cendres (tousse, tousse) Désorienté (panique) Un corps trébuche (douleur) Les flammes, le feu (tombe) Chaleur, les cendres (tousse, tousse) Un corps qui tremble (épuisé) Un corps à terre (suffoque) Un mort brûlé (silence). poème écrit le 05/10/2022
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Défi
ton ventre sous ma bouche je souris c'est le matin je nous regarde il y a le ciel dans nos yeux et dans nos âmes le frisson d'une amusoire bien placée la rigolade matinale chasse le sommeil avec toi ma déprime est au chômage un gargouillis bruit de camion ton ventre a faim mon ventre aussi on se sourit draps en pagaille et lit défait nous nous levons bretzels, bagatelle de petit-dej' et l'insecte de nos nuits s'endort.
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Défi
ma tête une citrouille et mon coeur une crevette un bouquet de fleurs dans le coeur de la crevette une mare de poissons bleus dans la citrouille la citrouille est ma tête et je suis un coussin sous un parasol gris et orange j'aime les oranges celles qui sont bleues celles qui sont oranges celles qui sont et celles qui ne sont pas j'ai de l'amour autour des doigts et du poisson dans le regard des yeux de poisson des yeux de merlan frit j'aime la friture celle qui est dorée et croustillante j'aime oui et j'aime j'aime et je n'aime pas c'est la vie la vie on l'aime ou on l'aime pas on l'aime et moi j'oublie je m'oublie nous oublie je souris c'est fou d'oublier quand c'est flou de vriller mais vriller c'est vriller vriller à cause de nous vriller pour la vie et j'en passe nous rêvons il faut rêvez nous rêvons et je rêve on en crève adieu.
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L'horizon c'est de l'eau. Et ça coule, et ça goutte, dans les coeurs et les esprits. J'en pleure quand nos âmes y goûtent sans vriller, quand sans crier gare elles fleurissent au rythme des grands peupliers que gâte le temps qui s'étiole. Et je m'en vais, je nous oublie dans l'horizon que vous fuyez. Je crie "rions" à nos blessures et nous courons les yeux fermés. Sous nos paupières grince le feu de notre amour si musical. Notre horizon, futur, pressant, inconnu. On grandira par les adieux. poème écrit le 27/05/2025
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Défi
"maman j'ai faim" pas de réponse la TV gronde impitoyable avec des airs de mexicain les murs englués d'un folklore bien trop vivant pour cette maison j'ai faim cette gymnastique de la bouche étrangère si rare que j'en oublie les mouvements de l'écran j'entends une voix dire il faut se serrer la ceinture je connais cette expression je comprends cette expression cette expression mais je n'ai pas de ceinture j'ai faim et dehors la foule des gens avec dans les mains des packs de ce trésor à manger mais ce trésor ne les fait pas sourire ils ont le visage gris de ceux qui vivent sans parents le monde est un gigantesque orphelinat est-ce que la vie nous interdit d'être heureux je crois que sur mon coeur il y a une couverture qui me cache de la lumière j'ai faim sa silhouette éclairée par la télévision ma mère maman j'ai faim. liste de mots à utiliser : Pack, Interdire, Gymnastique, Folklore, TV, Ceinture, Silhouette, Mexicain, Couverture, Orphelinat
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Défi
ambuscade de marmots la plaie est ouverte boyaux et tripes en sortent mais c'est pour de faux on plaisante et la mort est à venir car on meurt tous on meurt tous de quelque chose un camion un feu un AVC une mauvaise chute ou du poison un meurtre ou un meurtre ou un suicide la vie est meurtrière et la vie nous tue nous met dans le noir et éteint la lumière éteint l'interrupteur le sang ne coule plus il a coagulé dans la penderie du cœur broyé par la vie la vie dès son début on périclite on gravite autour d'une existence de danger de mort et le chapitre le chapitre se termine au premier cri la vie est un génocide et après après ? cristal la luciole est plus tranquille dans son âme.
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Peau d'étoile étalée Au-dessus de mes yeux, Poète toile ancrée Où dansent mes amours. Astres luminifères Me faisant frissonner ; Orgasme de beauté Face à leur doux éclat. Quand parfois l'un d'eux coule En traînée de lumière, Un vœux roule en ma bouche Et traverse mes lèvres. Source de création, Racines de ma vie, Me murmurent parfois L'infinité vécue. Ces millions de points Mes amants, mes aimants, Caressent tendrement Les rives de mon âme ; Et quand enfin me vient Ce soupir de bonheur, M'enlacent, m'embrassent, M'aiment jusqu'au matin. Ces perles lumineuses, Qui réchauffent mon cœur, Frôlent même parfois Le noyau de mon être. Si un jour se reflètent En moi mes beaux amours, Si notre union s'achève Et que je les rejoins, J'irai les câliner, Leur donner ma tendresse, Celle qu'ils m'ont donnée En mes nuits solitaires. poème écrit le 16/08/2024
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Défi
cueillir des mondes les manger les vomir les recueillir les créer puis leur parler les visiter les habiter cueillir des mondes des larmes et des soupçons et des caresses les caresser les aimer et les nourrir cueillir des mondes les vivre et les rêver les désirer les dessiner je chante des mondes et je les détruis dans ma bouche un fruit pourri moisi qui tremble sous mes doigts les tiens les nôtres et les leurs ma bouche détruit des coeurs et je cueille des mondes je crée des mondes sous mes doigts dans mes yeux et nous en rêvons tous de ces mondes dans nos cœurs dans les cœurs de nos cœurs et les cœurs des cœurs de nos cœurs et filons je file étoile filante qui n'est pas un étoile mais une comète une comète enflammée telle nos poumons dans ces mondes qu'on ne cueille ni ne rêve ce monde dans lequel on pourrit tous.
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Sombre nuit Je cherche le sommeil Par la fenêtre. Peut-être est-il debout Sous un Lampadaire ? Fuit-il donc le tic-tac Funèbre de L'horloge ? Eviterait-il par hasard Les rondes incessantes De mon Poisson rouge ? Je cherche le sommeil Les yeux ouverts, Insomnie.
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