Arjan Radha Kaur
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Les palpitations des jours sont imprévisibles, On les voudrait plus douces, On les voudrait plus joyeuses, Mais les frissons électriques qui courent De notre menton à notre cou, De nos oreilles à nos paupières, Font reculer nos pieds et éteindre notre souffle. Ce soir par la fenêtre entrouverte, Au moment où le courant d'air froid, Frôle ma nuque, je rappelle à mes épaules, Que la vivance nous attend demain, Et qu'on ne fait jamais demi-tour dans nos rêves.
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