Des textes à peine chuchotés, des fragments comme j'en disperse avec insistance.
Suite indépendante de Les cordes du pluvieux.

Suite indépendante de Les débris de l'épave.
Ma vie de tous les jours, la vie des autres, aussi.

Suite indépendante de Le musée des jonquilles.

Cet été, j'ai fait un voyage merveilleux : j'ai visité une ville-âme.

Alors voilà, des petits morceaux de moi. Par fragments. Et peut-être qu'un jour, ce sera tout un monde.

Recueil de poésie sur l'été dans les quartiers bétonnés.

Réponse au défi "Figure paternelle : qu'est-ce que cela vous inspire ?"

Réponse au défi 'rendre vivante la guerre".

Recouds tes joues d'enfant.

Inspiré de la musique : Dreaming, de REGI FLIH.

Qui est votre âme-sœur ?

Mon p’tit chat noir
Sur l’bord d’ma fenêtre
Qu’est-c’qu’il est beau, qu’est-c’qu’il est bête !
Quand vient l’automne et les citrouill’
Tout c’que j’retiens c’est sa p’tite bouill’
Ça r’sort d’un vieux lampion
La queue qui dépass’
Z’yeux verts, mêm’ pas b’soin d’lumièr’
Ça miaul’ ça r’nifle les drol’ d’odeurs
Ah là ! Toi, c’est qu’t’es d’la bonn’ couleur
Les p’tites pattes qui gambadent
J’t’entends passer dans l’escalier, les feuill’ mortes et les sentiers
À chasser les limac’ et escargots chaq’année
Ils ont mêm’ pu’ d’frayeur
Silencieux, ils continuent leur dur labeur
Pa’z’étonnant t’es rapide mais pas très maline
Et puis faut avouer qu’t’es bien peureuz'
Au moindr’ fantôme, ton cœur s’creuz'
Joli rayon d’obscurité, promis jamais j’t’oublierai
Des croq’ets j’t’en achèt'rai par milliers
Va donc parler aux vieux merl’
Un jour y aura pu b’soin d’traduire
En attendant laisse moi sourir’
De t’voir si vivant, d’mandeuse et p’tet un peu errante
T’es mon p’tit chat à moi
C’est sûr j’t’échangerai pas !



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Heureusement qu'on t'a emmené plus au Sud, petit chat tout mince, tu n'aurais pas fait long feu dans le Grand Nord ;)