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Emerick Gally

S'il y a bien une chose que les réseaux m'ont appris, celui-ci peut-être encore plus que les autres, c'est que le "faire-savoir" est largement aussi important (plus ?) que le savoir-faire... Faire-savoir, exercice ô combien compliqué dans lequel je suis loin d'exceller, surtout quand il s'agit de mettre en avant une partie de moi...

Je suis pourtant bien placé pour savoir que "c'est le jeu" ; et que les productions de l'esprit n'échappent pas à cette règle ni à l'impérieuse nécessité de promotion ! Je me plie donc à l'exercice.

Descendant d'une vieille famille normande, j’ai appris à l’École Libre Notre Dame de Mont Roland, les Éclaireurs de France et l’Armée de Terre. Adulte j’ai voyagé en Afrique où le cheval côtoyait le dromadaire, où la bière me rafraîchissait autant que le bissap, où j’ai aimé l’odeur de la brousse.

Mes écrits vivent et grandissent avec moi. Ils m’accompagnent, prennent vie grâce aux personnes rencontrées, aux évènements qui me frôlent ou me touchent personnellement.

Du carnet d’écriture à l’édition de ce roman :

J’ai écrit ma première nouvelle à l’âge de 14 ans avec mon stylo à plume, le midi à la bibliothèque du collège jésuite ou ma timidité m’avisait de ne pas trop traîner dans la cour. Ensuite, est venu un journal dans lequel je transcrivais et enjolivais mes aventures. Un univers mouvant, guidé par les étapes de ma vie.

Les Lumières Monarchiques

Avec cette saga, je suis ravi de voir grandir mes personnages. Je suis le premier surpris lorsque je découvre la direction qu’ils prennent et qui n’est pas forcément celle à laquelle je pensais. Je suis alors aussi exalté qu’eux des évènements et des situations dans lesquelles ils se dépêtrent, et les malheurs qui leur arrivent parfois. Je pense que je suis les personnages de mes romans. Un jour, précepteur, le lendemain, lieutenant de la Royale et en fin de journée, un corsaire ! Et pourquoi pas dans mon prochain roman : espion du Roi ?...

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Œuvres

Emerick Gally
Cadet souviens-toi !
Une épopée aux temps des Lumières
1764. Pierre a treize ans. Ce cadet d’une vieille famille noble normande, a été élevé dans la les traditions et valeurs aristocratiques au château familial des Gally d’Hybouville près de Dieppe. Il est voué à devenir officier du roi et se prépare à intégrer la compagnie des cadets-gentilshommes de Rochefort.

Après une enfance dorée, entouré de ses parents, de son fidèle valet, encouragé par sa tante avant-gardiste Gabrielle et bercé par la philosophie de son précepteur, André Corbeville, ce jeune noble va découvrir la rigueur et la complicité de la vie martiale. Acquérir de l’autonomie et apprendre l’art du combat. Mais ce cadet impétueux, élevé en esprit-libre, saura-t-il s’accommoder de la doctrine militaire de la Marine Royale ? A l’heure où les grands empires s’affrontent pour la première fois dans l’immensité du monde.

« Pierre, tout ce que tu sais et tout ce que tu sauras ne feront qu'accroître ta soif de liberté. La connaissance est une gourmandise d'une telle flaveur qu'une fois qu'on y a goûté, il est difficile de s'en affranchir. En cela réside tout le danger ». Imprégné de la rhétorique de son précepteur, il embarque pour les Caraïbes. Il ira au bout de ses convictions et suivra ce qui vibre en lui. Mais tout ce que l’on chérit à un prix…

Ce récit ciselé de nombreux détails historiques est à la fois le témoignage vibrant d’une époque et de géographies oubliées, mais c’est surtout un roman d’aventure et un voyage initiatique au cœur d’une société monarchique et colonialiste au bord de l’implosion qui résonne parfois étrangement avec l’actualité de notre époque.
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Emerick Gally
Deux femmes ou deux hommes qui s’enlacent amoureusement, un baiser qu'il soit chaste ou fougueux entre deux garçons, une main féminine qui caresse la gorge d'une femme, il suffit de cela pour faire ressurgirent une homophobie rampante presque normative. Voici quelques réflexions reçues : (celles sans vulgarité outrancière) « Du monde comme ça, c’est simple, ça ne devrait pas vivre ! » « Des tarlouzes du 18ème ! rien que ça, berk » « et voilà que des faux hommes jouent aux p’tits soldats ! » « Arrêtez de normaliser les déviants pour l’amour de Dieu ! » « Prenez garde à votre soif d’homophilie » Cette peur maladive des homosexuels, cette intolérance quotidienne, rampante et menaçante qu’on appelle l’homophobie a de quoi rendre malade, en effet. C’est une peur des autres qui mène à la haine elle aussi et qui éclabousse. C’est aussi une « peur de l’autre en soi », pour reprendre le titre d’un ouvrage remarquable. Ce qui est honni dans l’homosexualité des gars, c’est qu’ils ne soient pas de vrais hommes. Curieusement, les homosexuels sont vus comme des traîtres, des faibles, des moindres. Au fond, ce que dit le discours homophobe est fort simple : en agissant comme des femmes, en aimant
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Emerick Gally
Pourquoi toujours plus vite ? et si on doute de l'utilité, du bienfondé, des conséquences positives de toujours faire plus en moins de temps, alors pourquoi suivre le mouvement et participer à la frénésie de notre époque ? La lenteur est un sujet qui a beaucoup inspiré les écrivains. Il faut ainsi prendre le temps d’écouter les mots de Milan Kundera, de Pierre Sansot et de Jean de La Fontaine. Réfléchir à ce que cette lenteur ou ce désir de lenteur signifie aujourd’hui. Car nous avons plus de temps devant nous, nous ne cessons de gagner du temps, et pourtant nous souffrons de cette « famine temporelle » Étrange époque où le temps se rétrécit subjectivement alors qu’il ne cesse de s’emplir objectivement. Est-ce réellement de repos dont nous avons besoin, ou du besoin de ressentir la distinction entre l'activité et le repos, donc entre la rapidité et la lenteur ? Mais c’est peut-être une question de rythme… Trouver le bon rythme, comme dans l’écriture. Et si un bon usage de la lenteur pouvait rendre nos existences plus riches ? Nous avons pour la plupart tendance à privilégier la quantité de tâches à abattre à la qualité de nos actes quotidiens. Pourquoi être si pressés ? A l'heure o
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs

Pourquoi écrivez-vous ?

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