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Célestin

Célestin
Dans un monde ravagé par une ancienne faille linguistique, le Verbe ne se contente plus de désigner : il façonne la réalité. Les noms fixent l’existence. Les syntagmes stabilisent les lieux. Les oublis deviennent des absences tangibles. Et lorsque les mots se dérèglent, c’est le monde lui-même qui se plie, se replie ou s’efface.
Au coeur de cette société régie par la syntaxe, Élom est un enfant sans nom véritable, recueilli à Saint-Mathieu, un orphelinat mi-monastique, mi-institution cadastrale. Il est surveillé de loin par le Cadastre, l’autorité qui régule les usages du langage et traque les fractures phrastiques. Car autour d’Élom, les mots hésitent. Les objets réagissent. Les phrases changent à même le papier.
Alors que d’étranges incidents se multiplient — enfants parlant en dormant, villages effacés sans trace, miroirs qui se recollent en silence — certains voient en Élom une menace, d’autres une clé.
Et toujours, en périphérie, une figure silencieuse réapparaît. Il l’appelle le Lige. Ni entièrement Luide, ni humain, Elom le décrit comme un vide habité, une forme glyphique vivante, dont la présence précède souvent les fractures… ou les stabilisations. Il ne parle pas — ou parle dans les marges. Il ne suit pas — mais semble toujours là. Dans les rêves. Dans les replis. Dans le souffle des noms tus. Et parfois, il regarde Élom.
Pendant ce temps, dans les marges du monde, une entité floue — une forme enfantine, peut-être un Luide — apparaît toujours juste avant les effondrements. Son silence semble provoquer les fractures. Ou les révéler.
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