Poème du petit chat qui a conquis le soleil

Mon interprétation du défi "Aux urnes, citoyens !". Loin de moi l’idée d'influencer ou de convaincre. Je respecte chaque opinion. Mais le 7 mai nous serons à un croisement fatidique : deux voies opposées s’ouvrent, et l’une, me semble-t-il, est ténébreuse. Aussi me suis-je amusée, "en toute modestie" (ici, c'est de l'ironie), à rappeler l'histoire du monde et de sa prophétie. 61 vers en énnéasyllabe que les théologiens parmi vous apprécieront : il y va de l'Esprit et d'une "marche" vers la réconciliation.

No vanity displayed:
I'm looking for the face I had
Before the world was made.
Yeats.

Qui cesse un jour d'être « cet enfant aux peluches ? » Une réponse enfantine au défi « ça se dégrade » où l'on replace « le porteur de lumière » au centre de la thématique de la Liberté.
(Le tout en décasyllabes, là où cela méritait un octosyllabe. Hélas, je suis fainéante...)

Et si la liberté du poète était de se taire ?
(ou: réponse de Sappho au dialogue "Ion" de Platon)

Manicheisme, manicheisme quand tu nous tiens.
C'est bien tout le mal que l'on peut tirer de Disney !

Un poème "dark" pour répondre au défi de la Saint-Valentin. Mais le contre-pied n'est qu'apparent : l'amour git au coeur des ténèbres, n'est-ce pas?
(Pour les technicien(ne)s: j'ai choisi l'heptasyllabe, avec ce "Valentin" qui vient former un décasyllabe à chaque quatrain)

Une réponse "animalière" au défi du dialogue du "mon parfait et son inverse".
Toute ressemblance avec de la metapsychologie freudienne serait fortuite, bien entendu.

Réponse au défi "Sans ponctuation". Le texte relate une recontre amoureuse : la ponctuation fondamentale ?

Une nouvelle poétique et expérimentale en réponse au défi sur la "Der de der". Bon, j'avoue, j'ai triché : il s'agit d'un vieux texte — avec toutes les qualités et les défauts de la jeunesse — mais toujours d'actualité il me semble, en ces jours de repli où l'on tend à oublier que nous sommes tous semblables...