À Thonon-les-Bains
Pas dans un concours de mode
Masques serpillières

Des histoires saugrenues avec une pointe d'humour sarcastique.
À ne pas mettre entre toutes les mains et à consommer avec modération.

Texte libre sur le coronavirus

Le poème marchombre est un concept inventé par Pierre Bottero.
Il s'agit de petits poèmes en trois vers, comme une petite définition, avec le 3e vers qui donne le thème du poème.

Ce sont mes premiers.
N'hésitez pas à commenter, je suis là pour progresser.

Merci à @Renouveau@ pour son aide.

Merci asohodele pour le défi que tu as lancé

Même si le temps est incertain
Écarte les nuages et les chagrins
Raconte des histoires pour demain
Chante et applaudis avec les 2 mains
Imagine ton avenir et ton destin

Une phrase quand je veux

La star des gazons
Chanson du grillon le soir
Son concert d’été

Je réponds à un défi lancé il y a longtemps, voire très longtemps.
Il ne s’agit pas de raconter, mais plutôt de suggérer.

J'ai toujours aimé aller au casino et jouer sur les machines à sous.
Les ambiances feutrées, les lieux sans horloge pour oublier le temps qui passe et dépenser son argent, m'ont toujours attirée.
C'était encore le bon vieux temps des pièces.
Dès mon arrivée, le directeur venait vers moi pour me serrer la main.
Avec sa main gauche, il serrait mon poignet. Tel un aigle, il tenait sa proie entre ses serres.
Quand l'appareil se bloquait,
avec ses doigts agiles
il ouvrait la machine,
dans le moteur
il devait toucher au compteur.

Je sentais la présence d'un homme près de moi.
Observateur patient, il regardait le nombre de pièces diminuer dans le petit chapeau.
Les rouleaux défilaient à grande vitesse.
Je sentais monter l'ivresse.
J'ai pris la dernière pièce dans le chapeau.
C'était fini.
L'homme, toujours resté immobile , me tendit une seule pièce.
Je voulais refuser et le laisser jouer.
Il me dit « si vous faites jackpot je vous emmène danser sous les spots
je vous offre le champagne dans un endroit plus calme »
Au jeu du chat de la souris, qui allait gagner la partie ?
Joueuse, j'introduisais le dernier jeton.

Les rouleaux se mirent à tourner à toute vitesse.
Nous avions tous les deux les yeux rivés sur la machine.
Ce sont les trois sept rouges qui sont sortis.
Ce n 'était pas le jackpot, mais c'était déjà pas mal.
Il me laissa tout l'argent.Je refusais en lui précisant que c'était sa pièce.
Grand prince, il insista pour que je garde le pactole.
Je me sentais redevable.
Le dîner-spectacle était ce soir-là "Love celebration"

Suite à toutes ses émotions, nous avons commencé pour profiter du dîner en débutant par une coupe de champagne, ensuite une autre.
Je commençais déjà à sentir la chaleur m'envahir.
Le repas fut délicieux avec un foie gras à l’armagnac accompagné d'un chutney ananas tonka et crispy aux fruits de la passion, ensuite un filet de bœuf rôti, gâteau de pommes de terre, pois gourmands et herbes fraîches.
Pour terminer, le dessert « chou de la passion » avec sa mousse chocolat et crème légère à la vanille était une merveille.
Le spectacle allait pouvoir commencer...


Nous avons dansé sur des titres inoubliables tels que "Love is all", "Send my love" et bien d'autres.
La soirée se terminait, nous sommes sortis et avons fait une promenade sur la plage.
Nous arrivions près du magnifique parc arboré du Castel Marie-Louise.
Il me proposa de l'accompagner dans sa suite.
Il m'expliqua qu'il était dans cette ville pour un séminaire et qu'il repartait après sa dernière réunion, le lendemain en fin de matinée.
J'étais d'accord pour prendre un dernier verre.
La suite devait faire cinquante mètres carrés, avec un salon, une grande salle de bains et un lit « King Size ».
Le balcon permettait de contempler à la fois l'océan et la pinède.
Il s'approcha de moi et fit glisser délicatement les bretelles de ma robe.
Je n'offris aucune résistance.
Nos cœurs battaient à l'unisson.
Nous nous sommes aimés.

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Je me suis inspirée du livre de Jean-Christophe Rufin
Immortelle randonnée : Compostelle malgré moi