
COURAGEUX Karim
Je m'appelle Karim. Je suis âgé de 40 ans. J'adore lire et écrire des romans. Je suis un fan d'Harlan COBEN depuis 2012. Je suis un passionné de faits divers, que ce soit réel ou fictif. J'aime beaucoup lire les biographies et les auto-biographies. Quant à l'écriture, j'adore écrire les histoires vraies et les histoires policières purement inventés.
Niveau sport, j'aime beaucoup la marche et le judo.
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Vendredi 18 avril 2003 Ce n'est qu'au milieu d'une nuit noire et profonde, après deux jours passés à Amman, que je suis enfin parti. Même si la route était bonne, il a bien fallu quatre heures à notre vieille Chevrolet bleue pour rejoindre la frontière. Les amortisseurs étant hors d'usage, j'ai l'impression de voyager à dos de chameau. Rasul, le chauffeur que j'ai fini par trouver, est un Irakien de l'ex-Saddam City qui, avec sa guimbarde, convoie à tombeau ouvert les journalistes étrangers entre Amman et Bagdad. Ayant séjourné en France pendant plusieurs années, chemin faisant, il me conte àç sa manière ses tribulations d'immigré au poays des Droits de l'homme. Nous avons franchi trois barrages sans aucun problème : on n'a fait que vérifier nos passeports. Bercé par l'inconfort de cette vieille automobile et par les rengaines obsédantes que raclent des violons à la radio, j'essaie de réfléchir et d'oublier que j'ai peur d'entrer en Irak. Trente mille roquettes, dont certaines qualifiées d'intelligentes. On a beau me dire que la guerre est finie, l'intelligence des roquettes me laisse songeur. La roquette astrucieuse, celle qui laisse songeur. La roquette astrucieuse, celle qui com
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Algérie, année 1930. Les champs de blés frissonnent. Dans trois jours, les moissons, le salut. Mais une triste nuit vient consumer l'espoir. Le feu. Les cendres. Pour la première fois, le jeune Younes voit pleurer son père. Confié à un oncle pharmacien, dans un village de l'Oranais, le jeune garçon s'intègre à la indissolubles. Et le bonheur s'appelle Emilie, une "princesse" que les jeunes gens se disputent. Alors que l'Algérie coloniale vit ses derniers feux, dans un déchaînement de violences et de trahisons, les ententes se disloquent. Femme ou pays, l'homme ne peut jamais oublier un amour d'enfance...
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Cette histoire a une histoire : une inconnue m'a téléphoné à Paris, en plein hiver. Elle parlait d'un document à me remettre. Je pensais que c'était sans aucun intérêt pour moi, mais j'ai été bouleversé par cette petite voix hésitante qui laissait percer un léger accent américain. En fait, c'était une Orientale, une reine de Babylone coiffée d'un foulard et chaussée de baskets. L'oeil brillant, elle m'a tendu une liasse de feuillets manuscrits reliés dans un classeur pas très ragoûtant. J'ai vu une cicatrice à son poignet. Les pages étaient crasseuses et tâchées. On aurait dit du sang. Elle prétendait que c'étaient les notes prises au jour le jour par un journaliste français en Irak, juste après la guerre, que je pouvais en faire ce que je voulais. Alors, attablé tout seul dans la brasserie où nous avions rendez-vous, sous les regards narquois de quelques habitués, j'ai commandé à dîner, ouvert le classeur et commencé à lire.
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Questionnaire de l'Atelier des auteurs
Pourquoi écrivez-vous ?
Pour mon plaisir personnel.