veronique Padet
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de toujours
Tout commence par un formulaire. Tout bascule avec une lettre. Le reste ? C’est Bérénice.
Pour la première fois de ma vie, j’ai coché toutes les cases d’un formulaire de la CAF. Sans le vouloir, sans y croire. Aucune demande supplémentaire, aucun papier manquant — un miracle !
Résultat ? Direction l’armoire R.
Vous savez, celle qu’on n’ouvre plus que pour broyer les dossiers avant fermeture. Rayon oubliettes. Le coin réservé aux êtres devenus inutiles, bons à classer.
R comme RETRAITÉE.
Alors voilà. J’ai ouvert cette foutue lettre, et depuis, impossible de refermer le couvercle.
Ça m’oblige à tout reprendre depuis le début.
Pour comprendre cette histoire — pour m’y retrouver moi-même — il faut remonter le fil, retendre les lignes, déplier les visages.
Bref, me replonger dans le terreau familial.
Là où tout a commencé.
Là où, paraît-il, j’aurais rigolé en naissant. Comme une provocation. Ou un clin d’œil au destin.
Pour la première fois de ma vie, j’ai coché toutes les cases d’un formulaire de la CAF. Sans le vouloir, sans y croire. Aucune demande supplémentaire, aucun papier manquant — un miracle !
Résultat ? Direction l’armoire R.
Vous savez, celle qu’on n’ouvre plus que pour broyer les dossiers avant fermeture. Rayon oubliettes. Le coin réservé aux êtres devenus inutiles, bons à classer.
R comme RETRAITÉE.
Alors voilà. J’ai ouvert cette foutue lettre, et depuis, impossible de refermer le couvercle.
Ça m’oblige à tout reprendre depuis le début.
Pour comprendre cette histoire — pour m’y retrouver moi-même — il faut remonter le fil, retendre les lignes, déplier les visages.
Bref, me replonger dans le terreau familial.
Là où tout a commencé.
Là où, paraît-il, j’aurais rigolé en naissant. Comme une provocation. Ou un clin d’œil au destin.
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