
Paul BadSale
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Dans les méandres de la vie moderne, Nicolas navigue entre ses propres démons et ceux des hommes qu'il accompagne dans son job. Brisé par un passé tumultueux, entre dettes et relations éphémères, il aspire à devenir écrivain, mais les mots lui échappent. Pour échapper à sa réalité, il observe et questionne ceux qui, comme lui, se perdent dans les méandres de l'angoisse et de la dépendance.
À travers le personnage de Marc, qu'il écrit en quête d'une vérité cathartique, Nicolas explore la souffrance silencieuse des hommes, ceux qui se cachent derrière des façades de virilité, mais qui luttent contre des blessures invisibles. Alors qu'il s'interroge sur la place de l'homme dans une société en mutation, il découvre que l'écriture peut devenir un refuge, un moyen de faire éclore des vérités longtemps enfouies.
Entre rencontres inattendues et réflexions poignantes, ce roman nous plonge dans un univers où la vulnérabilité masculine rencontre la recherche d'identité. Une histoire d'empathie, de reconstruction et d'espoir, où chaque homme est un miroir de l'autre, et où la force réside dans la capacité à se montrer tel qu'on est.
À travers le personnage de Marc, qu'il écrit en quête d'une vérité cathartique, Nicolas explore la souffrance silencieuse des hommes, ceux qui se cachent derrière des façades de virilité, mais qui luttent contre des blessures invisibles. Alors qu'il s'interroge sur la place de l'homme dans une société en mutation, il découvre que l'écriture peut devenir un refuge, un moyen de faire éclore des vérités longtemps enfouies.
Entre rencontres inattendues et réflexions poignantes, ce roman nous plonge dans un univers où la vulnérabilité masculine rencontre la recherche d'identité. Une histoire d'empathie, de reconstruction et d'espoir, où chaque homme est un miroir de l'autre, et où la force réside dans la capacité à se montrer tel qu'on est.
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Quand Hank ouvre les yeux, il est seul, amoché, et sans souvenirs dans une ruelle déserte. Sa seule compagnie ? Son reflet narquois, qui lui renvoie une image de lui-même ensanglanté et perdu, et une voix intérieure sarcastique qui semble s'amuser de sa situation.
D’indices en rencontres étranges, Hank tente de reconstituer les fragments de la nuit qui l’a conduit là. Mais à chaque coin de rue, l’étau se resserre : des silhouettes le suivent, et dans un bar irlandais enfumé, une serveuse lui confie qu’elle a été payée pour le surveiller. Avec un esprit embrouillé et une mémoire en lambeaux, Hank doit naviguer entre ses doutes et les dangers qui rôdent. Est-il une victime ou un coupable en fuite ?
Mystère, tension, et humour noir, un héros malgré lui, qui cherche des réponses au cœur de la nuit…
D’indices en rencontres étranges, Hank tente de reconstituer les fragments de la nuit qui l’a conduit là. Mais à chaque coin de rue, l’étau se resserre : des silhouettes le suivent, et dans un bar irlandais enfumé, une serveuse lui confie qu’elle a été payée pour le surveiller. Avec un esprit embrouillé et une mémoire en lambeaux, Hank doit naviguer entre ses doutes et les dangers qui rôdent. Est-il une victime ou un coupable en fuite ?
Mystère, tension, et humour noir, un héros malgré lui, qui cherche des réponses au cœur de la nuit…
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Avant, l'amour était brut, le manque une force, et l'attente une vertu. On se rencontrait dans la vraie vie, chaque contact avait du poids, et le silence laissait place au désir. La musique, on la tenait dans nos mains, un vinyle qu'on écoutait du début à la fin. La patience était la règle du jeu, apprise devant la télé et ses pubs interminables.
Aujourd'hui ? C'est la gueule de bois numérique. La connexion illimitée a tué le manque, et nos vies sont des façades en ligne. On zappe, on compare, on jette. La rareté a disparu, remplacée par la surabondance et la quête insatiable de la gratification instantanée.
Ce texte est une plongée sans filtre dans nos sales habitudes modernes. Une descente lucide et parfois brutale dans ce grand cirque des relations numériques. Préparez-vous à ce que ça pique. À ce que ça dérange. Parce qu'au fond, c'est en regardant la misère en face, le whisky à portée de main, qu'on commence à comprendre pourquoi, parfois, on a juste envie de boire pour que les pixels s'estompent et que les fantômes s'éloignent. Pour retrouver un peu de ce vieux silence qui nous permettait, au moins, de nous entendre penser.
Aujourd'hui ? C'est la gueule de bois numérique. La connexion illimitée a tué le manque, et nos vies sont des façades en ligne. On zappe, on compare, on jette. La rareté a disparu, remplacée par la surabondance et la quête insatiable de la gratification instantanée.
Ce texte est une plongée sans filtre dans nos sales habitudes modernes. Une descente lucide et parfois brutale dans ce grand cirque des relations numériques. Préparez-vous à ce que ça pique. À ce que ça dérange. Parce qu'au fond, c'est en regardant la misère en face, le whisky à portée de main, qu'on commence à comprendre pourquoi, parfois, on a juste envie de boire pour que les pixels s'estompent et que les fantômes s'éloignent. Pour retrouver un peu de ce vieux silence qui nous permettait, au moins, de nous entendre penser.
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Histoire de Noël... un jour un chapitre... Chapitre final le 25 Décembre...
Vincent mène une vie monotone en tant qu'agent de sécurité dans une grande surface jusqu’au jour où il croise Elsa, une femme déterminée mais tourmentée. Ce qui ne devait être qu’un geste pour l'aider à fuir se transforme rapidement en une aventure périlleuse.
Poursuivis par des hommes impitoyables, Vincent et Elsa plongent dans un monde de violence, de trahisons et de secrets. Leur seul espoir : infiltrer le cœur de l’empire de Jano, quitte à y laisser leurs vies.
À mesure que le danger se resserre autour d’eux, Vincent, rongé par ses démons, découvre une force insoupçonnée dans son lien avec Elsa. Mais lorsque la confrontation ultime éclate, le sacrifice semble inévitable.
Entre tension haletante et moments d’émotion brute, cette histoire explore jusqu’où un homme est prêt à aller pour protéger ce qui lui reste d’humanité.
Vincent mène une vie monotone en tant qu'agent de sécurité dans une grande surface jusqu’au jour où il croise Elsa, une femme déterminée mais tourmentée. Ce qui ne devait être qu’un geste pour l'aider à fuir se transforme rapidement en une aventure périlleuse.
Poursuivis par des hommes impitoyables, Vincent et Elsa plongent dans un monde de violence, de trahisons et de secrets. Leur seul espoir : infiltrer le cœur de l’empire de Jano, quitte à y laisser leurs vies.
À mesure que le danger se resserre autour d’eux, Vincent, rongé par ses démons, découvre une force insoupçonnée dans son lien avec Elsa. Mais lorsque la confrontation ultime éclate, le sacrifice semble inévitable.
Entre tension haletante et moments d’émotion brute, cette histoire explore jusqu’où un homme est prêt à aller pour protéger ce qui lui reste d’humanité.
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Qu'y a-t-il au-delà de la carapace d'indifférence ? Quels secrets murmurent les silences d'un cœur solitaire ? Ce roman est une autopsie introspective, une plongée dans les méandres de la psyché d'un homme qui a érigé la distance en art de vivre. À travers ses réflexions acerbes, ses souvenirs fragmentés et ses répliques énigmatiques, nous explorons les raisons de son retrait, les blessures invisibles qui l'ont façonné et le désir fragile qui persiste sous les couches de cynisme. Chaque chapitre est une découverte, une tentative de comprendre l'énigme de cet homme qui s'observe vivre comme on examine un corps après la perte, en quête d'une vérité enfouie au plus profond de son être.
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Préface du Moine Déglingué
À celui qui lit ces versets déments, que le chaos soit ta lumière. Que Saint-Bordel t’éclaire par ses sarcasmes et ses absurdités sacrées. Car il ne cherche pas à ce que tu comprennes… mais à ce que tu ressentes la beauté d’être paumé avec panache.
— Scriptor Anonyme, Ordre du Verbe Troué.
À celui qui lit ces versets déments, que le chaos soit ta lumière. Que Saint-Bordel t’éclaire par ses sarcasmes et ses absurdités sacrées. Car il ne cherche pas à ce que tu comprennes… mais à ce que tu ressentes la beauté d’être paumé avec panache.
— Scriptor Anonyme, Ordre du Verbe Troué.
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À l'attention de personne en particulier, ou de moi-même, je ne sais plus très bien
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Quoi de plus angoissant que d'entendre au fin fond de la forêt, au milieu de la nuit, mon petit cri et celui de mes frères et sœurs qui s'amusent à se mordiller nos nez pointus, nos tulles orangés finis de blanc, chassant par-ci, par-là quelques rongeurs traînant dans les feuillages d'automne tombés au sol rappelant la couleur de nos robes...
Pourtant, dans mon autre vie d'humain, je me souviens qu'on faisait de moi un symbole de l'amitié, de l'apprentissage de cette relation de confiance par l'apprivoisement... avant de me traiter de rageux...
Le seul héros qui nous rendait hommage portait un masque noir dans les westerns mexicains... Il montait, vêtu d´une cape de la même teinte que son chapeau et son masque, un étalon tout aussi assorti pour paraître ombre dans l'ombre...
Pas de quoi vous renarder trop longtemps, vous m'avez reconnu...
Avant d'être là, sur ma croix, qui rappelle le chemin que j'ai fait jusque ici, il y avait écrit la phrase qui me décrivait le plus : Je vous hais tous !
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Défi
J’inspire…
J’expire…
L’odeur de l’humidité imprègne la pièce. Mes yeux sont fermés, mais dans mon esprit, je revisite chaque détail de l’endroit. Tout est à sa place. Ce lieu me rappelle des souvenirs terrifiants.
J’inspire encore…
J’expire encore…
Il y a ces choses qui refusent de s’effacer, comme ces voix dans ma tête qui murmurent ce que je devrais faire, ou ne pas faire. Je ne sais pas laquelle écouter. Mais, lors de mes études, j’ai appris que chacun de nous possède un "ça" enfoui, cette part primordiale, celle qui nous relie à nos instincts les plus bruts.
J’ouvre les yeux, et ma vue s’ajuste à la faible lumière du plafond, une seule ampoule dont le filament brille d’une lueur fragile. Les murs suintent le froid, les pierres se mélangent à la terre, et le sol poussiéreux et humide évoque la cave où, enfant, je n’osais pas aller chercher le ballon. Mais ici, il n’y a pas de ballon. Juste un bâillon. Serré autour de sa bouche. Cette bouche épuisée, qui n’a plus la force de crier après tant de hurlements étouffés. Pauvre mec. J’ai presque de la peine pour lui.
Il est à genoux dans un pantalon que je ne pourrais pas me payer, taché de sable rougeâtre, une chemise souillée de suie, ses poignets liés au-dessus de sa tête. Ça me rappelle mon enfance, quand j’avais appris à faire mes lacets d’une seule main, parce qu’un de mes bras était immobilisé. Plus tard, cette habileté m’a permis d’attacher quelques conquêtes avec mes cravates. J’ai toujours adoré les contrôler sans qu’elles puissent me toucher. Ce contact me donne des frissons. Le bâillon, c’était mon petit truc.
Mais lui, ce n’est pas une conquête. Ce type m’a volé quelque chose. Vous direz peut-être que je suis taré, et je répondrai sans hésiter : "Évidemment, complètement cinglé." D’en douter serait une erreur.
Mais une anomalie c'est glissée dans ma vie. Ce type. Oh bordel… une sale gueule, l’air dix ans de plus que son âge. Un jour, il m’a dit de "venir prendre ma gifle." Et il s’est cru supérieur ?
Il sent que je m’approche. Je le renifle, tel un prédateur face à sa proie. L’odeur du sang m’hypnotise. Sur moi, cette odeur métallique me rend fou ; mais là, ses poignets dégoulinent d’hémoglobine. C’est fascinant de voir un homme brisé, lui qui m’a fatigué toutes ces années.
— Maintenant, tu vas bien te faire foutre, enfoiré… tu vas payer pour tout. Les coups de mon enfance, les amours perdues, mes échecs, la haine de ma mère. Il fallait que quelqu’un paie, et ce sera toi.
Je sors de ma poche un couteau. Je veux qu’il gémisse, qu’il crie, qu’il espère même, qu’il espère qu’on viendra le sauver… Mais non. Personne ne viendra. C’est presque jouissif de le voir me supplier du regard, réalisant qu’il n’a plus d’échappatoire.
— Je t’avais prévenu… ne me cherche pas. Mais tu n’as pas écouté. Tu t’es cru plus fort ? Tu m’as sous-estimé.
J’enfonce la lame dans sa poitrine, doucement, ni trop haut, ni trop bas. Elle glisse comme dans du beurre. Un os effleuré ici, un frisson là. Mais elle se laisse guider. Ses hurlements étouffés me demandent d’arrêter, mais je ne peux pas. Dans ma tête, je veux qu’il crie plus fort, encore plus fort.
Vous l’entendez ? Vous l'entendez hurler derrière son bâillon ? Comme c'est fabuleux. Ce gémissement sourd, qui en devient presque assourdissant. Il pleure, il souffre, et ça me touche. Tiens, c'est un peu plus dur maintenant. J’ajoute un peu de force, sentant le couteau pénétrer plus profondément. J'entend qu'il s'étouffe. Je vois qu'il essaye de ne pas s'étouffer en essayant de cracher le sang qui coule le long de ses lèvres, donnant une couleur carmin à sa muselière en tissus. Le parfum métallique est accentué. J'appuie encore un peu, sa chemise est toute ensanglantée. Ses yeux se remplissent de larmes.
Je verse aussi une larme.
Une larme de joie.
— Regarde-moi. Regarde-moi dans les yeux… continue… lui dis-je comme pour le rassurer.
Je le vois, implorant, le son de ses hurlements se dissipe. Je le vois s’en aller…
C’est moins drôle maintenant.
Et maintenant… je fais quoi ?
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La vie de famille... Cette chose que l'obsolescence programmée n'avait pas prévue.
Bordel de merde, regardons-nous, père, mère, frère, sœur, cousin, cousine, enfant, adolescent. La vie ne nous apprend plus rien. On ne se parle plus, on parle avec les autres, on attend des nouvelles des autres comme on attend une nouvelle sur un site de partage d'écriture.
Qui arrive encore à se déconnecter ? Pas moi, pas bien longtemps en tout cas.
C'était un piège, dès le départ on le savait.
On s'est mis sous écrou, jugé par les autres, et juge des autres, mais pas dans l'enceinte d'un tribunal, sans réelle justice. On se déchire à s'en demander qui sera le vainqueur de la prochaine tromperie, comment cacher au mieux qui on est, ce qu'on fait pour ne pas se faire prendre et faire en sorte que la moindre erreur provienne de l'autre et pas de nous-même.
On se connecte et on se déconnecte de la vie de famille en même temps. Comment réapprendre les bases familiales lorsqu'on n'est même pas le propre professeur de notre vie, on ne s'apprend plus rien, on subit. Comme une répétition de la naissance ?
Aujourd'hui, la vie est une supercherie, un peu comme une personne voulant faire un régime mais qui injecte de la graisse dans ces légumes pour dire " c'est pas ma faute... c'est celle des brocolis "...
Et pourtant, j'abandonne ma famille pour ça... être sur mon appareil à frapper ça...
À cause de vous autres...
Et la seule chose que je justifie, c'est la mise en page de mon texte, pour qu'il ait l'air ordonné.
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Si l'hypocrisie avait un visage dans le dictionnaire, il aurait probablement le tien, s'il devait y avoir un portrait descriptif il ne serait pas compliqué d´en faire un chapitre complet dans une histoire pour exprimer la forme qu'elle pourrait prendre en parlant de toi. Se faire passer pour quelqu'un de bien alors que seules les épines poussent dans ton jardin de roses est tout ce que la poésie pourrait faire de beau en parlant de toi. Se maquiller ne changera rien à la façade, embellir quelque chose de pourri n'empêchera jamais les murs d'être traités comme il se doit, une structure bancale prête à s'effondrer à n'importe quel moment. Comment une personne comme toi peut s'autoriser à donner des leçons de morale aux autres si tu n'es pas capablede te rendre compte de la duplicité de ta vie. Même tes excuses ont le goût amer de ta valeur. Je pourrais faire une liste d'adjectifs qualificatifs pour parler de toi mais cela ferait perdre leurs qualités. Tu ne mérites aucunement que je m'attarde plus sur toi, même un regard est une torture. J'en envie les aveugles et les sourds de ne pouvoir t'épier et t'ouïr.
Même avoir frappé tout ce texte sur mon clavier pour t'écrire je me dis que la courtoisie la plus totale aurait été de ne pas l'avoir fait ! Et si je pouvais avoir qu'une seule et unique envie, ce serait purement et simplement que tu n'aies jamais existé. Si seulement tu pouvais faire qu'une seule chose bien dans ta vie pour rattraper tout ça...
... se serait de disparaître !
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Défi
Jamais je n'aurais apprécié les chats
Avant de t'avoir entre mes pattes,
Aussi petit et bruyant que ce jours-là
Jusqu'à ce que je t'appate.
T'étais mignon au début,
Mais fallait que je t'apprenne
Ou déposer tes étrennes
Mais à l'éducation tu étais au rebut.
Alors on a fait preuve de patience,
La litière m'emmerdait,
L'odeur me gênait,
Alors j'ai usé de manigance
Ta basterne déplacée,
À sa place au cabinet.
Comme un enfant je t'ai appris
À la selle te soulager
Afin de me dégager
Du temps et des senteurs de mépris.
Puis il y a eu cette famille
Avec qui nous nous sommes installés,
Des enfants bien gentils
Mais des pièges que ton destin à sceller.
Cette putain de fenêtre battante,
Alors que tu étais dehors,
Tu voulais braver la mort
En passant part la fenêtre saillante.
Les gamins t'ont trouvé la langue pendante
Comme déjà pour m'avertir
Qu'avec eux cette histoire aberrante
Un jour va se finir
Putain de chat
T'aurais pu me le dire avant !
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