
Jacques-Charles
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de toujours
Un recueil de poèmes qui fleurissent à l'ombre des yeux fermés.
Un livre fermé qui s'ouvre depuis la contemplation et non la lecture, dans des lieux arabesques, dans des rimes intellectuelles et pures.
Je frappe de dilemmes cornéliens, je récalcitre dans la déchirure du livre des lois de la langue et des adjectifs.
Je noie du vin dans des feuilles et vous voyez des poèmes vifs.
Le monde m'ennuie, le monde m'inquiète. Alors, j'écris ce qui me reste, mes fantaisies, mes éclairs de liberté.
Un livre fermé qui s'ouvre depuis la contemplation et non la lecture, dans des lieux arabesques, dans des rimes intellectuelles et pures.
Je frappe de dilemmes cornéliens, je récalcitre dans la déchirure du livre des lois de la langue et des adjectifs.
Je noie du vin dans des feuilles et vous voyez des poèmes vifs.
Le monde m'ennuie, le monde m'inquiète. Alors, j'écris ce qui me reste, mes fantaisies, mes éclairs de liberté.
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J'écris, ce que je ressens...
J'écris dépassé par la vie, exalté par mes sens, amant de la vigne...
J'écris dépassé par la vie, exalté par mes sens, amant de la vigne...
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Décicé à se suicider, incapable de résister à l'appel du vide.
Kuro vit mort et veut encore mourir.
Ce suicide, sa fin du monde n'est que le dernier tournant vers sa plus profonde géhenne.
C'est pire alors que le suicide et l'on s'enfonce, déchiré, dévoré et calcifié dans le désespoir malgré tout jusqu'à se trouver un beau jour assis aux pieds de soi-même, libéré et vivant.
Kuro vit mort et veut encore mourir.
Ce suicide, sa fin du monde n'est que le dernier tournant vers sa plus profonde géhenne.
C'est pire alors que le suicide et l'on s'enfonce, déchiré, dévoré et calcifié dans le désespoir malgré tout jusqu'à se trouver un beau jour assis aux pieds de soi-même, libéré et vivant.
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J'étais assis peinard, détendu au bord de la mer, lorsque je l'ai rencontrée.
Ses cheveux étaient tressés d'algues et ornés de coquillages.
Son teint luisait à la lumière du crépuscule.
Sa beauté était légendaire, presque insupportable, tirant vers le glacial et la peur.
Je m'appelle Dzitri, voici mon histoire d'amour avec la fille de la Mer.
Ses cheveux étaient tressés d'algues et ornés de coquillages.
Son teint luisait à la lumière du crépuscule.
Sa beauté était légendaire, presque insupportable, tirant vers le glacial et la peur.
Je m'appelle Dzitri, voici mon histoire d'amour avec la fille de la Mer.
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Les arbres parlent, les rivières chantent, la nuit à des fils. Le soleil à son histoire et moi, je sais.
Moi, je sais.
C'est pourquoi je danse et que je parle langage.
Moi, je sais.
C'est pourquoi je danse et que je parle langage.
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La concentration en mer du ciel, tant élevée, qu'elle, m'aboutit l'esprit et me sacrifie.
Devant cette teneur, extase intense que d'être ligoté aux vents, entraînés par les flots des masses d'airs chauds dans un été éternel, l'Afrique.
Plus précisément, chez moi, le Togo.
Devant cette teneur, extase intense que d'être ligoté aux vents, entraînés par les flots des masses d'airs chauds dans un été éternel, l'Afrique.
Plus précisément, chez moi, le Togo.
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Le jour coule sur la peau du temps et dans les minutes se déshabillent les secondes.
Écoute moi, je te parle de galaxies, de bonbons acidulés, de langages passés, de comptes en banque fermés et d'une ère qui règne dans mon cœur.
Le ciel éclabousse la terre, les oiseaux marchent dans le ciel, le monde diminue son volume.
Le sang du ciel c'est les nuages, le visage du soleil c'est la chaleur, l'odeur du soleil c'est la vie, ici en haut est partout.
Le soleil fait rage et ravages, il épluche les rivières et les fleuves, assèche la peau des enfants, durcit les coeurs.
Je te parle de l'été invincible de camus, du zénith de Nietzsche.
Je te parle de blessures cautérisées, d'affrontement, d'agressivité, de se relever.
C'est ce qui me possède, je ne vais pas gagner, je ne suis pas fort.
Je vais perdre, je suis bon à me relever, j'aime être calciné. J'aime les cicatrices, les os brisés, détruire l'adversaire à coups répétés, veines enflées.
Ici la misère est moins pénible, mais ce qui triche c'est demain, demain matin, demain soir, on n'y arrive jamais, il fait toujours trop chaud..
Et tout fond finalement en un seul bloc "maintenant", on vit en bouchées fraîches de maintenant, sans se soucier, sans se démener...
S'en foutre c'est de l'eau fraîche.
/Musique recommandée : Charles Aznavour - Emmenez-moi
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Pensées philosophiques brûlantes et vives.
Ceci est l'un des corps de mon Individuation.
Mon premier tractatus sur l'individuation
Ceci est l'un des corps de mon Individuation.
Mon premier tractatus sur l'individuation
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J'écris mes solitudes, des lettres à ceux qui pourraient me comprendre. Les jours n'ont pas d'objets et je ne cesse d'épingler les objets.
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