Tous les défis littérairesVotre plus grande douleur amoureuse.
M- T. vous lance un défi !
Bonjour chers écrivains et écrivaines,
Je vous propose le défi suivant: écrire et réussir à poser des mots sur votre plus grande douleur amoureuse. La tâche est dure, car il faut déjà parvenir à poser des mots sur cette notion relative qu'est l'amour. Mettez y tout votre coeur, mais aussi votre douleur. Ce défi pourrait vous être libérateur.
À vos plumes,
M- T.
Le genre imposé est Amour.
10 auteurs ont déjà relevé avec succès ce défi !
Défi
Je n'ai pas su aimer (ou peut-être que si...)
Seconde réponse au défi : https://www.atelierdesauteurs.com/defis/defi/1083944108/votre-plus-grande-douleur-amoureuse-
Seconde réponse au défi : https://www.atelierdesauteurs.com/defis/defi/1083944108/votre-plus-grande-douleur-amoureuse-
3
7
0
2
Défi
Bonjour, Bienvenue chez moi, dans mon humble coeur. Le coeur d'une amoureuse de l'amour , doux ainsi que généreux. Il aime sans compter et se contente de peu en retour. Un amour qui vous chamboule le coeur et la vie. L'amour est mon énèrgie , j' aime comme je réspire. Je donne l'amour sain et recoit de la contre façon. La dernière fois, je me suis fracassée le coeur. Je peux vous en dire quelques lignes. Vous connaissez le manipulateur pervers supplément narcissique. Le mec qui vous fait sentir exeptionnelle, la séptieme merveille du monde. La femme qu'il a toujours attendu. celle qu'il aime pas comme les autres. Vous voyez le genre de mec qui vous fait planer par ses mots d'amour,ses gestes d attention, son romantisme. Son écoute,très importante l'écoute. Il sait y faire,il à la manoeuvre. Et puis y a moi qui attire ce genre de personnage. Un peu comme le papillon de nuit est attiré par la lumière. Je rayonne,j'aime, je suis forte et douce à la fois un mélange délicieux. La lune de miel avant le mariage. Je décrirais les débuts ainsi. Et puis un jour, comme ça, le premier ton qui monte, s' en vient la première insulte, puis le flicage, le compte à rebourd à chaques sorties solitai
1
0
0
2
Défi
L'absence
Défi : https://www.atelierdesauteurs.com/defis/defi/1083944108/votre-plus-grande-douleur-amoureuse-
Défi : https://www.atelierdesauteurs.com/defis/defi/1083944108/votre-plus-grande-douleur-amoureuse-
1
5
0
1
Défi
Défi "votre plus grande douleur amoureuse" par M- T.
Je n'ai jamais connu l'amour mais je suis tombée amoureuse pour la première fois. Depuis, mon cœur souffre.
Je n'ai jamais connu l'amour mais je suis tombée amoureuse pour la première fois. Depuis, mon cœur souffre.
2
1
0
3
Défi
Elle se frictionne la cuisse
Il fait si froid dans cette salle
Deux belles femmes se chérissent
Ma peau tremble seule et si mal
Nous sommes toutes deux assises
Face à leur amour leurs sourires
A écouter Francoeur l’exquise
Et sa harpe venue nous guérir
De leur affable mélodie
Mais moi j’ai froid loin de ses mains
Pourtant si proches et je me dis
J’aimerais devenir gamin
L’enfant mâle bien réussi
Aimé de sa bande d’amis
Je ne serai jamais celui
Dont je rêve encore aujourd’hui
Ses cheveux ses lèvres ses mains
Jamais ne me caresseront
Mes rêves sont sans lendemains
Et mes désirs se briseront
Sur la certitude de pluie
S’abattant à flot sur mon cœur
Couvert d’une couche de suie
Accumulée de ma douleur
Naturelle de vingt-sept ans
Elle se frictionne la cuisse
J’enfonce mes mains sous le banc
Les paroles des chansons glissent
Sur ses joues à demi-cachées
Par sa grande écharpe de laine
Recueillant des larmes passées
Je mesure toute sa peine
Je vois tous ses tourments danser
Sur son âme silencieuse
Son mal être l’a embrassée
Nous sommes si seules et frileuses
Assises en face de l’amour
Deux amies dont une en secret
Languis la belle de jour
Toujours grandit dans le regret
Ses lèvres ses cuisses ses mains
Ne jamais espérer ah mais
Le mal est installé sans fin
J’ai perdu au jeu à jamais
1
2
0
1
Défi
on connait presque toute ce que sa fait d avoir le coeur briser...Mais je vais vous expliquer quand mon coeur c est brisée....!
1
1
0
1
Défi
La ville de saint-just en chaussée est traversée par une artère principale qui la coupe en deux du nord au sud. C'est la rue de Paris. Elle commence au carrefour principale et descend vers le bas de la ville en direction de Clermont. Elle prend la suite de la rue Talbouis qui s'achève au carrefour. Dans l'autre sens cette rue mène au rond-point, lieu de rassemblement des gilets jaunes.
Il y a vingt ans, la ville avait son charme et son centre ville même si c'en était pas un au sens classique, c'est a dire avec une place, une église, des cafés et des banques tout autour.
Comme dans beaucoup de petites villes de province la désertification frappe de son évidence. Seules les banques perdurent encore dans la résistance au déclin. Comme la nature, les affaires ont horreur du vide, au fil des années sont venus les coiffeurs autoproclamés à 10 euros la coupe, les pizzaiolos et les kebbabistes investis dont la mission est de remplir les urgences de naufragés cardiaques gavés de cholestérol des années durant.
A la mairie, un cahier de doléances a été mis à la disposition des habitants. Je serais curieux de lire les désidératas couchés comme autant de messages envoyés à la mer.
Le supermarché Leclerc est en contre bas du rond-point. Mon gilet jaune sur le dos en guise de solidarité, je passe en klaxonnant du mieux que je peux, leur faisant comprendre que je suis avec eux, faisant un maximum de bruit, comme pour réveiller une conscience endormie devant l'injustice qui frappe les hommes. Les gilets jaunes me le rendent bien en faisant des signes de probation. Ils me remercient. Je suis des leurs.
Je me suis garé sur le parking. Les cris joyeux et les klaxons des voitures me parviennent atténués.
En fait, la seule pensée qui m'obsédait était de revoir cette femme fardée de l'acte V.
Les revendications criées et hurlées des gilets jaunes passaient au second plan de ma stratégie. Pour autant, j'avais décidé malgré tout de remonter la pente jusqu'au rond-point à pied pour assister physiquement, réellement à une manifestation de gilets jaunes, comme s'il s'agissait d'un phénomène extraordinaire. Mais sans conviction.
C'était l'heure du déjeuner; des gilets jaunes, ça et là, descendaient au Mac-do jouxtant le supermarché pour manger un morceau, le temps d'un répit. D'autres remontaient prêts à reprendre les armes de leur présence, l'estomac calé.
Un couple descendait lentement, sans doute pour se restaurer.
Au fur et à mesure, je reconnus la femme au maquillage avec son gilet jaune qui s'avançait accompagnée d'un type qui ne pouvait être que son mari. Quand elle fut à ma hauteur, jela fixais comme pour m'appesantir sur ce visage fardée de douceur qui n'avait pas changé depuis la dernière fois de l'acte V. Je voulais me l'approprier comme on achète un tableau rare aux enchères. Elle me reconnut par un sourire. C'était le même visage que celui des femmes pieuses que l'on voit sur les tableaux des musées. Sensuellement pieuses. Je cherchai vainement une contenance devant cette rencontre inattendue qui venait démentir froidement la conviction que j'avais nourrie jusque là que toutes les femmes désirées était forcément célibataires et libres de toute hypothèque amoureuse.
C'était une belle femme. Il est des jours comme ça où vous marchez dans la rue par un beau matin d'hiver, sous un beau ciel bleu, et soudain par le grand des hasards, vous avez le cœur qui chavire. Votre journée est compromise. Parfois, c'est toute la semaine qui passe sans que l'image de cette femme se détache de votre pensée. Alors on se dit à soi-même : Dois-je remercier le ciel ou le haïr à jamais ? Ce ciel si beau, si bleu, si pur qui m'a donné à voir. Voir et souffrir d'avoir vu.
C'était le samedi matin pendant l'acte V des "gilets jaunes". Elle montait en direction du rond-point vêtue de son gilet jaune. Moi je descendais vers le parking lorsque nos regards se sont croisés.
Un chapeau bob de pluie couvrait ses cheveux. Elle était d'une douceur infinie. Une douceur qui se lisait sur son visage maquillé. Une douceur que des yeux noirs cristallisaient et qui vous captivaient comme deux aimants puissants.
Elle était d'un certain âge, bien que le bleu intense de son maquillage la faisait paraître plus jeune. Elle avait ce charme indéfinissable des femmes proustiennes coquettes qui veulent encore plaire malgré le poids des ans. Elle marchait lentement.
Elle était venue avec d'autres "gilets jaunes" manifester sa colère, ou plutôt sa présence silencieuse telle une déesse romaine pour dire merde à Jupiter.
Il est des femmes que l'on voudrait serrer dans ses bras au premier abord, sans engager aucun préliminaire. C'est alors qu'un désir brutal d'aimer s'empare de tout notre être.
Une déception immense me poussa cependant à lui dire niaisement avec ce sourire affecté des hypocrites : "Bonjour, nous avons un point commun, Madame", et ce devant le regard médusé de son mari.
Pourtant, j'avais espéré l'acte VI toute la semaine suivante.
Darius de sain-germain
2
0
2
4
Défi
Mon amour je t'ai déçu,
chaque jour qui passe, je te chasse,
je te poursuis et je t'étouffe un peu plus chaque nuit
Mon amour, ma vie
On s'était pourtant mis d'accord, on se
l'étais promis
De s'aimer encore et toute la vie...
Mon amour, mon fruit
Je t'ai suivi tant que j'ai pu, j'ai couru derrière toi, comme une folle, une furie
Tu n'as pas supporté, mon amour, mon dévouement, ma tendre folie
Mon amour, mon ombre,
Je me suis perdue dans ma quête de toi,
À vouloir te retenir, je me suis effacée,
Je t'ai tant donné de moi, que je ne sais plus qui je suis, ni ma foi
Mon amour, mon moi,
Tu es devenu un autre, un étranger,
Lointain, inaccessible, comme un rêve qui s'évapore, Incompressible
Mon amour, mon espoir,
Je t'ai aimé au-delà de la raison,
Je t'ai chéri comme un trésor,
Mais ce trésor,
Je l'ai trop serré contre mon cœur,
Au point de le briser sans même le savoir.
Mon amour, ma douleur,
Aujourd'hui, je me rends compte que l'amour, à plusieurs visages
Ce n'est pas se perdre pour l'être aimé, le mettre en cage
Mais, se trouver soi-même, dans le regard de l'autre, sans toucher le fond, le cœur en nage
Mon amour, ma lumière,
Je veux réapprendre à t'aimer
Sans la peur, sans le besoin de te posséder,
Je veux te retrouver le cœur léger, plutôt que de te perdre et de nous consumer, comme une cigarette oubliée
Mon amour, ma liberté,
Je te laisse voler, t'éloigner comme les oies sauvages, tes préférées
Même si cela me déchire, même si cela m'effraie,
Je veux te savoir heureux, parce que l'amour, le vrai,
C'est de savoir lâcher prise, quand on est trop amoureux.
4
3
0
1
Défi
Je vis le meilleur des amours possible, mais cela ne s'est pas fait sans d'innombrables efforts.
3
11
11
2
Défi
"D'amour ou d'amitié", la chanson s'élève dans la pièce. Cette chanson, c'est lui et moi. C'est notre histoire à nous deux. J'avais 15 ans. Ce soir là dans la salle des fêtes de la mairie, la porte s'est ouverte. Je me suis retournée et je l'ai vu : des cheveux noirs, frisés, oh oui, ils étaient frisés, tellement. Il avait un tee-shirt jaune, un jogging gris sans tenue et des mocassins marron clairs, un peu râpés. Mais sur son visage, il y avait le plus incroyable des sourires et ce sourire a fait toute la différence. Au moment où mon regard a croisé le sien, je me suis dit « Il sera mon mari et le père de mes enfants ». J'avais 15 ans, il en avait plus que moi, des années.
Il est devenu mon mari, il est devenu le père de mes enfants. Il a continué à porter son tee-shirt jaune et ses mocassins marron. Il m'a fait entrer dans son cercle de danse, il m'a fait voir la montagne autrement, me faisant partager ses passions. Il a fait de ma vie un festival de valses et de mazurkas, il a fait de mes rêves un chapitre insensé, il m'a fait vivre 1000 instants de tendres passions. Il a fait de moi une maman, sans jamais cesser de me faire tourner sur les pistes de danses, sans jamais cesser de sourire, même quand les enfants nous faisaient tourner en bourrique. Le seul papa qui grondait avec un sourire dans les yeux, comme si, pour lui, l'essentiel était ailleurs, comme s'il pressentait que chaque seconde avec eux était précieuse. Il disciplinait à contrecœur, il chassait les contrariétés et revenait à ce qu'il faisait si bien : sourire.
Il n'a pas demandé ma main, c'est moi qui la lui ai prise, la sienne. Il ne m'a pas fait de grandes déclarations, il a laissé ses yeux, son sourire parler. Et la valse a fait le reste. Il m'a emmenée vers la plus incroyable des aventures, il m'a laissée lui dire « oui », il m'a donné en cadeau son nom de famille. Il ne m'a rien promis, juste m'a-t-il dit « je te rendrai ta liberté ». Il a porté mes années d'adolescence, il m'a accompagnée sur le chemin qui transforme les jeunes filles en femmes.
La vie a germé trois fois en moi et après ça, c'est la Maladie qui a fleuri en lui et il s'est éteint. Son sourire est resté figé sur son doux visage. La merveilleuse chaleur de son être extraordinaire est demeurée en nous, en moi, au moment où j'ai pris la main de mes enfants, au moment où j'ai glissé son alliance à mon doigt.
Je n'oublierai jamais la force de son amour, je n'oublierai jamais les merveilleux moments à ses côtés, je n'oublierai jamais à quel point il m'a rendue heureuse. Il est une part de moi, il est ce qui fait que je suis devenue meilleure, plus forte, plus sage, plus humaine.
***
Si douleur il y a, c'est dans l'intensité brûlante du manque de son absence, de la violence de cette épreuve, du quotidien sans lui. Cet Everest que je gravis chaque jour. Je sais qu'il veille sur moi, sur nous, mais il me manque qu'il se réveille près de moi. Je suis triste.
7
6
4
2
https://www.atelierdesauteurs.com/text/574361410/l-amour-dans-tous-ses-etats/chapter/556998