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Tous les défis littérairesHargne, rage et colère

Lilas :)  vous lance un défi !

Avez-vous déjà été dans un tel état de colère que vous avez envie de tout foutre en l'air ? De partir ? De tout dire ce que vous avez sur le coeur ? Cet état où on sent que rien ne va plus, qu'on va exploser, décrivez-le.

En une histoire, une poésie, une biographie... inventé ou réelle, décrivez la colère. La hargne. La rage qui sommeil en ce personnage.

Ce défi est actuellement indisponible.

10 auteurs ont déjà relevé avec succès ce défi !

Défi
Ystorienne Histoire
Lorsque le coeur d'un Akane est soumis à la souffrance ultime, la haine et la rage dictent son instinct, faisant de lui un véritable ange de la mort . . .

[Attention ! Cette oeuvre relate des évènements de l'arc de la quatrième grande guerre ninja.]
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Défi
pascalL


La guerre !
La guerre est la réponse et cela, quelle que soit la question !
Enchainé dans les tréfonds de l’enfer, le puissant démon Baal maudissait tous ceux qui l’avaient enfermé dans cette prison. Cet être de colère n’avait plus qu’une obsession, la destruction et l’anéantissement de tous ses ennemis puis…
Il réduirait en cendre l’enfer lui-même et attaquerait la terre des vivants. Une fois la Terre décimée, il lancerait ses légions à la conquête du paradis et détrônerait Dieu lui-même !
La colère du démon illuminait sa geôle d’un rouge sanguin. Au cours des siècles, sa haine avait catalysé et démultiplié sa puissance. Il allait sous peu pouvoir se libérer et… il pourrait laisser s’exprimer sa rage et soif de destruction.
Le monde allait être confronté à la furie d’un monstre sans pitié comme il n’en avait encore jamais connu !
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Défi
Dark.Boy

A les entendre parler, je ne suis qu'un moins que rien. Mais qu'ils aillent faire ce que j'ai fait, et vécu, moi ! Ils ne le savent pas. C'est beaucoup plus facile de juger quelqu'un quand on ne le connait pas ! Ils ne peuvent plus se tairent, eux ! Eh bien, qu'ils aillent se faire fouttre ! Malgrès ça, je tait tous ces sentiments. Toutes la haîne que je ressens envers eux, je la garde, l'enfonce dans mon âme. Et le jours ou elle sortira... Ce sera trop tard pour qu'ils puissent prier pour leur vie. Je ne suis pas brutal dans mes actes... Mais croyez moi... Les mots, mes mots, peuvent tuer comme ils ont pu m'anéantir avec leur phrases acerbes. Et je savourerait ce jour, oh oui. Celui de la vengeance. Et, quand je les regarderais, me supplier de cette douce discorde, je me sentirais libérer de ma haïne. Mais pour l'instant, je suis là, a les observer, en serrant les poings devant leur regard joueur.
Un jour, le sentiment detestable qui m'abrite en sortira. Et il sera dévastateur. Et peut-être que ce moment arrivera plus tôt que prévu. Car si cela ne se produit pas... Je vais finir par partir en vrille. Car chaque jour qui passe m'affecte au plus au point. Et je serre les dents, les poings, et j'encaisse leur regard détestable.
Je les déteste comme ils me deteste. Et c'est peut-être le plus cruel des jeux de la vie.
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Défi
Bonjour276
La question n'est pas " est-ce que je vais exploser ? " mais plutôt " comment je vais exploser ? ".
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Défi
Laurence Brignolat

Les cliquetis de mes menottes claquent dans ma tête comme des pics. Assise dans ce carrosse, mes os s’entrechoquent et mes chaînes me croquent les chairs. Que va-t-il m’arriver ? Vais-je finir sur le bûcher ou noyée pieds et poings liés ? Ils disent que je suis une sorcière. Les histoires racontent que pendant leur procès, les accusées souffrent le martyre. Connaîtrai-je les mêmes supplices ?
SORCIÈRE ! FILLE DU DIABLE, VA BRÛLER EN ENFER!
Ils étaient tous là. Les enfants, les hommes, les femmes et les vieillards que j’avais guéri, apaisé, accompagné dans leurs douleurs. Tous m’ont bannie et conspuée.
Pour qui me prenez-vous ? Hier j’étais la gardienne de vos secrets, votre guérisseuse, votre sage-femme. Et aujourd’hui je suis mauvaise et diabolique ? Pauvres esprits sans âme ! La peur et les armes vous manipulent, vous ne le voyez donc pas ?. Je suis une enfant de Mère Nature et elle seule m’impose sa loi. Et vous pauvres ignorants, vous la niez ! Vous n’êtes que des girouettes à cracher sur vos idées pour sauver votre peau. Et bien moi aujourd’hui, je vous crache à la gueule tous autant que vous êtes ! Et toi la Marie, toi qui m’as confié tant de choses de ta vie, tu me tournes le dos en me sifflant ta haine. N’as-tu pas honte ? N’as-tu donc aucun amour-propre pour rejeter si fort celle en qui tu as trouvé refuge ? Tu dois te dire que tu t’es liée avec le diable hein ? Pauvre fille ! Peut-être même que dans tes songes, tu t’accoupleras avec lui, muée par un désir incontrôlable, femme de peu de vertu que tu es. Méfies-toi, car demain il se peut que tu te retrouves toi aussi huée et rejetée dans ce carrosse brinquebalant et tonitruant.
Vous diabolisez ma solitude. Je ne suis pas comme vous c’est tout. « Que Dieu m’en préserve ! » comme vous dîtes. Pourtant comme vous, j’ai connu l’amour. Je me suis mariée et mon homme m’a quittée dans d’atroces souffrances. Il était gentil, s'occupait bien de moi et m'a toujours aimée même si je n’avais pas enfanter. Je n'ai pas pu être mère et mon savoir partira avec moi.
Vous n’avez pas vu mon cœur saigner et mes larmes m’étouffer chaque fois qu'un petit sortait de vos entrailles. Chaque souffle de vie était celui que je n’avais pas créé, et il devenait mien avant qu’il ne s’éloigne. Comment aurais-je pu faire du mal à un être aussi petit et si fragile ? Je vous soignais, je vous pansais, je vous rassurais et vous aidais. Et aujourd'hui vous êtes là, à me jeter en pâture à ces justiciers de Dieu. Vous n'êtes pas mes semblables, vous n'êtes que des bœufs!
Je vous fais peur. Je suis vieille, maigre et mes longs cheveux gris vous repoussent. Vous me croyez folle. Oui, bande d’ignares, je parle aux plantes, aux arbres et aux animaux ! Vous ne les sentez pas respirer, chanter et pleurer. Moi je les entends et je les vois. Votre cœur est aveugle. Vous n’êtes attirés que par ce qui brille, pèse lourd et ce qu’on pensera de vous. Vos croyances vous assujettissent, les miennes m’unissent à la Nature. Mon monde est trop vaste pour vos esprits étriqués.
Allez brûler dans votre enfer !  Moi je n’y serai pas. Ils pourront me torturer, me noyer ou me brûler, je sais que je rejoindrai ma Mère et mes ancêtres.
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Défi
Élise Marie

Elle s’observait dans la glace, apitoyée. Pas parce qu’elle se sentait laide, non. Elle se sentait sale, souillure immonde lancée sur le miroir. Une abomination qui, à cette instant, prenait pleinement conscience de sa nature. Les gouttes d’eau qui ruisselaient encore sur sa peau diaphane n’avait pas suffit à nettoyer cet être larmoyant. Comme une myriade de diamants, ils attiraient le regard sur ce corps captif, faisant de lui une scène sur laquelle dansaient les rayons pourtant timide du soleil. Boule à facettes humaines, elle sentait toujours ces regards là sur elle. Ceux dont elle se serait bien passée. Son fléaux, son mal. D’aucun la trouverait hautaine,prétentieuse et bien chanceuse. Pourtant ce matin, une fois encore, ce fût ce qui brisa son âme.
Hier, elle avait encore fauté. Encore perdu la bataille. Venue en son domaine, sainte de blanc vêtue, virginale, elle était repartie démone ici-bas. Elle avait encore été le noyau dur d’une soirée volubile, teintée de non-dit hurlés aux visages d’ivresse des danseurs. Elle sentait encore la chaleur de leurs bouches lorsqu’elle tentait de déchiffrer leurs babillages d’enfants. Elle avait encore fait graviter autour d’elle toute une population guidée par une sombre curiosité. Des êtres dont pour la plupart, elle était incapable de ce souvenir le visage, englué dans la masse floue qu’était désormais cette soirée. Des poussières d’astres en perpétuelle mouvement, prête pour l’insolation.
Elle ne l’avait pas touché. Ses lèvres ce matin abîmées n’avait pas touché les siennes mais pourtant, elle s’en sentait d’autant plus salie. Il avait captivé son attention, son regard brillait d’une netteté
sereine au milieu de ce brouillard. Elle lui avait offert une vague de mot, une poignée de sourires. Elle avait rit, trinqué, dansé. Elle avait louvoyer en mer hostile, guidée d’un phare au chatoiement de bougie.
Mais aujourd’hui, elle voulait se couper les cheveux, se casser les dents, se crever les yeux, s’arracher les seins. Peut-être alors, ne la verrait-on plus. Elle se dégouttait de ne pas écœurer les autres. Elle haïssait les jalousie qu’elle engendrait. D’autant plus la sienne. Il était là, guide et bourreau. Toujours.
Pute, fille facile, qui jamais ne pouvait s’empêcher de danser. Maladie humaine, de l’âme comme du corps. Instinct futile qui mène nos pas sur des rythmes artificiels. Elle n’avait pas pu s’empêcher de danser. Elle ne pourrait pas s’empêcher de danser. Jamais.
Malgré ses mains encore tremblante de la cuite de la veille, elle enfila un pull et alla se servir un verre.
« A la bien pensance le mal vivre. Qui êtes vous pour oser me dire qui je suis ? Je refuse de sentir sur ma peau la moiteur de vos regards, d’entendre au creux de mon oreille le chuchotis de vos règles.
D’avis sur tout, responsables de rien.
Étourdis par votre incompréhension, vous ne laissez a personne le droit à l’erreur. Sauf a vous.
Salope, voilà qui je suis !
Celle qui, au creux de ses bras, à porter le fardeau de tant d’autre avant moi. Je ne vous en veux pas, non. Qui serai-je pour juger ceux dont je refuse les avis ?
Vos âmes sont lustrées à la javel par le cri mécanique de vos chaînes d’infos, blanchies à la soude amère qui inonde les fils de vos réseaux et colore les gazouillis de vos #mensonges. Vous ne parvenez plus à affronter vos pairs en face, vos voisins sur le pallier. Vous ne parvenez plus à parler à vos supposées moitiés, à vos haïs collègues, à papy largué à l’EHPAD.
Comme les chiens enragés, vos défenses ne sont qu’attaques.
Sachez que la poésie dont peut-être faite vos mots sort d’une bouche qui, le matin, sent aussi mauvais que celle de n’importe qui d’autre. Vous pourrez toujours décaper vos peaux à coup de gels douches Ushuaïa, vous ne pourrait jamais cacher l’odeur de souffre dégagée par vos crasseuses pensées et vos idées reçues en fermentations continue dans vos cerveaux étriqués.
Vous n’êtes qu’humains.
Douloureux à lire ça, non ?
Vos jalousies vous font si grincer des dents que je ne parvient plus à discerner vos mots. Votre hypocrisie nourrit votre inconscience.
Vos salades de pois-chiches au yuzu vous dégouttent et pourtant, c’est ce que vous vous forcez à ingurgiter alors que vos mains se balade sur le clavier de votre téléphone, commentant la photo d’une mannequin grande taille. Adulant une mannequin grande taille. Capable de s’affamer pour n’avoir jamais à lire ce genre de commentaire sous l’une de vos propre photos.
Déviants, mes amours, mes frères, sont ceux qui se fondent dans vos idéaux.
Vous même n’y parviendrait jamais. »
Elle tachait d’encre ses doigts, tachait de larmes le papier. Elle était seule sans jamais l’être. Hurler ses démons, cracher sa haine au grès du vent, à quoi bon ?
Parole d’orage tombe souvent dans l’oreille d’un sourd. Un sourd qui, bien attentif, en fera son affaire.
Qu’il en soit ainsi.
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Défi
Victorius wang

Je crie très fort, comme une conne je déchire et je casse tout. Comme une folle, je me griffe le visage et j'arrache mes cheveux. Comme une truie, je pleure comme si on égorgeait. Mais les souvenirs demeurent. Et voici qu'il me regarde, me détaille et murmure derrière mon dos, imaginant, peut-être, que je ne peux pas les entendre. Je vois les yeux qui me suivent, qui examinent tout ce que je fais. Arrêtez, je vous interdis, que savez-vous de moi . Vous ne savez rien de moi. Vous êtes ignoble, vous êtes détestable, vous me dégoûtez. 
Je me permets de m'exprimer caché dans mon petit appartement comme un lapin, chassé par des chasseurs tellement puissants qu'on ne peut les arrêter. Ah! mais personne ne me voit. Il ne faut pas que vous soyez inquiet, j’ai cette capacité laborieuse de tout prendre pour recracher hors des vues de mon entourage. Je défèque des insultes ignobles. Parce que je suis triste, oui je le suis, mais la colère a emballé cette peine. 
Cette sensation d'être une perdante me colle à la peau. Alors je vais me perdre dans cette euphorie de folie. Je me déchaîne, je déchire les fauteuils, j'arrache les photos, casse le miroir, décroche le rideau et ma colère continue à monter toujours fort, puissante, sans que je puisse avoir l'idée de l’arrêter. Je peux me permettre d'être ce que je suis, ruiné parce que je suis seul dans cette pièce. Je peux me permettre d'être qui je suis, perdu car personne ne m'observe. Je peux me permettre d'être incompris, car il n'y aura aucun jugement à lancer.
Je vais ravaler tout à l'intérieur pour me reconstruire une belle image à l'extérieur. Si je fais une faute au travail j'accepterai d'être réprimandé. Si je me dispute avec mes frères, j'accepterai d'être fautif. Parce que j'ai l'habitude d'avoir le mauvais rôle au regard des autres. Moi, qu'il est cette foutue manière de baisser le regard quand je suis acculé de tour par. On me brusque monsieur, dame. Je suis une sotte incomprise. Pathétique .
Je finis vide d'énergie entourée par les débris de ma rage libératrice. La petite gentille jeune femme, la fille a la douce mère, la sœur aux frères protecteurs, la salariée a la patronne travailleuse. Ne sois pas comme moi parce qu'être faible, gentil, tu te fais dévorer. J’ai un conseil à donner à tous ceux qui sont comme moi, apprenez à manger la chair avec vos dents. Arracher le bout, mastiquer très longtemps et recracher calmement et vous verriez personne ne vous prendra de haut. Parce que vous êtes forte. Je suis incapable de le faire, sois capable de le faire.
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Loubi Tek

Avant tout je tiens à signaler que cette courte histoire et réel.
Tout commencer dans mon séjour à l'hopital, cela faisais bien deux mois que j'y étais.
Alors vous imaginez que c'était long très long... Et petit à petit j'en avais marre d'être ici, enfermer.
Un jour, je ne me sentie vraiment pas bien du tout et je commencer à être dans un état assez coléreux et fâcheux.
Mais tout ce stress et tension intérieur, ça faisais comme une cocotte minutes. Je bouillonnais intérieurement et perdis mon raisonnement.
C'est la que je ne me rendis pu vraiment compte de ce que je faisais et tout aller si vite.
Je me souviens que j'ai brandis une fourchette devant le bureau du médecin et juste avant j'avais mis des coup de genoux dans la porte de ma chambre en disant quelque chose à propos d'elle.
Cette état je l'ai ressentie que très rarement durant ma vie. C'est une perte de contrôle total !
Et puis tout en respirant calemement, pour me calmer je pris de la hauteur en me réfugiant sur l'armoire. Je reprenais conscience de ce qui venait de ce passé.
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Défi
pascalL


De ma vie passée, il ne reste rien…
Les ténèbres ont tout emporté. Des idéaux de notre civilisation, il ne subsiste que de vagues souvenirs, dont notre acharnement à survivre a finit de balayer les restes brumeux. Je ne suis plus que l'ombre de la femme que j'étais, les dieux nous ont abandonnés et, en retour, nous les avons reniés et oubliés. Survivre est désormais notre but, combattre est notre lot. Tels nos ennemis, nous sommes devenus des enragés.
La terre n'est plus qu'un vaste champ de bataille où s'affrontent pêle-mêle des êtres supérieurs venus de différents plans. Dans cette lutte titanesque, le sort de l'humanité n'a que peu de poids. Notre monde a cessé d’exister, il n'est plus que le théâtre de l'affrontement du bien et du mal.
Je hais ce monde. Je hais ces seigneurs de la lumière et des ténèbres pour ce qu'ils ont engendré et ce qu'ils propagent ; la destruction et mort. Je puise mes forces dans cette haine, et tôt ou tard il faudra qu’ils payent pour mes souffrances !
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Nicodico

Couché sur mon lit, je ruminai mes noires pensées. Pourquoi est-ce que je n'ai pas réussi ? D'habitude j'y arrive, alors pourquoi pas là ?
Je fus pris soudain d'une fureur inexpliquable. Je sautai de mon lit, et pris tous les objets se trouvaient autour de moi pour les jeter contre le mur d'en face. J'entendis mon frère qui arrivait : Qu'est-ce qu'il se passe ? Tais-toi ! criai-je. Tu as encore perdu, c'est ça ? Il faut que tu arrêtes de... Tais-toi ! criai-je encore. Laisse-moi tranquille, bon sang ! Dans l'état où tu es ? Jamais !
Je marchai vers lui d'un pas furibond pour le menacer, mais il ne recula pas d'un pas. Je le giflai, et il poussa un cri de douleur : Aïe ! Pourquoi tu fais ça ? Vas-t-en ! Je serai obligé d'en parler aux parents, prévint-il. Espèce de sale cafteur ! hurlai-je en le frappant à nouveau, mais plus violement.
Il tomba à terre, au bord des larmes. Je le frappai de coups de pieds, jusqu'à ce qu'il s'enfuit en rampant. Je le poursuivis jusqu'à sa chambre, où il s'était enfermé. Je criai : Ouvre cette porte, sale rapporteur !
Comme il ne répondait pas, je frappai la porte de toutes mes forces. Au bout de plusieurs coups donnés avec une chaise, la porte se brisa. Je cherchai des yeux mon frère, accroupi dans un coin, en larmes, me fixant avec des yeux terrifiés.
Loin de m'attendrir, cette vision m´enragea au point de courir sur lui et de le frapper avec la chaise. Il ne poussa pas un cri, son petit corps ramassé par terre tremblant de tous ses membres. J'allai le frapper à nouveau lorsque je vis que du sang coulait de sa tête et qu´il avait arrêté de trembler. Mais qu'est-ce que j'ai fait ? murmurai-je en tombant à genoux.
J'entendis alors une voiture qui entrait dans la cour. Mes parents rentraient de leurs courses. Dans mon esprit affolé, une seule solution s'imposa à moi. Je courus jusqu'à la fenêtre, l'ouvris, et enjambai le rebord. Avant de sauter, je pensai : Tout ça pour une partie de jeu vidéo perdue. C'est trop bête...
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