Tous les défis littérairesL'amour éternel
Morgan ELISE vous lance un défi !
Bonjour,
Le défi que je vous propose est le suivant :
De votre plus belle écriture, racontez-moi l'amour. L'amour éternel, l'amour de soi, etc... Tous types d'amour, c'est pour cela qu'il ne faut pas ( forcément ) se figer à l'amour entre un duo. Peut-être que oui, mais il faudra alors me faire rêver, moi qui suis amatrice de romance de qualité !
Bon couage à vous, j'espère que vous n'aurez pas trop mal à vous faire rêver, vous aussi, en écrivant !
5 auteurs ont déjà relevé avec succès ce défi !
Défi
Je souris au moment où mes doigts longs et fins se posent sur le clavier. A ma droite, un cadre multi-photos, tu y souris intensément, avec toute l’énergie que tu mettais dans chacun de tes pas, dans chacun de tes gestes.
La douceur de ton sourire danse encore en moi, comme une mélodie harmonieuse et je m’envole vers le souvenir de nos heures heureuses, quand tu me tenais dans tes bras et que nous volions au-dessus des pistes de danses. Cette valse lente qui nous faisait nous sentir si légers, cette valse lente qui emportait notre amour et nos regards croisés. Je me fondais dans tes yeux, je me laissais aller contre toi et nous glissions sur les parquets de bois. C’était si fort, si intense, plus rien n’existait que toi et moi, que la puissance de l’amour que tu me portais et que j’avais pour toi. Cet Amour, je sens à quel point il est toujours aussi fort, aujourd’hui, au-delà de la maladie, au-delà de la Mort qui n’a pas voulu te laisser continuer le chemin avec moi, avec ta famille, avec nos enfants. Tu es une partie de moi, tu es en moi. Ton alliance est glissée à mon doigt, à côté de la mienne. Je sais que c’est un signe fort que je nous envoie, pour l’instant, j’en suis là, je t’aime, tu me manques. Je vois les enfants grandir, je les vois marcher dans tes pas, dans les traces de l’homme formidable que tu continues d’être au travers des souvenirs qu’ils ont de toi, au travers de comment je continue de faire vivre notre histoire d’amour, au travers de ce que nos proches et amis disent de toi.
Certaines fois, ces valses lentes ou envolées me font mal, me font de la peine, elles me rappellent ta disparition, elles me rappellent ces heures merveilleuses qui n’appartenaient qu’à nous, cette magique sensation de ne faire qu’un, elles me rappellent ta douce main posée sur ma taille et le doux regard qui accrochait mes yeux bleus. C’était tellement fort, c’était tellement nous, intensément et si fréquemment. Nous dansions notre vie, nous étions mélodies et harmonies, même dans le plus banal d’un moment du quotidien, nos discussions, les tâches ménagères à la maison, nos instants suspendus avec nos trois enfants.
Tout cela est si vivant en moi, tout cela est si fort dans mon cœur, tout cela est si puissant. C’était nous, en authenticité et en sentiments, cela reste aussi fort aujourd’hui, au-delà de ta cruelle absence et de ce vide immense que tu as laissé dans mon cœur, dans notre vie.
J’ai encore le goût de tes baisers sur mes lèvres, j’ai encore les fragiles effluves de ton parfum sur un mouchoir. Lorsque je le respire, le souvenir de toi enfle et devient présence. La mémoire d’une odeur est tellement intense, ça en devient presque douloureux.
Et cette montée de clarinette sur un morceau de musique, qui me revient aussi en mémoire. Une autre valse, la notre aussi, la plus belle jamais jouée pour nous, pour notre mariage ; une douce envolée de note, les cordes du violon délicatement frottées, et puis le souffle léger de la flûte traversière, comment oublier ces heures somptueuses où nous dansions.
Cette valse, elle fut jouée, douloureusement, le jour où nous t’avons dit adieu, ce samedi matin de janvier, il faisait si froid, dans cette nature glacée et givrée, alors que j’avais caressé ta peau une dernière fois, la peau de ton visage était restée chaude. Ne me demandez pas comment cela était possible, je sais ce que j’ai ressenti à ce moment là. Non, la Mort avait bien été incapable d’éteindre le feu de ton âme, et ta peau en portait encore les traces, traces qui nous ont consolés et qui nous ont donné la certitude que ton Amour était passé en nous et qu’il y resterait, pour nous donner la force d’avancer sans toi, mais avec toi au-dessus de nous. Je t’aime au-delà de ton absence.
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Défi
Selon vous, quelle est la femme de votre vie ? Celle qui compte le plus pour vous, celle qui sera toujours là lorsque vous en avez besoin. La réponse semble claire mais l'est-elle vraiment ?
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Défi
Un petit peu de doux qui s'étends le long de soi, comme une lueur mouvante et chaude qui innonde tous les entrelas du corps. Ça coule en dehors et en dedans comme une onde fraîche et salvatrice. Ça vous apaise et vous vous sentez guérir de tout vos maux dans ce flot de joie, de paix et de bienveillance. Une caresse qui se reçoit pour soi dans un élan du coeur, de l'âme. Il y parait que tout y est plus doux et lumineux, c'est une caverne de tendresse réconfortante, sans toît, ni murs mais où l'on se sent en sécurité, comme nulle part ailleurs. Il y émane une lumière sans pareille, aussi cajolante que ressourssante. On y croit à l'éternité, aux trésors qui sont planqués dans nos tréfonds. Peu à peu la lumière les illumines et en fait des joyaux que nous croyons n'avoir jamais eut: le courage, la résilience, le pardon. Tout est là, une confiance sereine et aveugle en ce que nous pouvons, car cette lumière, c'est nous.
Elle se déploie dans chaque mot, chaque acte qui se pose dans la douceur d'un coeur grand, immense, qui palpite et bourdonne le don, la dévotion, l'accueil. Dans les yeux et les sourires qui s'arrête pour soi, attention indulgente et serviable qui essaie d'alléger les coeurs lourds. Ça englobe chaleureusement tout l'être qui sent en lui se déverser un baume qui peut tout, une douce puissance procréatrice d'espoir, d'heureux demains dansants. Un cadeau offert noblement par la vie elle même, une note vibrante qui élève au-delà de tout vice et de toute méchanceté, une accalmie de l'ombre qui elle-même se sent éprouvée. C''est une réconciliation douce qui soulage et épanouïe. Le souffle tendre d'un mot doux susuré à l'oreille dont la brise fait frissonner la peau du cou.
Ça ennivre et ça repose, ça se meut et c'est éternel. Dans la nuance des âmes qui l'éprouve. Un chant rassurant dans la fraîcheur du soir dont la nuit étends son ombre pour s'allumer d'un millier d'étoiles. Le soleil chaleureux sur la peau qui se fait miel, le jus d'un fruit tout juste cueillit, qui s'offre en toute humilité. L'assentiment des sens, du corps, du coeur et de l'âme. C'est la candeur chez le plus experimenté, la chaleur dans le coeur qui fut glacé, la tendresse d'une âme violenté. Un miracle inexpliqué. Rien n'est plus grand en ce monde. Musset disait " Je ne me connais qu'un devoir, et c'est celui d'aimer."
À mes enemis aimés.
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Défi
Chapitre 51. Gustave / Un amour éternel
Avant-dernier chapitre d'une belle romance écrite à 3 :
https://www.scribay.com/text/312540929/trois-mains-et-deux-destins-
Avant-dernier chapitre d'une belle romance écrite à 3 :
https://www.scribay.com/text/312540929/trois-mains-et-deux-destins-
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