Port d'attache
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Vois la Côte d'albâtre qui, au loin, se dessine,
Et le port niché en son anse bleutée,
Tant d'esquifs fragiles dansent sur les tumultes,
D'un océan mystère qui berce et qui menace,
De tourment et de vie,
De colère, de beauté.
Ah ! Se laisser porter, enivrer et griser.
Mais ne jamais quitter des yeux, le lumineux ;
Ce phare formidable promenant son étoile,
Et qui, parmi les vagues, l'écume et les récifs,
Sur l'océan furieux sait guider notre voile.
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