Le soutien
Philippe me propose de visiter notre “prison”, Lucie nous accompagne. Il y a la pièce où nous sommes, c’est la chaufferie, elle est aménagée avec une petite table. A proximité, se trouve la pièce d'où je viens, qui est en réalité un débarras. Nous sommes dans une sorte de cave, mais elle a été un peu meublée.
Il y a trois toutes petites pièces converties en chambres. La microscopique "salle de bain" est, en réalité,une une simple douche derrière une porte, les toilettes sont du même gabarit. Il y a une dernière porte mais on me fait comprendre qu’elle est close.
- Moi : Comment vous faites pour les douches là-dedans ?
- Lucie: On s’habille ailleurs en fait.
- Moi surpris : Et...vous sortez nus ?
- Philippe : Moi oui ; Lucie met une serviette, mais ça change pas grand chose, il fait tellement sombre qu’on voit quasiment rien.
- Moi : D’accord et pour le linge ?
- Philippe: T’es pragmatique comme garçon.
- Lucie : Laisse-le, ça doit être sa façon de s’exclure de cette situation de merde.
- Philippe : Oui. Hé bien pour le linge y’a une machine à laver et pour le change tu as une armoire juste là, faut juste que tu trouves ce qui est à ta taille.
- Moi : D’accord.
Je suis soudainement rattrapé par la situation. Je me rappelle que je suis prisonnier, enlevé par un homme dont j’ignore l’identité et les intentions. J’ose à peine demander à mes nouveaux “co-prisonniers” l’avenir qui m’attend ici.
J’ai la crainte d’une réponse qui me ferait froid dans le dos. Je finirai par le découvrir quoi qu’il arrive. Je suis pris d’une douleur à la tête, sûrement liée au coup que j’ai pris au moment de mon “enlèvement”. J’en pleure soudainement.
- Lucie : Courage, ca va aller on est là.
- Moi en pleur : J’ai mal au crâne !
- Philippe : Ça va devoir passer !
- Lucie : T’es pas cool. Tu veux que je te masse le crâne ?
- Moi en pleur : Tu penses que ça va aider ?
- Lucie : Je ne sais pas mais n’ayant rien d’autre comme solution…
- Philippe : Essaye, ça doit pouvoir diminuer la douleur.
Lucie se met debout, elle m’invite à m'asseoir à sa place, je m'exécute dans l’espoir que ce mal de crâne me fiche enfin la paix. Lucie se met derrière moi dès que je suis assis.
- Lucie doucement : Surtout si je te fais mal, dis-le moi.
- Moi : Merci.
- Lucie doucement : Je suis passée par là, je sais ce que c’est !
Lucie pose ses mains sur le haut de mon crâne avec précaution, elle les bouge avec une grande délicatesse tout à côté de la zone qui me fait le plus mal; je n’ose rien dire pour le moment.
- Lucie : Tu as mal quelque part en particulier ?
- Moi : Oui juste un peu plus bas d'où sont tes doigts.
- Lucie : OK.
- Philippe : Je vais finir par être jaloux moi.
- Moi : Ah pourquoi... vous êtes….
- Lucie me coupant: Non, on n'est pas en couple.
- Moi : Oups pardon, j’ai touché un point sensible ?
- Lucie : En quelque sorte, tu pouvais pas savoir.
- Moi un peu perdu: OK désolé !
- Lucie : T’en fais pas.
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