Le roi est mort. Vive le roi !

« Sans lui, qui suis-je moi ? »

La guerrière reste au sol, vidée, les yeux dans le vague.

Son père s’approche, pour être menacé par une dague.

La raison, sa fille semble l’avoir perdue.

Une bête, la guerrière est redevenue.

La folie n’a finalement jamais été vaincue.

Elle l’agrippe, le frappe, l’entaille.

Il l’évite, riposte puis trésaille.

Elle tombe, chavire, défaille.

Il la suit, l’enlace, puis déraille.

La vie fuit la guerrière, le sang colore la terre.

La hache a fait une nouvelle victime, le preux se voit puni de ses crimes.

Complainte. Triste fin.

Saura-t-il s’amnistier ?

Larmes. Sombre fin.

Pourra-t-il oublier ?

Pleurs. Nouveau départ.

Réussira-t-elle à le pardonner ?

Cris. Brillant départ.

Vivront-ils en paix ?

Le père se relève, dépose un dernier regard sur le corps encore chaud.

Il avait perdu sa femme dans les flammes, et sa fille à cause d’un roi.

Le preux regarde le ciel, entame une complainte pour ceux d’en-haut.

Les valkyries viendront-elles chercher ceux tombés dans ces bois ?

L’histoire devint une légende, la légende devint un mythe.

Un récit oublié parmi toutes ces histoires d’amour maudites.