Un bouquet de ciguë

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Attention, ce texte est déconseillé aux personnes sensibles.

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Ma main se balance au gré de mon humeur, emportant avec elle la paume de mon ainée.

  • Dis grande sœur, où est-ce qu’on va ?
  • Dans un village différent du nôtre. Là-bas, tu auras une nouvelle maison.
  • C’est vrai ? C’est trop bien ! J’aurais des amis aussi ?

Les muscles de son bras se figent, stoppant définitivement mon mouvement.

  • Je l’espère. La seule chose dont je suis sûre, c’est que tu auras un époux, une maison, et une belle-famille fortunée.
  • Pourquoi ? J’ai rien demandé.
  • Ton avis ne compte pas à leurs yeux. Nos villages ont fait un pacte. Ils leurs faut plus d’enfants et tu as été choisie pour en donner.
  • Toi aussi tu vas être choisie ? Toi aussi tu vas te marier ?

Ses doigts deviennent raides.

  • Non, je ne suis pas assez docile pour eux.
  • C’est quoi être docile ?
  • C’est être souriante, gentille, polie, et surtout : c’est faire ce que disent les autres.
  • C’est pas bien d’être comme ça ?
  • Pourquoi cette question ?
  • Parce que t’es toute triste.

Une énergie soudaine secoue ses phalanges, qui se resserrent douloureusement.

  • C’est vrai, je suis triste. Aujourd’hui est le dernier jour où nous pouvons être toutes les deux. Ta belle-famille ne veut pas de moi, alors je serais obligée de partir. C’est un adieu, Thérèse.

* * *

Cui cui !

Cui cui cui !

Cui c…

AAAAAAAARH !


 Le cri du matin résonne à travers le marais, il est huit heures. Je sors de mon lit de mousse en étirant les membres. Ma silhouette nue s’avance sur le parquet moisi, réveillant insectes et araignées à chaque pas. Le regard embrumé, j’enfile ma tunique, baillant sans retenue. Cela faisait longtemps que je n’avais pas rêvé des événements passés. Qui sait ? Peut-être que cette journée sera différente. J’inspire profondément, les paupières closes. Lorsque je les ouvrirai, je serais une femme souriante, gentille et polie. Ça y est… je suis prête à descendre.

 Un gémissement résonne au rez-de-chaussée. J’abandonne l’échelle et ouvre la porte d’entrée ; mon voisin se dévoile à mes yeux. Décidément, j’ai de quoi faire aujourd’hui.

  • B-Bonjour Billy, déclaré-je avec un grand sourire.
  • Beuarahagh.

Trois dents se détachent de ses mâchoires craquantes, un nuage de spore s’évade de ses joues, libérant une charmante odeur.

  • Allons, tu ne me déranges pas ! Rentre donc, j’ai un remède pour calmer tes mycoses.

Je laisse la porte ouverte chasser l’odeur nauséabonde de mon patient, que je guide dans ma demeure.

  • Mararki Taraseuh ! crache-t-il, le sang giclant de ses gencives.
  • Je t’en prie. C’est Thérèse, par contre.

Le corps courbé sur la table, ses muscles craquent de toute part ; libérant moult nuages poudreux. Je tousse grossièrement. Le vieillard m’observe avec inquiétude, comme c’est adorable !

  • Ne t’en fais pas, je n’aurais rien. Laisse-moi t’ausculter, ça ne prendra qu’une minute.

Cela fait un moment que j’occupe le rôle de médecin du village. Pour être honnête, je suis incapable de donner une mesure précise au temps qui passe. Des mois, des années, des décennies peut être ? 

 Ce sont mes compétences en herboristerie qui me permettent de travailler aujourd’hui. Dans cette communauté, les habitants viennent requérir des soins en toute gratuité. L’absence de paiement ne me pose aucun problème, ces patients m’offrent des choses bien plus précieuses : de l’occupation et une tendre compagnie. Enfin, c’est le cas pour ceux qui ont encore des jambes valides. Pour les autres, j’ai tendance à les saluer pendant qu’ils rampent dans le marais.

  • Ben alors ? On a hébergé des scolopendres pendant mon absence ?

À chaque visite, je découvre de nouveaux habitants dans la chaire de Billy. Je me rappelle de la fois où j’avais cru voir des tentacules sous ses aisselles ; dire que c’était de grosses sangsues !

 Je relève mon patient, ricanant encore de ce souvenir cocasse. Non, non, concentrons-nous un instant ; le travail passe avant tout.

  • Tiai’reusde Taraseuh ?
  • Si je suis heureuse ? Mais évidemment que…

Hein ? Cette question… elle me rappelle quelque chose.


* * *

  • Sois la bienvenue chez nous, Thérèse. Je m’appelle Billy et voici ma femme : Margareth.

Une famille me fait face, les mains du couple posées sur les épaules de leur unique fils.

  • Oliver, mon chéri, tu ne dis pas bonjour à ta fiancée ?
  • B-B-Bonjour…

Le regard hésitant et les joues cramoisies, ce garçon m’observe comme si j’étais une curiosité.

  • Enchantée, je m’appelle Thérèse ; soyons amis !

Cette simple phrase suffit à renfrogner le visage de sa mère.

  • J’espère que tu plaisantes ! des fiancés ne deviennent pas « amis ». Tu seras sa femme, sa chose et la future mère de ses enfants. De quel droit oses-tu lui proposer ton amitié ?
  • Euh… Mais ma grande sœur m’a dit que…

L’immense main de son époux se pose sur ma tête.

  • Thérèse, oublie ta grande sœur. Elle t’a abandonné et ne reviendra pas te chercher. Ta nouvelle famille : c’est nous. Ne t’en fais pas, nous te rendrons heureuse.

* * *

  • Tiai’reusde Taraseuh ?

Heureuse… Je me demande si nous avions la même définition.

  • Je ne sais pas… peut-être. Allez, je te mets un peu de pommade !

Pourquoi est-ce que je songe à cette époque ? C’est terminé. Le rêve de ce matin en serait-il la cause ?

  • Et voilà, j’ai consolidé une partie de tes membres. Fais attention sur le retour.

 J’apprécie les venues du petit vieux, elles m’ont permis d’expérimenter plusieurs remèdes. Aujourd’hui, je sais quelle mixture utiliser pour ralentir la pourriture. Dommage que je n’aie pas découvert la recette plus tôt. De cette manière, Billy n’aurait aucun problème pour communiquer.

 Mon voisin force sur ses membres et abandonne la salle d’auscultation. Je le guide vers la sortie d’un air enjoué.

  • Reviens me voir au moindre tracas, je me ferais un plaisir de te guérir.

Ses lèvres putrides laissent présager un sourire. Le vieillard atteint le battant, je l’abandonne et me concentre sur mes produits. Visiblement, ma réserve s’amenuise, il faut que je renouvelle les stocks.

 Les pas de Billy s’arrêtent. Le regard perdu dans le vide, je l’entends murmurer :

  • Ovivrer… Oèch tur ?

Mes doigts se crispent, ma respiration s’accélère. Il faut que je le sorte d’ici !

  • Je vais être occupée, désolée de te presser, déclaré-je en le poussant hors de chez moi.

Il s’apprête à répliquer, je ferme le verrou. Un soupir s’échappe de mes lèvres, mon corps tremble. Tout va bien. Respire. Reprend le contrôle. N’oublie pas de porter ton masque. Je suis la doctoresse du village, je suis essentielle, je vis pour eux.


Non… Je ne veux pas !


Je prends une grande inspiration. Je répète ce geste, les joues perlées de sel. Enfin, je me sens plus calme. Bientôt, j’ouvrirai les yeux, et je serais de nouveau une femme souriante, gentille et polie. 

 D’un pas enjoué, je pars à la recherche de nouvelles herbes. Le village entier repose sur un gigantesque marais. Ce lieu est peuplé de nombreuses espèces aux vertus médicinales. Néanmoins, ce territoire n’est pas en capacité de guérir tous les maux. J’ai donc aménagé mon jardin personnel avec des semences venues d’ailleurs.

 Le calme règne aux alentours, je peux seulement voir les corps rampants des villageois. Silencieusement, ils remontent dans la vase, incapables de gémir. Décidément, mes voisins sont si courtois ! Même dans la plus grande des galères, ils parviennent à me faire un geste.

 J’arrive à destination, le sourire aux lèvres. Quel soulagement, mes plantes sont en pleine forme ! J’attrape ma faucille, puis me penche. Cette position me rappelle des souvenirs…

* * *

  • Qu’est-ce que tu fais ?

Je tourne la tête vers l’arrière, observant mon fiancé d’un regard vide.

  • Je jardine.
  • Pourquoi ? Les femmes du village ne le font jamais.

Un sourire sans joie se dessine sur mes lèvres.

  • C’est quelque chose que j’aime faire. Et puis, c’est utile de cultiver des plantes médicinales.
  • Huuum ? Et il y a quoi dans ton jardin ?
  • Oh… pas grand-chose. Un peu de muguet, de la belladone, de la digitale.
  • Et ça ?
  • Du ricin. Ça fait de très jolies graines.
  • C’est vrai ? Elles se mangent ?

La fourberie se glisse sous mes traits.

  • Bien sûr ! Comme toutes celles de ce jardin. Ensemble, elles sont capables de guérir n’importe quel mal.
  • Vraiment ? Il faudra que tu nous en donne alors !
  • J’y compte bien ! Tu seras le premier à y goûter.

* * *


Oliver… tu étais si candide, si innocent.


Comment ne pas en profiter ?


Oh… qu’est-ce qui me prend ? J’ai récolté mes herbes, je devrais retourner à la maison. Quoique... j’ai le temps d’aller rendre visite à Margareth. Cette vieille dame sera heureuse de me voir, j’en suis sûre.

 J’accélère le pas, fonçant vers le cœur du village. Cette route craquelée est la même qu’à l’époque. Je me souviens de ce haut-le-cœur, de cette peur d’atteindre l’autel au centre de la place.

* * *

Ma robe de mariée traine dans la boue.


Un bouquet de ciguë à la main,

sans escorte, sans joie,

j’avance vers la cérémonie de mes cauchemars.


Les villageois applaudissent l’événement, acclamant la chance de mon époux.


Vous êtes aveugle ?

Regardez-moi !

Ai-je l’air d’être comblée ?


Oliver sourit d’un air satisfait. Ses yeux traduisent l’envie d’être aimé, de goûter son offrande.


Répugnant…

Tu penses avoir gagné mon cœur ?

Allons, sois réaliste, tu ne sais rien de moi !

Tu es ennuyeux.

Tu es stupide.

Comme un chien, tu obéis aux ordres de ta mère.

Et tu espères… Oh oui, tu souhaites tellement devenir quelqu’un.

Mais tu sais, Oliver ? Il n’y a pas de miracle dans le mariage.


Il soulève mon voile, découvrant mes lèvres embaumées. Une odeur fleurie lui chatouille les narines.


Honnêtement, je te comprends.

Moi aussi, j’ai un souhait à accomplir.

Cependant, j’ai toutes les chances de le concrétiser.

Car contrairement à toi, je suis déterminée !


Sa fine bouche embrasse la mienne, la passion réveille sa langue.


Vas-y, continue !

Lèche !

Avale !

Dévore le fruit de mon travail !

Donne moi l’occasion de goûter au bonheur.

* * *


 J’arrête cette remembrance, les pieds sur la place. Les bancs, l’autel cérémoniel, les guirlandes, tout est encore là. Ce décor est le même qu’autrefois. Combien de temps s’est écoulé depuis ? Je l’ignore. La seule chose dont je suis sûre, c’est que Margareth se trouve un peu plus loin. Je reprends ma marche, l’orteil butant dans un bout d’os. L’objet rebondit jusqu’à un aulne, frappant le tronc de mon ennemi.

 Je contemple le corps d’une femme aux poignets et chevilles sectionnées. Les membres attachés par une corde, sa dépouille moisie me fait face.

  • Bonjour Margareth. Comment allez-vous ?

Encore ce silence.

  • Oh vous savez, vous pouvez me répondre ! N’ai-je pas été votre belle-fille ?
  • Toujours aussi polie, n’est-ce pas ? Exactement comme autrefois.
  • Vous me haïssez ? A-Allons, je suis celle qui vous maintient en vie. S-Sans moi, vous ne serez r-rien.
  • M-Margareth…

Fais un effort.

J’ai pourtant épargné ta langue.

  • Répondez ! crié-je en secouant sa tête.

Une fumée mauve s’échappe de ses orifices, faisant fuir insectes et scolopendres. Je recule, happée par la surprise. Ce gaz… je le reconnais.


* * *

Le corps d’Oliver tombe lourdement au sol, la bouche écumante de salive. La satisfaction envahit mes traits, un poids s’échappe de mes épaules. Je ricane, les yeux pétillants d’émotion. Enfin… Enfin !

Boum-boum

  • Merci, dis-je au cadavre. Grâce à toi, je suis libre.

Ma belle-famille m’observe avec horreur, je leur adresse mon plus beau sourire. Ça y est, tout est fini. Maintenant, il ne me reste plus qu’à partir. Attends-moi, grande sœur.

Boum-boum

Les villageois me regardent d’un air abasourdi. J’en profite pour relever ma robe, prête à fuir.


Crac !


⌘ ᚄᚑᚔᚄ ᚋᚐᚒᚇᚔᚈᚓ ❀ ᚄᚑᚔᚄ ᚋᚐᚒᚇᚔᚈᚓ ⌘

Hurle         Désespère

      Hurle         Désespère

          Souffre

Hurle          Souffre

Hurle          Souffre


ᚇᚔᚄ ᚐᚇᚔᚓᚒ

⦿

ᚐ ᚈᚑᚅ ᚆᚒᚋᚐᚅᚔᚈᚓ

Horrible

Immonde

Sournoise

        Immonde           Horrible

Sournoise

Immonde    Sournoise Horrible

Horrible


⌘ ᚄᚑᚔᚄ ᚋᚐᚒᚇᚔᚈᚓ ✿ ᚄᚑᚔᚄ ᚋᚐᚒᚇᚔᚈᚓ ⌘


Q-Q-Q-Q-Qu’est-ce que... ?! Mon cœur… j’ai mal ! J’entends mes os craquer, je sens mes muscles tirer. C’est douloureux, ignoble ! Qu’est-ce qui m’arrive ?!

  • Vite… Arrêtez-la !

Un incendie se déchaîne sous ma peau. Pourquoi ?! Je n’ai ingéré aucun poison !

  • Empêchez-la de fuir !

Des habitants se ruent sur moi, je tente de les esquiver, en vain. Mon corps tombe sous le poids de trois personnes.

  • Arh…eurh ! Laissez…moi. Je veux… liberté.

Sauve-moi grande sœur !

  • Son corps est brûlant ! Qu’est-ce qu’il lui arrive ?!
  • Elle se transforme…
  • Pardon ?
  • Cette femme est maudite, nous devons la retenir ! Elle ne doit pas sortir ! Entravez sa marche, mes frères ! Scellons cette horrible chose dans le marais !
  • Mais… Et le village ?!
  • Si nous ne l’arrêtons pas, d’autres communautés en paieront le prix. Nous n’avons pas le choix, nous devons nous sacrifier !

Non… Hors de question, je ne veux pas rester ici, je veux m’en aller le plus loin possible ! Une force soudaine secoue mes muscles, balayant aisément mes trois boulets. Je serre les dents, bondissant hors de la masse. Ça y est, je peux réussir ! Je suis …

  • Tu n’iras nulle part ! hurle Margareth en me saisissant.

Espèce de … !

  • Narh ! Dégage !

Soudain, des spasmes m’assaillent, ma bouche s’ouvre, crachant une fumée mauve. Le gaz s’étend à chacun de mes convulsions, asphyxiant les personnes aux alentours.

Je les entends : les hurlements désespérés, les appels à l’aide, et enfin… je les vois : ces corps nécrosés, leurs os craquelés, les muscles corrodés. Eux aussi perdent leur humanité. L’étreinte se relâche, je me relève avec peine, observant, horrifiée, le sceau nouvellement formé. Une pousse d’arbre, entourée de pierres sacrées, croît tranquillement dans le marais.

Désormais, je ne pourrais plus m’enfuir.

* * *


Je ferme les yeux, puis prend une grande inspiration. La main au cœur, je répète ce geste. Lorsque j’ouvrirai les yeux, je deviendrai moi-même.

  • C’est un souvenir douloureux, n’est-ce pas Margareth ?

Quel dommage, aujourd’hui encore, je n’ai pas réussi à oublier. J’étais bien partie ce matin. Je jouais la jeune herboriste, pleine de gentillesse, de politesse. Même le vieux Billy se prêtait au jeu ; il avait presque oublié son fils.

 Dire qu’il suffit de regarder l’arbre pour se faire une idée du temps qui passe. Cet aulne, si haut, reflète les années que j’ai passé dans cette cage.

Peu importe la fuite,

je reviendrai toujours ici.

Peu importe mes tentatives,

je n’arriverai jamais à abattre cet arbre,

à mourir.

Je suis bloquée ici.

Sans issue, sans espoir.

J’ai beau me défouler sur Margareth,

aucune supplique n’échappe de ses lèvres.

Vraiment… quel dommage.


 J’ai conscience que ce marais est un enfer… le mien. Peut-être est-ce la vengeance d’Oliver ? Si tel est le cas, je l’accepte dignement. Ce crime me ronge de l’intérieur. Combien de drogues ai-je ingéré pour le balayer de mes songes ? Combien de coups ai-je donné à son père pour qu’il oublie l’existence de son fils ? Tant de tentatives, tant de jours, tant d’efforts, mais aucun résultat !

 J’ai abandonné l’idée de faire passer le temps, d’attendre vainement qu’on vienne me libérer. J’ai conscience que rien ni personne ne viendra pour moi. La solitude me ronge…

  • Comment trouves-tu ce marais ? Charmant ? Idyllique ? Regarde-le, n’est-il pas magnifique ? Je fais de mon mieux, tu sais.

Et les habitants, alors ? Sont-ils vivants ? Vu leurs carcasses, je me permets d’en douter. Sont-ils morts ? Si tel est le cas, ils ne devraient pas bouger. Et moi ? Pourquoi ne suis-je pas comme eux ? Le miroir me montre le même reflet, jour après jour.

  • C’est drôle, pas vrai ? Contrairement à vous, je n’ai pas perdu forme humaine. J’ai beau tenter d’aspirer vos spores, ma pourriture ne s’étend jamais à l’extérieur.

La seule chose qui corrompt ce marais : c’est moi. Je suis la personne qui freine mon but. J’ai beau manipuler les villageois, m’offrir un emploi, rire aux éclats … Mes efforts restent vaincs.

Si seulement je pouvais m’effacer.

Si seulement je pouvais détruire Thérèse.


  • Tu penses que demain j’y arriverai ? Qui sait, peut-être que je ne rêverai pas du passé, et que Billy ne songera pas à son fils. Dis-moi Margareth, que puis-je faire pour transformer cet enfer en paradis ?

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