Cinq minutes avant l’oubli
Moins d'une minute de lecture
Cinq minutes, et puis plus rien,
Un soupir dans un matin.
Le jour s'efface, l’ombre s’étire,
Rien ne reste, pas même un sourire.
J’ai vu passer ton nom fané,
Sur la buée d’un vieux carnet.
Il pleuvait dans mes souvenirs,
Et mes silences voulaient mourir.
Le temps s’effondre, il bat de l’aile,
Comme une montre sans ritournelle.
J’écris pour ne pas te trahir,
Mais l’encre sèche avant d’agir.
Cinq minutes, et c’est trop tard,
Ton absence scelle le départ.
Annotations
Versions