Chapitre 20

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Lorsqu’il se réveilla le lendemain, le soleil était déjà haut dans le ciel. Rien d’étonnant, il avait dormi tellement longtemps. Il avait besoin de repos après ce long trajet. Une fois dehors, la lumière de soleil qui se réfléchissait sur la neige l’aveugla un instant. Il n’était pas habitué à tant de luminosité et il lui fallut un petit temps d’adaptation pour pouvoir voir correctement. La ville était déjà bien animée, les habitants allaient et venaient dans tous les sens pour vaquer à leurs occupations malgré le froid. Les mines d’extractions de minerais sur les hauteurs tournaient depuis maintenant plusieurs heures. Victor ferma un peu plus sa veste jusqu’à son cou. Il faisait encore froid aujourd’hui.

Non, mais franchement… Comment ils font pour vivre ici ?

Malgré la veste de Pierre, il sentait que le froid s’insinuait dans chaque espace libre pour venir congeler son corps. Il n’avait pas beaucoup à faire à pied. Seulement quelques dizaines de mètres pour rejoindre la nouvelle maison de Violena. Mais ce fut suffisant pour le congeler. Entre la neige et le vent, il sentait le froid partout. Frapper à la porte avec sa main était douloureux tellement elles avaient froid. Louise lui ouvrit aussitôt la porte et l’invita à entrer :


« As tu bien dormi ?

— Pas assez, souffla Victor, j’aimerais dormir encore des heures.

— Oui, moi aussi. »


Louise ne mentait pas. Ses traits étaient encore plus tirés et son visage encore plus creusé que d’habitude. Elle poussait ses limites un peu trop loin. Comme d’habitude, ces derniers temps.


« Tu devrais te reposer Louise, conseilla Victor, tu es un peu trop fatiguée.

— On en parlera plus tard, OK ? »


Elle avança dans la pièce à vivre de la nouvelle maison de sa mère. Cette dernière était là, alitée dans le lit qu’ils avaient installé ici hier soir. Elle afficha un sourire fatigué en voyant Victor :


« Oh Victor, bonjour. J’espère que tu as bien dormi.

— Oui, ça va. Mais il fait trop froid ici.

— C’est l’air pur des montagnes, répondit Violena. Tu t’habitueras.

— Quand je vois les gens dehors qui n’ont pas l’air gênés par ce temps… Je me dis qu’on n’est pas fait pareil.

— Ils ont des vêtements spéciaux. Et puis, tu devrais voir les mineurs. Eux, c’est quelque chose. Ils ont une bonbonne derrière eux remplie d’éther qui chauffe de l’eau. Le liquide passe dans la doublure de leur vêtement, et les chauffes.

— ça semble incroyablement dangereux.

— C’est déjà dangereux de base d’être mineur, rétorqua Louise.

— C’est vrai, concéda Victor. Mais j’imagine qu’ils ne vivent que de ça ici.

— Oui, et de l’exploitation de bois. Mais bon, ce ne sont pas des boulots gratifiants. Tu peux comprendre pourquoi peu de gens vivent ici.

— Louise m’a dit que vous aviez vécu ici. Pourquoi êtes-vous partie ? »


Violena leva doucement ses yeux pour regarder son nouveau plafond. Elle devait sans doute se remémorer des souvenirs qu’elle seule connaissait :


« Quand j’ai rencontré le père de Louise, je vivais ici. Mais lui voulait devenir pilote de méchanicus. C’était tout au début, lorsqu’ils ont été créés par le professeur Wright. À l’époque, on ne se doutait pas que ça allait prendre une telle ampleur. Mais Hector en était persuadé. Il me répétait sans cesse : c’est notre avenir. Il avait raison. »


Sa voix était douce et mélancolique. Les souvenirs de son passé avec le père de Louise faisaient vibrer sa voix d’une émotion palpable :


« Il me disait aussi que si je voulais vivre de ma chanson, je devais quitter cet endroit. »


Elle rougit soudainement de gêne :


« Et j’avoue que cela m’a convaincu. Nous sommes alors partis pour Thorgard. Moi, pour vivre de la musique, et lui pour faire des combats de méchanicus. Il a même contaminé notre fille. »


Violena posa son regard sur sa fille qui en retour la gratifia d’un grand sourire.

Les chiens ne font pas des chats…


« Ton père serait vraiment content de savoir que tu as repris les combats.

— Tu lui as dit ? demanda surpris Victor.

— Oui. Si ce n’était pas moi, je suis sûre que Pierre lui aurait dit. »


Louise haussa doucement les épaules. Victor était surpris qu’elle en ait parlé avec autant de facilité avec sa mère, mais cette dernière semblait bien prendre la nouvelle en tout cas.


« Il parait que vous vous en sortez bien, reprit Violena

— N’exagère pas maman, ria Louise. On se défend. Mais on a encore beaucoup à faire pour progresser.

— J’espère qu’en allant ici j’irai mieux. J’aimerais beaucoup voir un de vos combats. »


Louise avait les yeux humides face aux paroles de sa mère. Elle ne devait sans doute pas s’attendre à ce qu’elle approuve son activité. Après tout, elle avait plus ou moins laisser tomber la musique pour faire des combats. Mais sa mère ne semblait pas gênée par ce changement de vie. Au contraire. Victor voyait clairement dans les yeux de Violena qu’elle était fière de sa fille. Et il était plus qu’heureux de voir ça. Au moins, elle avait un soutien.

Ça change de Pierre.


« Je ne t’ai pas remercié pour nous avoir aidé, réalisa Violena. Je ne suis vraiment pas un exemple.

— Vous n’avez pas à me remercier, répondit Victor. C’était la moindre des choses. Après ce que vous avez fait pour moi.

— C’était avec plaisir qu’on t’a aidé. Tu ne nous dois rien.

— Je sais. Je l’ai fait avec bon cœur, sans arrière-pensée.

— Emma et Pierre ne vont pas tarder à rentrer, intervint Louise, tu m’aides à faire à manger Victor. »


Il hocha doucement la tête. Il n’était pas vraiment un bon cuisinier, mais il se contentait de suivre avec attention les ordres et conseils de Louise. Il la regardait faire du coin de l’œil. Il avait l’impression de ne pas avoir affaire à la même femme. Elle était complètement différente. Elle avait en permanence un petit sourire accroché à son visage, et elle semblait apaisée. Visiblement, la discussion avec sa mère lui avait fait un bien fou. Victor était plus que ravi de la voir comme ça :


« Oh, j’oubliais, se rappela soudainement Louise, je vais devoir aller à Baie de Lotan. Pour un dernier concert.

— Un dernier ? demanda surpris Victor.

— Je veux arrêter, expliqua-t-elle. Mais je ne l’ai pas encore dit au groupe. Je pense que le concert à la Baie serait un bon final. Ça va être un grand concert pour le prince marchand. Il a prévu une grande fête.

— ça me semble pas mal en effet.

— J’en parlerai aux autres quand je trouverai un moment.

— Donc, on repart quand ?

— Tu veux m’accompagner ?

— Bien sûr ! Je ne veux pas manquer ce concert ! »


Louise adressa un sourire à Victor alors que la porte de l’habitation s’ouvrit. Emma entra toute souriante suivi de Pierre. Louise s’éloigna de quelques pas de Victor comme ne pas attirer les soupçons de Pierre. Son sourire s’effaça doucement et elle commença à se concentrer réellement sur la cuisine. Ce changement brusque interpella Victor qui leva les yeux aux ciel en soupirant :

Dès que Pierre est dans les parages, c’est la même chose…


« Wah, ça a l’air bon. »


Pierre était apparu dans le dos Louise pour regarder ce qu’elle cuisinait. La pauvre avait quasiment sursauté de peur, car elle était plongée dans ses pensées. Victor le regardait en silence. Il l’avait jusque là trouvé antipathique. Mais là, il le trouvait différent, étrange. Il avait une emprise sur Louise, et sans doute depuis la mort de Connor. Le voir comme ça si proche d’elle, et surtout de voir la réaction de Louise. Pierre lui donnait maintenant l’impression qu’il avait besoin de tout contrôler chez Louise, et c’était malsain. Victor s’en rendait réellement compte maintenant. Rien d’étonnant à ce qu’elle veuille changer de vie. Elle ne voulait plus avoir affaire à lui ou à son emprise. Elle voulait faire sa vie comme elle l’entendait loin de son avis et de son passée. Victor arrêta de couper ses légumes et posa une main qui se voulait amicale sur l’épaule de Pierre.


« Tu as un moment Pierre ? »

Pierre lança un regard surpris à Victor, mais il lui répondit par un sourire :

« Euh, oui, tu veux parler ?

— Ouai. On va faire un tour dehors ? »


Victor adressa un sourire à Louise puis il prit une veste avant de sortir dehors avec Pierre. La bise glaciale qui soufflait sur Val Éthéré était plus chaleureuse que l’ambiance entre eux. Pierre ne l’appréciait pas, Victor le savait, mais cela lui importait peu. Il ne voulait pas s’en faire un ami. Il croisa ses bras et laissa tomber son faux sourire :


« C’est quoi ton problème ? »


Victor n’était pas à aller par quatre chemins. Il n’avait ni l’envie ni le temps de consacrer plus de temps à jouer un faux semblant avec Pierre. Ce dernier lâcha un rire nerveux et secoua doucement sa tête :


« Je ne vois pas de quoi tu parles, Victor.

— Tu n’arrêtes pas d’essayer de dicter ses choix à Louise. Elle est assez grande pour décider de sa vie.

— Je n’ai rien fait. Calme-toi un peu. Et puis, Louise est la seule personne qu’il me reste, répondit Pierre. Je veux juste la protéger. Tu n’étais pas là quand mon frère est mort. Tu ne sais pas comme elle a souffert. Et comment on a dû affronter ça à deux. »


Non, c’est vrai. Il n’était pas là, et ne connait sans doute pas la douleur que c’est de perdre un être cher. Il ne pouvait sans doute pas comprendre sa douleur. Mais cela n’excusait pas tout. Victor secoua doucement sa tête de dépit.


« Je sais ce qu’il y’a entre vous deux, reprit Pierre. Je ne suis pas idiot. Mais tu sais… Je suis désolé, mais j’ai bien peur que Louise ne voie en toi qu’un passé dont elle a désespérément besoin. Elle a beau prétendre le contraire. Elle n’a pas fait le deuil. Elle ne le fera pas tant que Guillaume n’aura pas été jugé. »


Guillaume, décidément il était sur toutes les lèvres. Et cela agaçait de plus en plus Victor. Quoi qu’il fasse ou qu’il dise, tout revenait à Guillaume, ou bien à Connor. Il en avait plus qu’assez d’entendre ses deux noms.


« Tu lui rappelles ces bons moments avec Connor, lorsqu’elle faisait de la mécanique. Je ne veux pas contrôler sa vie. Je veux juste l’empêcher de foutre sa vie en l’air. Je ne veux pas qu’elle souffre inutilement.

— Je suis sûr que Louise a avancé, répondit Victor, que l’histoire avec Guillaume n’est que du passé.

— Non. Je suis sûr que si elle voyait Guillaume là. Elle le tuerait. Même si tu es à côté. Elle lui voue une haine sans limites. »


Ce n’était pas la première fois qu’il entendait ça. Elanor et maintenant Pierre. Est-ce qu’au final ils n’auraient pas raison ? Non. Impossible. Il n’arrivait pas concevoir cette idée. C’était tout simplement impossible. Pierre disait juste ça pour l’atteindre. Et ç’a marché. Il était en colère. Il avait envie de frapper Pierre au visage pour effacer cet air supérieur de son visage. Il s’approcha de lui pour n’être qu’à quelques centimètres de son visage.


« Victor ! Pierre ! »


La voix d’Emma les obligea à se retourner. Le repas était enfin prêt. Pierre rentra le premier sans lâcher un mot de plus à Victor. Le repas était des plus banals. Les conversations n’étaient pas des plus stimulantes, et Victor n’en suivait aucune. Il était bien trop occupé à se repasser la conversation de Pierre, celle-là et toutes les autres qu’il avait eues depuis son arrivée dans les Cités Libres. Si seulement toutes les zones d’ombres dans sa mémoire disparaissaient. Il pourrait enfin démêler une partie du vrai et du faux. Enfin croire ce que disait Guillaume.

Je suis sûr qu’il m’a dit la vérité. On était amis avant, je le sens.

Il le sentait, mais il n’avait que de vagues images. Rien de concret. Il fallait peut-être attendre encore un peu. Ou bien l’écouter de nouveau. L’entendre raconter leur histoire, dans les détails. De temps en temps au fil de ses pensées, Victor jetait un regard à Pierre. Il était là, souriant à répondre aux questions de Violena ou Emma. Les faisant rire. Pierre dégageait l’image d’un homme parfait sous tous les points. Mais Victor ne pouvait s’empêcher de voir un faux jeu. Sa discussion et la dispute qu’il avait eues avec Louise la dernière fois renforçaient le sentiment de Victor.

Victor détourna le regard. Il en avait assez de se poser des questions. Tout cela le menait à suspecter tout le monde de lui vouloir du mal. Il regarda du coin de l’œil Louise.

Même Louise.

Elle remarqua le regard de Victor et lui fit un grand sourire.

Non, impossible. Pas elle. C’est peut-être la seule en qui je peux avoir confiance ici. Il faut que j’arrête de me torturer l’esprit. C’est un cercle vicieux.

Il secoua doucement sa tête pour ne plus penser à cela. Tout se mélanger dans sa tête. Les sentiments qu’ils avaient pour Louise venaient se fracasser sur les doutes de sa mémoire. Et que se passera-t-il quand il aura retrouvé sa mémoire ? Aura-t-il toujours des sentiments ? Et Guillaume ? Est-ce qu’il ne sera pas obligé de faire un choix ? Il avait besoin de réponses. De retrouver les moments perdus avec Guillaume. Ainsi, il saurait quoi faire. Peut-être.

Arrête.

Victor tenta de reprendre le fil de la discussion qui avait lieu à table. Il devait arrêter de se poser des questions et de ressasser tous les événements. Les questions en entrainaient toujours d’autres, encore et encore, et avec elles venaient les suspicions et les doutes. Ce n’était pas bon de penser comme ça. Il parvint à stopper le cercle infernal de ses pensées et lorsque le repas fut terminé, il aida à débarrasser. Il avait commencé à faire la vaisselle lorsque la voix de Louise résonnait dans la pièce à vivre :


« Victor ! Viens voir ! »


Il soupira à l’idée de laisser sa tâche inachevée, mais il reposa la vaisselle dans l’évier et se sécha les mains. D’un pas lent, il rejoignit Louise qui avait posé en vrac différent papiers sur le table. La voir sortir des schémas n’importe où commencer à devenir une habitude pour Victor. Il jeta un œil au schéma qu’elle pointait du doigt.


« Mais c’est… »

Il le prit et l’approcha de son regard pour être sûr que sa vue ne lui jouait aucun tour. Non, c’était bien ça. Il avait devant lui un plan du méchanicus de Phantom. Si ce n’était bien le sien, il était étrangement similaire. Louise avait raison. Il baissa le schéma pour regarder Louise. Elle attendait patiemment une réaction de Victor, les bras croisés et le visage fermé :


« C’est toi qui l’as réalisé ?

— Il y’a longtemps oui, répondit Louise. J’aime bien imaginer des choses, même si elles ne vont aboutir à rien. J’avais créé ça, juste pour m’amuser. Je n’avais jamais pensé un jour à le créer.

— Peut-être que ce n’est qu’une coïncidence…

— Drôle de coïncidence alors ! Sérieusement, regarde le plan Victor. C’est le même avec les mêmes défauts. »


Elle pointa successivement plusieurs endroits du plan :


« Là et là, on a un point faible, le réseau d’éther est bien trop visible. Et c’est sans parler du poids des matériaux. Il n’est pas équilibré correctement. Le méchanicus de Phantom penche à gauche, comme celui-ci !

— Attends, intervint Victor, tu as vraiment vu tout ça chez le méchanicus de Phantom ?

— ça se voit.

— Pas pour moi. Mais je te crois. As-tu déjà montré ce plan à quelqu’un ?

— Oui, Connor.

— Personne d’autre ?

— Non. »


Victor regardait une nouvelle fois le plan. Tout ceci n’avait aucun sens, mais Louise était sûre d’elle. Elle affirmait sans faillir qu’elle n’avait jamais montré le plan à quelqu’un d’autre que Connor. Alors, comment expliquer ce méchanicus qui lui était semblable ?


« J’ai l’impression qu’un fantôme revient me hanter, soupira Louise. »


Un frisson parcourut la jeune femme qui se mit à avoir un bref tremblement.


« Je ne pensais jamais que j’aurais vu ça un jour, continua la jeune femme.

— À part Connor, personne ne l’a vu ?

— Non. Ma mère ne fouille même pas mes affaires. C’est pour te dire. »


Victor regarda longuement Louise. Une hypothèse se formait doucement dans son esprit. Une hypothèse complètement farfelue, même pour lui. Mais il ne voyait qu’une possible réponse à cette question :


« Et si, commença Victor, et si Phantom était —

— Non, intervint sèchement Louise, je sais à quoi tu penses, Victor. Mais ce n’est pas possible. Connor est bien mort. Je le sais. Je l’ai vu. »


Louise soupira longuement. Bien évidemment, Victor trouvait aussi que son explication était tirée par les cheveux. Mais il n’avait pas vraiment d’idée. Comment expliquait le méchanicus de Phantom ? Peut être que quelqu’un a vu ses plans, quelqu’un d’autre.


« Tu as raison, répondit Victor, mais c’est troublant.

— Oui, peu importe qui se cache derrière ce masque, il se joue de moi. »


Elle récupéra les plans que tenait encore dans sa main Victor d’un geste rageur. Elle froissa sous le poids de sa rage ses schémas.


« S’il veut jouer à ça, siffla Louise, il aura une surprise qu’on se battra contre lui. »


Elle jeta en boule les schémas et se dirigea d’un pas rageur loin de la table, sans doute pour respirer un coup. Victor attrapa doucement la main de Louise qui se retourna pour faire face au jeune homme. Son visage s’adoucit quelque peu en le regardant ce qui fit sourire Victor :


« Oublions ça, chuchota Victor. Profitons des quelques jours qui nous restent ici, on verra le reste plus tard. »


Elle hocha doucement de la tête.


« Tu as raison. Ça se trouve, on aura vite une explication. »


Victor lui fit un sourire franc. Il était persuadé qu’ils trouveraient le fin mot de l’histoire, à deux. Pour l’heure, il voulait simplement profiter du calme que lui procurait ce coin pour être un peu avec Louise. Le reste pouvait attendre. Une fois qu’ils partiraient à la Baie de Lotan, Victor essayerait de trouver des réponses à toutes ses questions à commencer par celles qu’il avait pour Guillaume.

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