Chapitre 34

13 minutes de lecture

« C’est fini Victor. »


Victor grimaça et leva les mains en laissant tomber son arme au sol. Il dévisagea Pierre qui le maintenait en joue avec son arme. Ce dernier affichait un sourire satisfait, tandis que Sybile était occupé à surveiller Florian. Ils étaient cependant seuls sur le pont, seulement quatre personnes, pendant que les hommes de Chamberlain tentaient de sauver le zeppelin.


« Restriction de personnels ? demanda ironiquement Victor.

— Ils sont en train de choper Louise et Guillaume, et réparaient leur sabotage. Je vais me faire un plaisir de détruire ton ami après ça.

— Même Louise s’oppose à toi, soupira Victor. Tu ne crois pas que c’est assez parlant ?

— Tu l’as monté contre moi ! »


La porte menant aux étages inférieurs vola en éclat suite à un coup de pied violent. Louise apparut sur le pont, pointant son arme sur Pierre. Victor leva les yeux au ciel, et poussa un soupir de soulagement. Elle n’avait rien :


« Lâche ton arme, Pierre. »


Le ton de Louise était menaçant et son visage montrait à quel point elle était sérieuse. Victor l’avait rarement vu comme ça. Pierre ne broncha pas, son revolver était toujours pointé sur Victor. Il se contenta d’un simple regard vers la jeune femme :


« C’est ce que je disais, siffla Pierre. Tu l’as monté contre moi !

— Il n’en a pas eu besoin, souffla Louise, tu as choisi toi-même l’issue de cette histoire.

— Comment tu peux être de leur côté Louise ? Après tout ce que Guillaume nous a fait ! »


Louise secoua doucement sa tête de dépit :


« Tu vis dans le passé, Pierre. Je ne suis pas sûre que Connor apprécierait ce que tu fais.

— Je le venge. Et je vais changer la face de ce monde ! Le progrès est une gangrène pour notre monde, nous devenons chaque jour plus individualiste, plus imbu.

— T’es ravagé. Les gens ont toujours été égoïstes et imbus. Ils n’ont pas attendu les méchanicus pour le devenir. Tu en veux juste à la terre entière pour la mort de Connor, au point de vendre ton pays à Eos ! Mais est-ce que tu te rends vraiment compte de ce que tu fais ? Des gens sont en train de mourir à cause de toi ! À cause d'Eos ! »


Le bras de Pierre trembla légèrement sous l’effet de sa propre colère :


« Eos gagnera toujours. Si ce n’est pas aujourd’hui, ça sera demain. Tu penses pouvoir être comme ton père Louise ? Non, tu ne le seras jamais. Tu ne peux arrêter l’inévitable. Eos gagnera. Mais c’est encore évitable, tu peux venir avec moi à Eos, refaire une vie là-bas ! Comme Basile l’a choisi.

— Basile est mort, siffla Florian. Par ta faute.

— Il a choisi sa propre voie, répondit Pierre. Il a choisi une cause juste. C’est un vrai battant. Fais le bon choix Louise.

— Hors de question, vociféra Louise. Ma vie est ici, je n’ai aucune envie d’en refaire une sous le joug de l’Empire ! Plutôt mourir.

— Tu n’as plus rien. Tu le sais. Plus de père, de mère, ni Connor. »


Le bras de Louise se contracta sous la colère :


« Tais-toi. J’ai une vie. Mais tu es bien trop imbu de toi-même pour voir ce qui compte à mes yeux. J’avais à nouveau une vie stable, je faisais ce que je voulais réellement. Mais comme d’habitude, tu crois tout savoir. Tu penses que tu sais mieux que moi ce que je veux, ce que je souhaite… Et tu ruines tout, comme d’habitude !

— Arrête un peu, Louise. Si Victor n’était jamais rentré dans ta vie, jamais tu n’aurais pris les armes. Jamais tu n’aurais fait des combats. Tout était parfait, jusqu’à ce que ce foutu mec te mette des idées dans la tête ! »


Louise soupira longuement :


« T’es vraiment irrécupérable. Vous étiez tous là à me dire qu’il ressemblait trop à Connor, qu’il était bizarre… Vous vous en foutiez bien de ce que je pouvais penser ou ressentir ! Victor n’a jamais rien imposé, rien demandé. Il aurait pu m’empêcher de faire tout ça, mais il ne l'a jamais fait. Il a préféré me soutenir. Contrairement à toi. Et tu te poses encore la question : pourquoi je m’oppose à toi ? La voilà ta réponse. Tu es un égoïste, Pierre. Un narcissique qui ne voit que son monde et sa souffrance. Voilà pourquoi je me dresse face à toi. Pour t’arrêter dans ta folie. »


Victor voyait bien que les mots ne touchaient guère Pierre. Enfermé dans sa folie et sa souffrance, il était incapable de voir le mal qu’il faisait autour de lui. Pendant un instant, Victor eut pitié de lui. Il le trouvait soudainement pitoyable et faible. Il n’avait jamais réussi à se remettre de la mort de son frère et il emmenait tous ceux qui tenaient à lui dans sa chute. Sybile, Basile, Louise. Tout le monde.


« Sybile, supplia Louise, fait lui entendre raison. »


Elle ne répondit pas. Elle lança un rapide regard à Pierre, puis elle changea de cible, et pointa son revolver sur Louise. Cette dernière comprit que nul dialogue n’était possible. Ils étaient tous dans une impasse. Tous à se tenir en respect via leur arme en attendant qu’une étincelle mette le feu à la situation.

***

Guillaume jouait presque au jeu du chat et de la souris avec Chamberlain. Le commandant d’Eos le poursuivait à travers les entrailles de la machine. Guillaume savait que leur différence d’expérience jouait en sa défaveur. Il était plus jeune et avait vu moins de batailles et de combats que Chamberlain dans toute sa vie. Même cette différence ne l’effrayait plus. Cette fois, il l’aurait, par la ruse et l’abnégation. Il n’allait plus reculer, c’était trop tard. Sa course l’emmena dans une des parties qu’il n’avait pas encore vues. Sur les côtés bâbord et tribord de zeppelin se trouvaient d'immenses passerelles qui faisaient toute la longueur du zeppelin. Elles étaient situées à mi-hauteur entre le pont principal, et la fin de la coque en fer du zeppelin. Ses passerelles soumises en vent étaient là pour dégager les canons extérieurs du zeppelin et s’utilisaient normalement lors que l’engin était au sol. Guillaume n’avait pas prévu de se retrouver là. Lorsqu’il fit quelques pas sur la passerelle en mouvement, il se stoppa. Son regard se fixa sur l’étendue de nuage en dessous des pieds. Sa vision se troubla peu à peu, et il eut l’impression que bas et haut étaient mélangés rendant sa perception de l’espace plus difficile.

Le vertige…

Il fit quelques pas peu assurés. Il avait l’impression que le sol se dérobait sous chacun de ses pas. Il respirait difficilement, l’altitude ne l’aidait pas à avoir un rythme régulier. Chaque bouffée était compliquée et douloureuse. Comme si ses poumons allaient imploser. Il fixa son regard sur l’autre bout de la passerelle, où il vit une petite ouverture. Il s’agrippa à la rambarde, qui n’était au final qu’une main courante, pour l’aider à avancer. Il entendit Chamberlain qui venait à son tour de pénétrer sur la passerelle.


« C’est fini, Hunter ! »


Guillaume se retourna. Chamberlain était devant lui, son épée dans la main. Le commandant affichait un sourire satisfait alors qu’il s’avançait doucement. Guillaume pointa son revolver vers lui, mais il ne semblait guère s’en soucier :


« On a peur, Hunter ? On tremble ? »


En effet, le bras de Guillaume tremblait. Être comme ça, au-dessus du vide l’angoissé affreusement. Il avait peur à tout moment de passer par dessus la rambarde. Et Chamberlain le savait. Il lisait en lui comme dans un livre ouvert. Le commandant donna un violent coup de pied dans la passerelle qui se mit à tanguer. Surpris, Guillaume s’accrocha à la rambarde, faisant tomber son arme. Il la regarda disparaître dans les nuages en dessous de lui.

Merde !

Il releva doucement sa tête. Il pouvait sentir les gouttes de sueur qui perlaient sur son front. Chamberlain approchait doucement vers lui. Comme un chasseur vers sa proie.


« Peu importe ce que veut l’autre abruti, soupira Chamberlain. Je vais m’occuper de toi, ici et maintenant. J’aurais dû le faire depuis le début. Voilà ce que c’est que de confier un boulot à des débutants.

— Je croyais que c’était une directive de l’empereur. Qu’il me voulait en vie !

— Toi ? Pourquoi l’empereur se soucierait-il d’un avorton comme toi ? Non. C’était Pierre qui voulait te garder en vie, j’ignore pourquoi. L’empereur ne voulait que mademoiselle VanDyke. Son savoir pourrait nous être précieux.

— Vous savez qu’elle n’aidera jamais.

— Avec le temps, et les bonnes méthodes, elle finira par accepter. On ne lui laisse pas vraiment le choix. »


Guillaume regarda une fois de plus en bas. Il déglutit en voyant que sa vue se troublait.

Calme-toi, bon sang. Il faut réagir. Tu dois faire quelque chose !

Il prit appui sur la rambarde et essaya d’avancer vers Chamberlain. Ses jambes tremblaient tellement qu’il avait l’impression qu’il allait s’effondrer.


« On essaye de faire preuve de courage, Hunter ? Tu n’en as jamais eu. »


Un pas après l’autre. Doucement, mais sûrement. Sa respiration commençait enfin à se calmer.


« C’est vrai. Je suis un putain de lâche. Je l’ai toujours été. Mais pour une fois, je veux faire quelque chose.

— Il ne suffit pas de crier sur les toits qu’on est courageux pour le devenir, Hunter. Si tu voulais vraiment être courageux, tu n’aurais pas laissé ton amie mourir à ta place.

— Ne parlez pas d’elle, siffla Guillaume. Je vous l’interdis.

— Et que vas-tu faire ? répondit en souriant Chamberlain.

— Vous emportez avec moi dans la tombe. »


Guillaume fonça soudainement sur Chamberlain. Le commandant était surpris et n’avait pas réagi à temps. Guillaume empoigna la main avec laquelle il tenait son épée pour l’empêcher de faire un coup. Il fit de même avec l’autre bras de Chamberlain. Ils restèrent une longue minute comme cela. Bloqué l’un avec l’autre sans pouvoir effectuer un coup. Leur lutte faisait tanguer de plus en plus la passerelle en métal sur laquelle ils se trouvaient. Mais cela n’effrayait plus Guillaume. Il était déterminé à en finir avec lui, même s’il devait mourir ici, là-haut. Il parvint à donner un coup de genou dans le buste de Chamberlain qui l’encaissa douloureusement. Le coup provoqua une grosse secousse qui fit bouger encore un peu plus la passerelle. Guillaume lâcha sa prise pour essayer de s’agripper à la main courante. Chamberlain était maintenant maître de ses mouvements.

Fou de rage, il se jeta sur Guillaume. Ce dernier tenta un pas en arrière pour reculer, mais avec le balancement, il perdit l’équilibre et tomba au sol. Il n’eut même pas le temps de se relever qu’il sentit la lame froide de Chamberlain qui rentrait dans la chair de son bas-ventre. Il lâcha un juron de douleur tandis que Chamberlain jubilait. Guillaume ne s’avouait pas vaincu. Il balaya les jambes de Chamberlain avec un violent coup de pied. Le commandant tomba et lâcha au passage son épée, ainsi que son pistolet qui se trouvait attaché à sa ceinture. La précieuse arme tomba non loin de Guillaume. Le jeune homme rampa au sol, profitant ainsi de la chute du commandant, et récupéra l’arme. Sans hésiter un instant, il pointa l’arme sur Chamberlain qui se relevait tout juste. Puis il tira.

Les trois balles le touchèrent en plein dans le torse. Et une quatrième vint se loger dans le dirigeable. Le commandant chancela en arrière. Puis il tomba finalement sur la passerelle, inerte. Guillaume poussa un soupir de soulagement et se releva avec difficulté. Il voyait bien qu’il perdait son sang, mais ce n’était pas grave. Le combat n’était pas encore fini. Alors il serra les dents de douleur, et il repartit difficilement vers l’intérieur du dirigeable.


Vite… Je dois rejoindre Victor…


***


Le coup de feu qui retentit fit taire aussitôt la discussion véhémente entre Louise et ses anciens amis. Victor regarda tout autour de lui pour essayer de comprendre ce qu’il venait de se passer. Il vit le corps de Sybile qui s’effondra devant lui. La jeune femme tomba sur le sol métallique sous le regard incrédule de tout le monde. Pierre laissa tomber son arme et se précipita sur elle. Il la prit dans ses bras, mais son sang commençait déjà à se répandre autour d’elle. La balle l’avait touché en plein en estomac.


« Sybile ! Non… non… »


La voix de Pierre se transforma petit à petit en un murmure. Son visage avait subitement changé. Sa confiance et sa colère s’étaient soudainement évanouies, et il ne faisait plus que murmurer en la regardant mourir sous ses yeux. Louise était tout aussi choquée que lui. Ses mains venaient couvrir sa bouche déformée par la stupeur. Malgré ses paroles pleines d’assurances, elle n’avait sans doute pas imaginé un dénouement comme cela. Victor la connaissait, elle avait sans doute espéré régler le problème en parlant à ses amis. Mais quelque part, au fond de lui, le jeune homme était soulagé. Il savait que Sybile ou Pierre n’aurait eu aucune difficulté à lui tirer dessus. Et il pouvait remercier ce tir salvateur.

Qui a tiré ?

Il tourna la tête pour chercher du regard la source de ce tir. Et il le vit. Guillaume. Il chancelait sur ses jambes qui ne supportaient plus son poids. Sa main tremblotante tenait encore le pistolet fumant qui avait tiré la balle mortelle. Son autre main venait couvrir une de sa blessure au bas ventre qui ne cessait de saigner.


« Guillaume ! »


Ce dernier entrouvrit la bouche avec difficulté et sa voix était entrecoupée d’une respiration difficile :


« C’est… terminé… Pierre.

— Enfoiré ! »


La colère avait une nouvelle fois pris le dessus sur Pierre. Il ramassa son pistolet et s’apprêta à tirer lorsqu’une main se posa sur sa joue. Celle de Sybile


« On a perdu. C’est fini, Pierre. »


Elle rassembla ses dernières forces et lui sourit. Lentement, sa main glissa sur la joue de Pierre, laissant derrière elle une marque rouge. Puis elle tomba lourdement sur le sol alors qu’un dernier soupir mit fin aux souffrances de Sybile. Pierre la serra contre lui tout en hurlant toute sa peine et sa douleur.


« Pierre, commença Florian en s’approchant de lui. Il y a déjà eu trop de morts.

— Elle voulait juste m’aider… Elle voulait le faire pour Connor. »


Il releva sa tête et regarda, avec toute la haine qui lui restait pour voir Guillaume. Il pointa de nouveau son arme sur lui. Mais Louise se mit devant lui, bouchant ainsi sa ligne de vue. Elle était à seulement un mètre du canon. Il leva les yeux pour la voir. Elle semblait n’avoir aucune envie de bouger. Et Pierre abandonna dans un soupir.


« J’ai tout perdu, soupira-t-il. Même toi. »


Louise s’agenouilla devant lui. Son visage était incroyablement calme. Elle n’avait aucune colère envers lui. Ou si elle en avait, elle ne laissait rien paraître devant les autres.


« C’est faux, répondit-elle. Il est encore temps pour toi d’arrêter. »


Victor regarda autour de lui. Il n’avait pas remarqué que le dirigeable perdait de l’altitude de plus en plus. Ce n’était qu’une question de temps avant que l’engin ne s’écrase. Il s’approcha de Guillaume qui n’arrivait plus à tenir debout et l’aida à tenir.


« J’ai saboté le zeppelin. »


La respiration de Guillaume était de plus en plus dure. Guillaume commença à se laisser tomber. Victor ne pouvant supporter tout son poids l’aida à s’asseoir sur le sol. Guillaume, épuisé, posa alors sa tête sur l’épaule de Victor en soupirant de douleur. Ce dernier jeta un regard inquiet à son ami avant que son attention se reporte sur Pierre qui lâcha d’une voix tremblotante :

« Tout ce que j’ai fait Louise, c’était pour Connor… Pour sa mémoire. Je ne voulais pas la perdre.

— Je sais. Mais avoue-toi vaincu, Pierre.

— Non. »


Pierre releva son pistolet, puis dirigea le canon vers sa tête. Louise eut tout juste le temps de crier :


« Non ! »


Trop tard. La détonation retentit, et la balle traversa la tête de Pierre dans une gerbe de sang qui éclaboussa Louise. Le corps inerte de Pierre tomba en arrière alors que le visage de Louise était figé dans la terreur. Il avait préféré se suicider qu’affronter la perte de Sybile, et son échec. Victor baissa les yeux pour ne pas voir la scène plus longtemps. Malgré tout, une partie de lui était triste de l’issue de cette situation. Tous ces morts, cette souffrance juste pour une vengeance.


« Quelle folie… Allez, Guillaume vient. »


Victor tenta de se relever, mais le poids de Guillaume l’empêchait. Le jeune homme n’avait pas bougé d’un pouce malgré la supplication de son ami. Victor soupira et secoua doucement son épaule pour réveiller son ami.


« Hey, Guillaume. »


Il se tourna vers lui pour voir s’il bougeait. Rien. Son visage était paisible, blanc et froid. Le cœur de Victor s’accéléra un peu plus. Il posa sa main sur la joue de Guillaume.


« Oh ! Guillaume ! »


Il ne réagissait pas. Et Victor comprit en touchant son visage froid que c’était trop tard, mais il n’arrivait pas à l’admettre. Il prit son ami dans ses bras et le secoua doucement, mais il était déjà raide comme une planche de bois :


« Allez, on doit partir, Guillaume. »


Une main se posa sur son épaule :


« Victor, on doit partir. »


Victor ne voulait pas partir. Pas sans lui. Mais il n’avait pas le choix. Florian l’agrippa par le bras, et le força à monter dans le méchanicus. Victor regarda les commandes, incapable d’agir. Il était perdu. Il ne savait plus ce qu’il devait faire, ce qu’il devait dire. Il ne pensait qu’à Guillaume.


« Victor ! Il faut partir ! Lance le méchanicus !

— Je peux pas, bafouilla Victor, il a subi des dégâts. »


Il n’arrivait pas réfléchir. Tout était flou dans sa tête. Mais il sentit la main de Louise sur sa joue, et cela le ramena à la réalité.


« Victor, il faut qu’on parte. Je sais que tu peux conduire cette machine. Alors, s’il te plaît. Sors-nous de là. »


Il déglutit et inspira un coup. Il avait une boule dans la gorge à l’idée de laisser Guillaume ici. Il renifla un grand coup pour empêcher les larmes de couler, et prit les commandes.


« Accrochez-vous. Ça va être tendu. »


Victor ne savait pas comment il avait réussi à se sortir de la situation. Ce n’était pas un vol qu’il avait fait, mais plutôt un atterrissage forcé. Son méchanicus n’était même plus opérationnel. Mais ils étaient en vie. Et c’était l’important. Le zeppelin avait quant à lui continué sa chute inexorable, et s’était écrasé avec les hommes de l’empire. Mettant ainsi fin à une attaque qui aurait pu être dévastatrice. Victor et les autres avaient bien mérité le repos qui leur était dû.

Tout est enfin terminé.

Annotations

Versions

Ce chapitre compte 1 versions.

Vous aimez lire Justine "Klariana" Pouyez ?

Commentez et annotez ses textes en vous inscrivant à l'Atelier des auteurs !
Sur l'Atelier des auteurs, un auteur n'est jamais seul : vous pouvez suivre ses avancées, soutenir ses efforts et l'aider à progresser.

Inscription

En rejoignant l'Atelier des auteurs, vous acceptez nos Conditions Générales d'Utilisation.

Déjà membre de l'Atelier des auteurs ? Connexion

Inscrivez-vous pour profiter pleinement de l'Atelier des auteurs !
0