Écriture d'invention n°6

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Conditions :

- Jeremy 17 ans

- Sophia 16 ans

- Une première rencontre dans un bus

- Une tenue d’équitation pour l’un des deux

Histoire :

 « L’attrape cœur, de Salinger, est une œuvre qui… » murmura Sophia les yeux fermés avant de pousser un juron. Elle déverrouilla à nouveau son portable pour regarder ses notes et répéta la phrase qu’elle venait d’écrire, tentant désespérément d’apprendre par cœur son oral de français. Le bus du retour fit une embardée lorsqu’une voiture lui passa devant et Sophia laissa échapper son téléphone, surprise par l’arrêt soudain. Elle jura encore une fois et voulu se baisser pour le ramasser mais quelqu’un la devança.

 « Dis-moi, ma jolie, c’est toi qui a perdu ceci ? » dit un jeune homme qui devait avoir environ un an de plus qu’elle et qu’elle ne connaissait pas.

 Elle leva les yeux vers son interlocuteur et vis aussitôt qu’il n’était pas seul. Il avait un air provocateur et ses amis ricanaient derrière lui. Elle hocha la tête et tendit sa main vers lui pour le récupérer mais il leva le bras, le mettant hors de sa portée.

  « Dis donc, jolie ton pantalon d’équitation, c’est pour aller monter des poneys ? » se moqua-t-il en ne manquant pas de la reluquer sans pudeur.

  « Rends-moi mon portable » s’agaça-t-elle.

  « Mais c’est qu’elle a des griffes la tigresse ! » ricana l’un de ses amis tandis que le jeune homme rendait le portable à Sophia.

  Elle le récupéra et se rendit compte que le bus s’était arrêter à son arrêt. Elle se leva précipitamment et bouscula légèrement le jeune homme pour sortir du bus le plus vite possible. Elle pensait s’être débarrassée de la bande quand elle entendit des rires derrière elle puis une main attraper son bras et l’entraîner vers une ruelle parallèle à l’axe principal.

  « Tu vas pas t’en tirer comme ça ! » gronda le jeune homme du bus en la plaquant contre le mur.

  Sophia sentit les larmes lui monter aux yeux tandis qu’il la bloquait et commençait à balader ses mains sur son corps. Elle essaya de le repousser mais sans succès. Ses amis venaient de lui arracher son sac et en profitaient pour la mater. Alors, elle hurla du plus fort qu’elle put. Le jeune homme plaqua à la seconde sa main sur sa bouche mais elle se déchaîna et le mordit pour se remettre à crier de plus belle. Furieux, le jeune homme la gifla violemment et elle tomba par terre, complètement sonné. Il en profita pour se mettre à califourchon sur elle et déboutonner son pantalon. Ses amis, toujours hilares derrière lui, l’encourageaient.

  Soudain, alors qu’elle était prête à tout abandonner, Sophia sentis le poids du jeune homme la quitter. Elle toussa, il l’avait étranglé pour l’empêche de crier à nouveau, essayant de retrouver son souffle. Avant même de se relever, elle se rhabilla en vitesse puis leva les yeux vers son sauveur. Elle vit alors son frère mettre la plus belle droite qu’elle ait jamais vu à son agresseur. Tous les autres garçons ne cherchèrent même pas à le retenir et partirent en courant. Jeremy se tourna alors vers sa sœur et l’aida à se relever.

  « Ça va ? » lui demanda-t-il, inquiet en examinant sa tête.

  « Je crois … ce connard m’a cogné la tête et étranglé mais je crois que je n’ai rien d’autre. Merci d’être venu m’aider » dit-elle en reprenant peu à peu son souffle.

  « Ne t’approche plus de lui, il est dangereux Sophia ! Je le connais, il est dans ma classe et il n’est pas connu pour être un ange. Je n’ose même pas imaginer ce qu’il se serait passer si je ne t’avais pas entendu crier »

  Il se passa une main sur le visage avant de la prendre dans ses bras. Elle tremblait contre lui, réalisant petit à petit ce à quoi elle avait échappé grâce à lui.

  « On peut rentrer s’il te plaît ? Je ne me sens pas en sécurité ici »

____________________

Bonjour tout le monde !

J'espère que ce petit défis vous a plu, je prend toujoursun malin plaisir à détourner les conditionscomme je le veux et c'est ce que je préfère dans ces écritures d'invention !

N'hésitez pas à commenter et annoter le textesi jamaisvous venez à découvrir des fautes.

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