Moi, Justine C.

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Dès la première ligne du résumé de son pseudo-érotico-romanesco-dramatico-poético-pathético roman, Lutécia donne le ton : " La vie de Justine C. Ma vie."

L'auteure essaye de cacher subtilement une information essentielle aux lecteur, en se disant "il n'y verrons que du feux" mais non. C'est nul. Evidemment qu'on va tous lire : "La vie de Justine, c'est ma vie." Loupé, d'entrée de jeu c'est loupé ! Mais ça à l'avantage de bien résumer ce premier chapitre !

Un récit qui veut faire passer un message subtil mais qui s'avère être plus moralisateur et dérangeant qu'autre chose ! Un remake de nymphomaniac, avec un peu plus de poésie, je vous l'accorde.

Bref alors alors, donc on en apprend un peu plus sur la vie de Justine.

Justine est une petite fille comme les autres, qui découvre son corps avec l'adolescence et bien sûr avec l'aide de sa maman, qui comme toutes les mamans oblige sa fille à faire du naturisme. Comme toutes les petites filles de son âge, elle découvre son - je cite - petit bouton rose (mais qu'est ce donc ?) et ne peux s'empêcher d'offrir son corps en échange de ses devoirs.

Bon début prometteur, visiblement l'auteure à la ferme attention de choquer. Perso je faisais la même chose en primaire et je peux vous dire que les maîtresses se bousculaient.

La suite ma franchement déçu. Voilà Justine se sent terriblement en avance (sexuellement parlant) par rapport à toutes les autres collégiennes parce qu'elle à coucher à 14 ans. Nan mais sérieux, je ne sais pas vous mais dans mon collège les 3/4 des filles sortaient avec des lycéens et puis 14 ans... c'est en moyenne l'âge de la première partouze non ?

Sinon à part le sexe, le sexe et des corps dénudés, il y a aussi Lyse : une jeune femme qui est là uniquement pour applaudir les petits poèmes qui ponctuent le récit. "Puissant" "Effrayant", elle ne tarie pas d'éloges. Sauf que bon le critique ici, c'est moi. Tes paroles n'ont que peu d'importance à mon égard Lyse.


Pour conclure, ce roman est terne et bourré de clichés, la seule chose bien faite, c'est la couverture. Sérieusement si Justine était un homme là ça aurait été original. Ou alors un transexuel pansexuel, voilà des pans sexuels à explorer.



Voilà après cette petite critique/mise en bouche humm (ça y est je suis devenu obsédé... ) n'hésitez pas à cliquer sur le lien :

https://www.scribay.com/text/1387358004/moi--justine-c-

Ce roman ravira petits et grands de 7 à 77ans, à défaut de retrouver la libido de vos années collège, il réveillera vos pulsions perverses et succitera peut-être certaines vocations. (95% des gens qui cliquerons sont des voyeurs refoulés)

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