Tuer ou être tué

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Le ciel était sombre, nacré d'un rouge aussi vif que la couleur du sang. Les flammes dansaient sur les corps meurtris et calcinés. Sur les arbres dont il ne restait que l’écorce et quelques branches aigries. L'eau du ruisseau traversant ces terres ce mélangeait au sang des cadavres. Le vent soulevait les cheveux des deux combattants qui ce faisaient désormais face, le souffle court. L'un d'eux, habillé d'une longue veste noire dont la capuche était tombée sur ses épaules, possédait de court cheveux brun coiffés en arrière, bien que quelques mèches entouraient ses yeux d'un vert émeraude magnifique. Une énorme balafre sanglante traversait le côté droit de son visage. Et il tenait dans sa main, un katana fin à la lame sublimement gravée d'un dragon japonais, signature de son créateur. Quand à son adversaire, ses vêtements et son armure lui avait été arraché un peu plus tôt. Il était donc torse nu. Laissant à la vue de tous, les nombreuses cicatrices qui marquaient le haut de son corps. Symbolisant une vie de dur labeur. Plus imposant et musculeux que son adversaire gringalet, ses cheveux étaient d'une jolie teinte grise pour des yeux aussi bleu qu'un ciel d'été. Pour ce qui était de son arme, il s'agissait d'un espadon entièrement noir dont la lame était traversée d'un liserait rouge.

Tous deux ce regardait dans le blanc des yeux, attendant une sorte de signal pour lancer l'assaut. Pourquoi ce battaient-ils ? Pour survivre. La lois du plus fort. Tuer ou être tuer. La vie était ainsi faite. Et aucun ne semblait prêt a baisser les armes. La chute d'une branche fut le signal de départ et le plus imposant ce jeta sur l'autre, tenant son arme à deux mains au dessus de sa tête dans le but de l'abattre dans l'élan sur son adversaire. Mais quand il l'abattit vers le sol, l'autre combattant esquiva avec agilité la brutalité de son adversaire en passant sur son côté droit. Bien sur, il en profita pour lui entailler le flanc de sa lame. La brute grogna de douleur et ce tourna pour faire de nouveau face a son adversaire. Mais ce dernier ne semblait pas décidé à le laisser recommencer. Il ne cessait de bouger, changeant de lieu à une vitesse impressionnante. Ce qui, bien évidemment, fit grandir la colère de l'homme aux cheveux gris, qui tenta une attaque. Une fois de plus, le gringalet esquiva sans grand mal et ce mit à courir en cercle autour de lui. Son katana s'abattit une première fois sur le genoux de la brute pour le faire tomber. Ne lui laissant pas le temps ni de le voir ni d'agir pour ce remettre à courir. Puis, le deuxième genoux. Les jambes de l'homme cédèrent. Il tomba. N'ayant ni la vitesse ni l'agilité pour contrer ces coups aussi fulgurants que la foudre qui s'abat sur la terre et que l'on aperçoit qu'au moment où elle frappe.

Le voyant tomber à terre, le brun cessa cette danse infernale et s'approcha pour l'abattre et remporter la victoire. Pourtant, puisant certainement dans ses dernières forces, la brute leva les bras pour abattre sa lame. La foudre s'abattit sur la terre dans un éclat lumineux la lame toucher le sol dans une giclée de sang. Mais contrairement à ce à quoi l'on aurait put s'attendre, l'espadon n'avait qu'effleuré le plus jeune. Contre son adversaire, ce dernier tourna d'un coup sec sa lame qu'il tenait encastrée dans la cage thoracique de son adversaire, ressortant dans son dos. L'homme aux cheveux gris avait lâché son arme et craché du sang avant de s'effondre sur son cadet, mort. Le vainqueur allongea le corps sans vie et lui ferma les yeux après avoir retiré sa lame. Puis il se redressa et laissa ses cheveux être secoués par la douce brise. Le regard posé sur le cadavre de son adversaire.


- Tuer ou être tué ? Ainsi soit-il. Je tuerais pour ma survit.

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