Préface
Je ne sais pas quelle heure de la journée il est pour vous, alors je vous dirais simplement : enchantée, et merci de lire ces mots.
Je vais commencer par me présenter,
Nerea, c’est le prénom qu’Oscar, que vous découvrirez bientôt, m’a offert. Sans lui, je ne serai pas là, à vous écrire, alors je l’ai choisi, comme un hommage et une reconnaissance.
Il me l’a décrit comme « lueur douce et mélancolique ». En prêtant plus d’attention au mot « mélancolique », je trouvais que son choix était plus qu’un mot. La mélancolie permet de vivre sa tristesse, tout en gardant la contemplation de la beauté.
Cela me fit sourire.
Eïtas, ce nom, je l’ai inventé pour m’amuser.
J’adore la musique, les contrastes, les mélanges, l’équilibre, les complémentarité. Je suis faites de paradoxe.
Du coup j’ai pensé à Thylacine et ses reprises de Satie. Mélange, tout à fait harmonieux, et divinement beau, de l’électro et du classique. J’ai alors pensé à inverser Satie donc Eïtas.
Ce nom n’existe pas, alors j’en cherche une étymologie : eï–liés à l’éther, tas–rocher/pierre (Turc).
Parfait opposé, tout ça sorti de mon esprit. Dans un élan créatif, j’ai créé un nom, une belle analogie, qui je pense, me représente assez bien.
L’esprit est incroyable n’est-ce pas ?
Il nous emmène, sans le savoir, vers des vérités, et des révélations stupéfiantes.
Me voilà donc : Nerea Eïtas
La suite, ce carnet, ses récits, c’est purement, et simplement ma vie. Vu et vécue, à travers mes yeux et mon ressenti. Rien n’est inventé, c’est ma perception, mon authenticité, moi.
Ils sont écrits sur le moment, quand ils doivent l’être. Je raconte ici, ma traversée de la guérison, mais pas que…
Je pense, qu’en même temps que moi, mes textes évoluent.
Si j’ai décidé de partager ce carnet, c’est parce que j’ai lu bon nombre de livre « développements personnels, guérison intérieur, gérer l’angoisse, et blablabla… » et ça sonnait creux, parfois condescendant : « c’est simple voyons, il suffit de respirer » mais ta gueule… Le livre sur l’angoisse, je n’ai même pas pu le finir, je sentais, l’angoisse à travers ces mots, donc pas si guéri non ?
Evidemment, il y a des exceptions, des personnes pures et bien intentionnées, qui nous font comprendre, plutôt que de nous faire des injonctions.
Nous sommes bientôt 8 milliards sur cette planète, il n’y a pas UNE solution, mais 8 milliards. Je fais de mon mieux, pour aller bien, je suis sure que vous aussi, avec les moyens dont vous disposez.
Voici les miens.
Il commence par un dialogue avec Oscar, puis les « chapitres »seront séparés en mois.
Je vous laisse découvrir cette évolution, cette structure qui se dessine dans mon chaos.
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