#2 Le ciel me fait toujours penser à toi

2 minutes de lecture

J’étais en train de marcher tranquillement, enfin…

Tranquillement… Je venais de m’habiller, de me presser, de me déplacer pour un RDV à 45 min à pied, pour me rendre compte, une fois arrivée, qu’il avait lieu demain.

Ce n’est pas grave, au moins je serai sortie, je ferai mon nombre de pas quotidien, à l’air libre, et pas les cents pas dans mon appartement.

Traversant le pont, je regardais le ciel.

Il était beau. Rempli de nuages, marqués par plusieurs nuances de gris, des plus clairs jusqu’au plus « bleu » foncé, le tout traversé par une lumière diffuse.

Cette vision, se reflétait avec douceur sur l’eau du fleuve.

Cela me fit penser à toi, la beauté du ciel me fait toujours penser à toi. Pour tous ces moments, où nous l’avons admiré ensemble, en nous émerveillant.

J’ai pensé que je t’aimais, que j’avais envie de te faire plein de petits bisous, j’étais rempli d’amour pour toi. J’ai failli t’envoyer un message, mais il faut préserver la légèreté.

Toujours adouci par cet élan d’amour pour toi, j’ai alors pensé, à te les envoyer.

Je nous ai situés tous les deux sur la ville, et j’ai dirigé mon intention vers toi.

J’ai pensé à ton visage, ton si beau sourire, la douceur de tes yeux.

Et là, ce bel éclat d’amour, se transforma en une profonde tristesse, car non, je ne pouvais pas t’exprimer ce que je ressentais. Car dans la situation actuelle, t’exprimer mon amour, si pur soit-il, ne ferait que t’éloigner.

Maintenir la légèreté.

Alors ce tendre sourire, qui s’était dessiné sur mon visage, fut soudain rempli de larmes.

Comment faire comprendre à mon cœur, que c’est la raison qui le sauvera ?

Comment le calmer, quand ce qui le rend heureux l’anéantit ?

A priori, les mots.

Combien de textes encore devrais-je écrire pour qu’il comprenne ?

Combien de mots devrais-je encore déverser pour le calmer ?

Est-ce dû à mon instabilité émotionnelle ?

Est-ce dû à la façon que j’ai d’aimer ?

Est-ce dû au manque, à l’éloignement ?

Pourtant tous les signes sont en notre faveur, même notre lien, renaît doucement mais sûrement.

Et encore une fois, cette légèreté, m’est tout autant bénéfique ! Alors pourquoi mon cœur n’arrive-t-il pas à comprendre ?

Les blessures du passé nous traversent dans les moments du présent, et tout devient confus.

Cette tristesse, finalement, aimer sans pouvoir l’exprimer, vient peut-être de mon lointain.

Ou vient me rappeler tout ce que l’on a partagé, tout ce que j’ai dû quitter, pour réparer ce lointain qui m’a dévastée.

L’univers est avec nous,

L’univers m’invite à la légèreté.

Légèreté, je maintiendrai.

Sache que je t’aime, je t’aime au point d’accepter cette souffrance, afin de pouvoir t’aimer, et te retrouver dans la paix et la sérénité.

Mais sache aussi, que j’accepte cette souffrance, qui n’est animée, que par la foi que j’ai en nous.

Puisse cette foi, être réelle et non imaginaire.

À bientôt dans la légèreté.

Comme le vent, nous verrons où elle nous mène.

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