#10 Une soirée
20:29
Oui toujours le même jour.
Après cette montée en confiance, en moi, en l’univers, et au présage, l’obscurité est venue me retrouver.
J’ai réfléchis un peu à Myr.
Dont, je n’ai encore aucune nouvelles d’ailleurs. Mais on est vendredi, autant ne pas trop espérer.
Le psychiatre à quand même touché quelque chose : qui pense à moi ? Qui se soucie de moi ? Qui me donne amour et tendresse ?
Normalement Myr, enfin c’est ce que j’avais cru comprendre,
On s’était dis “douceur et tendresse”
On s’était dis, qu’on était là l’un pour l’autre.
Pourtant, en écoutant le psychiatre, j’ai pleuré.
Et ce soir, je pleure.
Je me demande quelle est la limite, entre l’espoir et l’acceptation de l’autre - de son rythme, ses émotions, son chemin personnel - et le déni ?
Le déni de quoi ?
De moi même :
Est ce que, cette situation me fait du mal ou du bien ?
L’espoir de retrouver ce qu’on avait avant, qui était si merveilleux, existe-t-il encore ?
L’amour que je lui porte, mérite-t-il autant ?
Est ce le prix à payer ?
Si c’est la cas, oui, je suis prête à payer.
Mais là, je n’ai aucune certitude.
Le déni de la situation :
Est-ce que je lui cherche des excuses ?
Est-ce que, par amour pour lui et pour son bien être, j’accepte, alors que j’ai si peu en retour ?
Est-ce que, simplement, il s’éloigne sans oser me le dire ?
Suis je aveuglé d’amour ?
Ai je vraiment de la valeur pour lui ?
Est-ce comme ça, que l’on traite les gens qu’on aime, même lorsqu’on se sent mal ?
Je me sens très mal, et pourtant, je lui ai toujours donné mon soutien.
Oú est la limite ?
Je ne peux même pas faire confiance à mes émotions, elles ne sont pas stables.
J’hésite entre m’éloigner, et voir ce que ça donne,
Ou lui parler, et clarifier la situation.
Après tout, on est deux, il devrait bien avoir quelque chose à dire.
Mais il y a quelque chose dont je suis sure,
Et c’est ça, qui chamboule toutes réflexions raisonnées.
Je l’aime.
À combien de texte, suis je maintenant, à son sujet ?
Aaaaah l’amour…
Suite au prochain numéro
PS : j’ai donc était 24h heureuse, 12h perturbée mais gagnante, et voila la douce redescente…
Oh je ne suis pas désemparée,
Je savais qu’elle reviendrait,
Ma tendre obscurité.
21:08
PPS : cet espèce de petit salopard, viens de me répondre, et j’ai envi de lui faire des bisous…
Bienvenue à toi clarté lunaire
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