#17 Lior
J’ai décidée d’appeler mon petit moi : Lior.
Ça veut dire : ma lumière.
C’est Oscar qui m’a fait découvrir ce prénom, c’est aussi lui, qui a mit mon être en lumière.
C’est jolie, c’est chargé de sens, c’est un hommage.
Plus je prend soin d’elle et de moi, plus elle grandit.
Ça en devient de la poésie.
Lior et moi, sommes plus fortes, depuis que nous nous sommes retrouvées. Depuis le pacte, c’est fou l’effet d’un mot, une intention réelle.
Depuis « nous » sommes.
Nos valeurs sont claires, nous existons.
Nous devons être traitées comme tel.
Avec la valeur, l’attention, et le respect que l’on mérite.
Je ne veux plus la trahir, la nier, ou lui faire du mal.
J’ai donc décidé de faire le tri.
J’ai supprimé Instagram, ça ne me nourrissait pas, et c’était bien souvent, une excuse pour avoir des nouvelles de Myr, à travers ses postes, ou ceux de ses amis.
J’ai décidé, de réduire mes partages avec ma famille.
Soit par manque d’intérêt de leurs parts, ou d’une totale incompréhension de leurs comportements. Soit, parce que j’ai perdu la confiance, de me livrer à eux.
Au dernière nouvelle, j’avais dis à Myr, que lorsque ma peau serait guéri, nous irions à l’aquarium.
Seulement, je ne cherche que le positif en lui, en notre lien, et j’ai le sentiment d’être seule dans cette quête de rapprochement.
Ces petits indices positifs sont peut être réel, mais ils sont peut être suranalysé par mon esprit.
Alors, pour respecter Lior, moi, et notre pacte, il est temps de faire preuve de « vrai » légèreté.
Je ne lui écrirais donc plus de messages, puisque, jusqu’à ce jour, j’ai toujours étais l’initiatrice de tout nos échanges.
Si ces mots étaient sincères, et qu’il m’a retenu par amour, et envi de renouer avec moi.
Alors, qu’il me le prouve.
Nous sommes deux, je ne peux pas être la seule à faire des efforts. Sachant le mal que cela me fait, et le peu que je reçois en retour.
En conclusion, maintenant, il s’agit de moi et de Lior. Je ne suis pas “trop”. J’ai le droit d’être pleinement moi, c’est ce qui fait ma richesse.
Mais peut être qu’il est temps, de m’entourer de gens avec qui je peux être pleinement moi.
Sans retenue.
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